LA  THÉORIE  DE  L'ÉVOLUTION

de Charles Darwin revue et corrigée.

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« AU COMMENCEMENT, IL N'Y AVAIT QU'UN ÉTHER REMPLI D'ONDES »

Ces pages montrent que la matière est faite d'ondes stationnaires et que toutes les forces de la nature sont attribuables à des ondes. C'est ce que mes plus récentes expériences sur les ondes à propos des transformations de Lorentz et de la Relativité indiquent très clairement.

La version originale de la théorie de la Relativité est l'œuvre de Lorentz. J'affirme que c'est la seule qui soit raisonnable et explicable. Or elle se fonde sur l'existence de l'éther. 

Désormais, vous n'avez plus le droit d'affirmer que l'éther n'existe pas. Si c'est ce que vous croyez, c'est que vous connaissez très mal les propriétés étonnantes des ondes stationnaires, qui obéissent en tous points aux transformations de Lorentz. Et c'est aussi parce que n'avez pas étudié l'œuvre de Lorentz avec suffisamment de soin. Admettez au moins que vous êtes dans le doute. C'est en tous cas l'attitude que toute personne modérément intelligente et pour qui la physique est une science exacte devrait adopter dans les circonstances.

Si vous en admettez l'existence, vous pouvez à votre convenance émettre n'importe quelle hypothèse sur l'origine de l'éther. Selon le principe de Causalité, tout effet a une cause. Mais dans le cas très particulier de l'éther, puisque l'univers matériel est composé uniquement d'éther, cette cause ne peut plus être matérielle et naturelle. Elle serait donc immatérielle et surnaturelle.

Mais vous pouvez aussi donner une réponse très honnête et très sincère à cette grande question :

« Je ne sais pas ».

Ainsi donc, notre univers se résumait au départ à une étendue d'éther fortement perturbé.

Mais alors, parce que Darwin a découvert que l'univers évolue, la suite était prévisible :

  1. L'éther étant compressible et élastique, il s'est produit une explosion suivie d'une expansion de l'univers.

  2. L'explosion a provoqué dans l'éther la formation d'ondes puissantes et abondantes.

  3. Ces ondes se sont composées pour former un très grand nombre d'électrons et de positrons.

  4. Des électrons et des positrons se sont attirés mutuellement et ils ont formé des quarks.

  5. Certains quarks se sont assemblés en créant des champs gluoniques et ils ont formé des neutrons.

  6. Certains neutrons ont vu leur centre comblé par un positron et ils sont devenus des protons.

  7. Des protons et des électrons attirés par la force de Coulomb ont formé des atomes d'hydrogène.

  8. Les atomes d'hydrogène se sont assemblés par gravité et ils ont formé des étoiles.

  9. Dans les étoiles, des neutrons se sont joints aux protons de l'hydrogène.

  10. Par fusion nucléaire, l'hydrogène, le deutérium et le tritium ont produit de l'hélium.

  11. L'hydrogène étant épuisé, ces étoiles sont devenues des supernovae. 

  12. L'explosion des supernovae a produit tous les éléments atomiques plus lourds.

  13. Ces éléments plus lourds se sont assemblés par gravité et ils ont formé des systèmes solaires de deuxième génération.

  14. Sur les planètes, des molécules plus ou moins complexes faites de ces éléments se sont assemblées.

  15. Dans l'eau, sur la planète Terre, certains assemblages de molécules ont acquis la capacité de se dupliquer, devenant des cellules.

  16. Avec le temps, certaines cellules se sont assemblées pour former des organismes vivants plus complexes.

  17. Ces organismes vivants ont évolué différemment selon leur milieu et leurs propriétés, comme l'a montré Darwin.

  18. Des organismes sont devenus des plantes ou des animaux vivant aux dépens des plantes ou d'autres animaux.

  19. Certains animaux devinrent des vertébrés aquatiques.

  20. Des vertébrés aquatiques sont devenus des poissons.

  21. Certains poissons ont quitté l'eau peu à peu pour s'adapter à l'air et ils devinrent des amphibiens.

  22. Des amphibiens ont quitté l'eau définitivement et ils sont devenus des reptiliens.

  23. Certains reptiliens ont vu leurs écailles se transformer en poils et ils devinrent des mammifères.

  24. Des mammifères arboricoles se sont différenciés en raison de ce mode de vie et ils sont devenus des primates.

  25. Certains mammifères primates sont retournés à la terre ferme, ils ont commencé à penser et ils devinrent des hominidés.

 

   

LA THÉORIE DE DARWIN EST INEXACTE ET INCOMPLÈTE

N'importe quel physicien digne de ce nom, c'est à dire en pleine possession de son intelligence, devrait admettre que Charles Darwin a vu juste. Au point où nous en sommes, il existe tellement de preuves de l'évolution des espèces que ce n'est plus discutable. Par exemple, nous pouvons retracer l'évolution des chevaux jusqu'à nos jours à partir d'Eohippus qui vivait il y a environ 50 millions d'années. Et l'on peut remonter beaucoup plus loin puisqu'on peut trouver aussi des fossiles de dinosaures, sans oublier toute la flore et la faune marine bien plus anciennes. On parle alors de milliards d'années, alors que notre Terre était encore jeune.

Et pourtant, une minorité d'humains sur cette planète sont toujours persuadés que Darwin avait raison. L'hypothèse aberrante d'un "dessein intelligent" est bien évidemment née de la volonté de respecter le texte littéral de la Bible à tout prix. Il ne s'agit pas d'une démarche scientifique, il s'agit de triturer les faits autant que c'est nécessaire pour en arriver au résultat voulu. Je dirais que ceux qui la mettent en avant font injure à un hypothétique Créateur en prétendant qu'il doit intervenir périodiquement pour corriger les choses. Ils supposent ainsi que son œuvre est imparfaite...

Ce monde nous apparaît injuste, cruel et totalement dépourvu de sens. À l'occasion, nous le trouvons pourtant magnifique et nous en sommes remplis de bonheur. Il n'existe qu'une explication à ce paradoxe : le bonheur relève de l'inconscience. Car la perfection, dans l'intelligence d'un être immatériel et surnaturel, ce n'est certainement pas ce que nous, les humains, aurions souhaité. La perfection, il semble bien que ce soit plutôt de faire en sorte qu'un monde infiniment complexe et merveilleux se développe spontanément, sans la moindre intervention, à partir d'une substance unique. Car toutes mes observations indiquent que c'est bien ce qui s'est passé.

La théorie de l'évolution concerne aussi la matière.

Darwin a limité l'évolution aux règnes animal et végétal. Il parle en effet exclusivement de l'évolution des espèces.

Je suis d'avis que sa théorie aurait pu concerner aussi la matière, puisque même celle-ci a évolué à sa manière au cours des âges, et depuis bien plus longtemps. Darwin ne disposait que de très peu d'éléments à ce sujet, mais aujourd'hui on peut penser que la sélection naturelle a présidé à l'évolution de notre monde dès son origine, les éléments qui ne faisaient pas l'affaire étant systématiquement rejetés.

Le hasard et la sélection naturelle.

Darwin ne connaissait pas le mécanisme précis des gènes ni celui de l'ADN des chromosomes, ceux-ci n'ayant été mis en évidence que plus récemment. Nous savons maintenant que si ces gènes étaient toujours transmis intégralement, même si c'est d'une manière aléatoire comme Mendel l'a montré, il ne pourrait se produire qu'une sélection. Elle aboutirait à très long terme à une uniformisation et à une stabilisation définitives pour un milieu donné. La sélection naturelle seule n'explique donc pas l'évolution. La vraie cause de l'évolution, c'est que ces gènes subissent des mutations au hasard. C'est seulement ensuite que la sélection naturelle fait le tri.

C'est donc le hasard, s'il existe, qui contrôle le mécanisme de l'évolution. Il faut reconnaître que la sélection naturelle, mise en avant par Darwin, n'est que l'un des engrenages de ce mécanisme.

Et c'est aussi le hasard qui a contrôlé l'évolution de notre univers depuis son origine.

Le déterminisme.

Si le hasard n'existe pas, dites-vos bien que votre liberté n'est qu'une illusion. Dans ce cas, la journée de demain existe déjà dans l'énergie d'une infinité d'ondes et dans le mouvement d'une infinité d'électrons. Alors vous ne pouvez rien y faire : elle se produira, inexorablement.

Je me plais à répéter que nous sommes peut-être les passagers d'un train qui roule sur des rails fixés à l'avance, et qui conduisent à notre destin. Si le hasard n'existe pas, nous ne pouvons qu'observer le paysage, c'est à dire les événements qui se produisent, avec l'illusion que nous avons le plein contrôle de la situation. Le fameux mektoub (c'était écrit) des anciens guerriers arabes combattant sans armure - parce qu'elle est alors inutile - serait-il fondé ? Avouons que le temps qu'il fera demain dépend de différents facteurs qu'on peut identifier et calculer, et qu'il est donc pratiquement inévitable. On parle sans doute beaucoup de "l'effet papillon" pour se donner l'illusion qu'on peut y échapper.

Pourtant, tout n'est pas joué. Ceux qui connaissent les statistiques savent bien que le hasard n'a pas de mémoire. Les choses semblent se recycler à zéro lorsque vient le temps d'évaluer les chances pour que certains événements se produisent. Le mot de Jules César : "les dés sont jetés", signifie en réalité que tout peut arriver. En matière de hasard, ce qui s'est produit dans le passé n'a absolument aucune incidence sur ce qui va se produire. C'est exactement le contraire de ce que laisse entendre le fameux principe de Causalité.

Or depuis que nous avons penché résolument en faveur d'un éther granuleux, nous pouvons avancer que le comportement d'un électron est aléatoire, du moins dans une certaine mesure. C'est que la vitesse et la position des granules d'éther qui composent son noyau peut varier. Cela devient déterminant si la longueur d’onde est très courte. Alors le nombre de granules impliqués est réduit et leur position qui peut varier à l'infini a une influence indéniable sur la suite des choses. Cela revient à dire que, considérant les granules qui en sont responsables, deux ondes apparemment identiques ne peuvent jamais l'être parfaitement. Les causes n'étant rien d'autre que des ondes, qui ne peuvent jamais être identiques, il devient impossible de prétendre que les mêmes causes produisent les mêmes effets.  

Einstein a lancé : « Dieu ne joue pas aux dés », mais il semble acquis que les électrons au contraire le font systématiquement. Cela suffit pour justifier un futur qui n'est pas déterminé.

Le principe de Causalité et les transformations de Lorentz.

On sait que les effets ne peuvent pas précéder les causes ni même les chevaucher ; à première vue, c'est l'évidence même. Pourtant, les transformations de Lorentz montrent très clairement que les événements à l'arrière d'un système mobile précèdent ceux qui se produisent à l'avant, non pas en ce qui concerne le temps absolu, mais certainement en ce qui concerne la mécanique la plus élémentaire.

Puisque nous réalisons aujourd'hui que la mécanique de la matière est la mécanique des ondes, il nous faudra réaliser du même coup que les causes sont véhiculées par des ondes. Non seulement elles se propagent à la vitesse de la lumière, mais l'instant où elles agissent est soumis à l'effet Doppler, et donc aux transformations de Lorentz. On peut donc affirmer que l'évolution de la matière en mouvement dans l'éther s'en trouve ralentie, tout comme l'évolution des espèces selon Darwin !

   

LE ROSEAU PENSANT

Si j'ai bien compris, selon Darwin, nous sommes des mammifères primates hominidés, c'est à dire des animaux. Selon les plus récentes découvertes, il ne fait plus aucun doute que nous, les gorilles et les chimpanzés, nous avons des ancêtres communs (Darwin l'avait prédit) qui se situent à environ 15 millions d'années. Des fossiles d'hominidés trouvés plus récemment remontent en effet à plus de six millions d'années. Ces découvertes laissent entrevoir qu'il y a dix millions d'années, nos ancêtres étaient déjà devenus bipèdes et qu'ils avaient déjà commencé timidement à accomplir ce prodige : penser. Leur cerveau n'était pas plus grand que celui d'un chimpanzé actuel, ce qui signifie que lui aussi est déjà en mesure de le faire.

Dans ces conditions, tous ceux qui sont capables de penser devraient en conclure qu'il est tout à fait impossible que seulement un homme et une femme aient pu donner naissance au genre humain. Il faut bien le dire : Adam et Ève, qui sont mentionnés dans la Bible, n'ont jamais existé. À chaque instant de l'histoire de l'humanité, on aurait pu recenser un très grand nombre d'individus à peu près semblables. Mais ils ont évolué, comme ce fut également le cas pour n'importe quelle autre espèce animale ou végétale.

Voilà donc une chose que Darwin savait manifestement mais qu'il n'a pas osé écrire. On sait qu'il a hésité longuement avant de publier sa découverte par crainte de la réaction du public, et il est clair qu'il a tempéré et même franchement censuré ses propos. Il faut par conséquent l'affirmer avec encore plus de force.

Nous pensons avec notre cerveau.

Et il faut en dernier lieu ajouter un fait que peu de gens ont le courage d'admettre : nous pensons avec notre cerveau. Il s'agit encore une fois d'une découverte plus récente, postérieure à Darwin.

Ceci signifie que le jour de notre mort, en toute logique, nous allons cesser de penser.

Il serait grand temps qu'on le réalise. Chez les anciens Romains, on avait constaté que les mourants expiraient, ce qui donnait un sens mystique au mot anima, c'est à dire l'air, le souffle, et à son pendant animus, qui ont donné naissance au mot âme. Aujourd'hui, on a du mal à imaginer que les Romains ignoraient totalement que l'air était matériel. Ils avaient tout au plus constaté que leur souffle invisible produisait une sensation mystérieuse qui concordait très bien avec la nature apparemment immatérielle de leur pensée.

Comprenez-moi bien : je ne dis pas que nous n'avons pas d'âme. Je dis que les deux motifs apparemment métaphysiques qu'on avait invoqués pour justifier son existence ont été identifiés formellement comme étant physiques. Par conséquent, ils relèvent de la physique. Parce que je reçois régulièrement des messages menaçants et donc répréhensibles de personnes qui veulent absolument transporter la discussion sur un autre plan, je tiens à vous aviser que si vous pensez autrement, je ne veux pas le savoir. Je ne veux parler que de physique, et par conséquent je vous prie de vous en tenir à la physique, parce qu'il s'agit tout simplement de la vérité.

Des animaux.

Ainsi donc, nous sommes des animaux. Rien d'autre et rien de plus que des animaux. Fort heureusement, nous sommes des animaux qui pensent. C'est ce qui nous distingue, mais ce n'est pas ce qui nous exclut du règne animal. Certains lecteurs me répondent avec mépris qu'ils se situent sur un autre plan. Sachez que vous vous situez là où vous êtes, et non pas là où vous le souhaitez.

Cette constatation devrait nous aiguiller vers une meilleure compréhension de l'humanité, par exemple en faisant la comparaison avec nos cousins les gorilles et les chimpanzés. La psychologie et le comportement humain ne sont pas un idéal. Ils n'ont rien à voir avec notre soif d'absolu. Il s'agit d'une science qui suit les mêmes règles qu'en physique et c'est pourquoi son étude se base sur des observations et des expériences. Il faut distinguer ce que nous sommes de ce que nous aimerions être. En ce sens, la morale, c'est de la physique.

Nous sommes ce que nous sommes. Avant toutes choses, il faut l'assumer. Manifestement, nous ne savons plus faire la différence entre ce qui est inné en nous et ce qui ne l'est pas. Notre comportement nous a été inculqué de force en vertu de principes le plus souvent discutables. Nous ne savons plus établir des lois et des coutumes qui sont compatibles avec notre véritable nature. Avec le résultat qu'un très grand nombre d'entre nous sont frustrés, aigris, malades, mal adaptés et malheureux.

Nous avons commencé à évoluer à rebours.

Désormais, du moins en principe, nous avons un pouvoir d'intervention. Voilà encore une chose que Darwin n'a pas signalé et dont il était probablement déjà conscient : l'évolution ne joue plus en notre faveur. Nous refusons de laisser la sélection naturelle se faire. Nous permettons à des êtres vivants de survivre malgré leurs gènes défectueux, et c'est très bien. Mais nous leur permettons aussi de se reproduire, sans même les informer que c'est au détriment du bien commun.

Le seul fait que nous existions prouve que l'évolution va normalement dans le sens d'une amélioration, d'un progrès. S'il en est ainsi, c'est à cause de la sélection naturelle. Mais si cette sélection est contrecarrée, on assistera au contraire à une régression, puis à la disparition du genre humain, ce qui laisse présager une longue période où tout le monde sera aux prises avec une misère sans nom.

Il n'est pas question de créer une race supérieure : nous appartenons déjà à une race supérieure, la race humaine. Il serait simplement dommage que la situation se détériore. Si vous laissez faire, vos lointains descendants seront tous porteurs de maladies et de défauts héréditaires graves.

Que ce soit bien clair : à moins de laisser faire la sélection naturelle ou de mettre en place une sélection avisée et responsable, la race humaine court à sa perte. Personne ne pourra jamais réparer un être humain gène par gène. Aucune médecine ni aucun traitement génétique ne pourra rien y changer.

La Terre est surpeuplée.

Si vous êtes de la majorité qui ne réfléchit jamais, je sais que vous ne serez pas d'accord, pas plus que vous ne serez d'accord sur le fait que la Terre est surpeuplée. C'est ce que j'ai pu constater chaque fois que j'en ai discuté, et j'en suis consterné. Dites, avez-vous une intelligence ?

Personne ne semble s'inquiéter de l'accroissement effarant de la population mondiale. Il s'agit encore une fois d'un accroc à l'évolution normale d'une espèce animale :

http://www.ibiblio.org/lunarbin/worldpop

http://www.census.gov/cgi-bin/ipc/popclockw

Il faudrait procéder d'urgence à une dénatalité raisonnable et équitable, car même une stabilisation de la population mondiale ne suffira pas. Je le répète, la Terre est surpeuplée, ce qui signifie qu'il y a trop de monde. En attendant, nous assistons à une pollution dévastatrice, à une déforestation généralisée et à la disparition d'un nombre ahurissant d'espèces végétales et animales. Les bouleversements climatiques s'accentuent. De plus, la présence d'un trop grand nombre d'individus favorise l'émergence de nouvelles maladies infectieuses. Les dégâts que la surpopulation a déjà causés à notre planète sont énormes et irréversibles, et si nous n'intervenons pas radicalement, immédiatement, ils ne peuvent que s'accroître à une cadence accélérée.

L'avenir.

Un jour, parce que l'évolution va normalement dans le sens d'un progrès, des animaux et des plantes, y compris le roseau de Pascal, qui sait ? arriveront peut-être aussi à penser. Il faudra des centaines de millions d'années, voire des milliards d'années, ici ou ailleurs dans une autre galaxie, sans doute sous une forme et avec des pouvoirs totalement inédits. Ce n'est qu'une question de temps pour que des événements de ce genre se produisent.

Il ne faut jamais croire tout ce que les autres disent. Il faut en douter systématiquement, parce qu'il arrive fréquemment que les six milliards et demi de personnes qui peuplent cette planète se trompent à l'unisson. Autrement, on ne progresse pas, on multiplie les erreurs et on régresse. Il y a même beaucoup de gens qui répandent consciemment des erreurs, pour des raisons économiques, politiques ou autres.

Et que dire de ceux qui mentent à leurs propres enfants? C'est la chose la plus ignoble qui soit. Si quelqu'un a le moindre doute et qu'il omet de le préciser, que ce soit bien clair : il ment.

Comment expliquer que je n'aie jamais entendu parler de Darwin avant l'âge de 20 ans? J'ai pourtant fait l'ancien cours classique latin-grec entouré des meilleurs étudiants du Québec, ayant tous été soigneusement sélectionnés. Cela signifie que tout ce temps mon entourage pourtant hautement instruit a gardé le silence sur Darwin, dans un complot monumental et bien orchestré. Personne n'en parlait. Pas un mot dans les journaux. Rien dans les bibliothèques. Le clergé exerçait un contrôle absolu sur toutes les publications par le biais d'un "imprimatur" et d'un "nihil obstat". Par contre, depuis ma plus tendre enfance, on m'a beaucoup parlé d'Adam et d'Ève ; des mensonges, donc. On m'a imposé une morale étouffante et mal foutue. Étant pensionnaire, j'ai en fait été victime d'un véritable lavage de cerveau.

À 19 ans, je suis sorti volontairement de cet enfer, mais il m'a fallu tout le reste de ma vie pour remettre de l'ordre dans mes idées. Beaucoup trop tard pour en profiter. J'en ai gardé une colère que vous n'imaginez pas. Vous n'aviez pas intérêt à laisser de telles choses se produire parce qu'elles appellent une vengeance.

Pensez-y.

Parce que nous sommes des animaux qui pensent, notre meilleur outil sera toujours de penser.

Il s'agit véritablement de refaire le monde. Il en a bien besoin.

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Dernière mise à jour le 18 septembre 2009.

Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.