L'ÉTHER

« L'univers matériel est fait uniquement d'éther ».

René Descartes (1596-1650).

« Dubium sapientiae initium »

(L'intelligence repose sur le doute).

 

          Page d'accueil :  La matière est faite d'ondes.

 

Toutes les ondes véritables ont besoin d'un médium pour se propager. Descartes et Huygens ayant constaté la nature ondulatoire de la lumière, ils en ont déduit qu'il devait exister un tel médium, qu'ils ont nommé « éther ». Dans la mythologie grecque, selon la Théogonie d'Hésiode, Aiqhr, c'est à dire Aithèr ou Éther, était la personnification de l'air pur et clair que respiraient les dieux et les déesses de l'Olympe. Il était le fils d'Erebos (les Ténèbres, ou l'endroit le plus sombre du monde souterrain) et de Nyx (la Nuit).

On verra plus loin qu'on peut faire de nombreuses hypothèses, mais qu'il n'est pas possible pour l'instant de décrire l'éther avec certitude, de quoi il est fait, ni comment il fonctionne. On peut encore moins déterminer son origine.

Dans le but de mettre au point un médium informatique capable de montrer l'évolution naturelle des ondes, M. Philippe Delmotte a retenu l'hypothèse d'Augustin Fresnel, qui parlait de "points matériels séparés par des intervalles". Mais en fait, tout médium capable de véhiculer des ondes sinusoïdales sans pertes ferait l'affaire. Parce que l'infini n'existe pas (il n'est pas réel même en mathématiques), il s'agit d'un milieu fini. Cela permet de penser que la loi de l'entropie s'applique. Puisque la vitesse de la lumière est constante, il doit s'agir d'un milieu parfaitement homogène, du moins dans le voisinage des galaxies visibles grâce aux grands télescopes. Mais il n'est pas exclu qu'il se raréfie ou s'atténue progressivement en périphérie.

On continuera sans doute de parler de la "vitesse de la lumière", mais il faudra désormais considérer que la vitesse c est en fait la vitesse des ondes qui sont responsables de la matière et de toutes les forces de la nature. La lumière n'est qu'une de ces forces. 

L'éther est un médium capable de justifier l'existence des ondes stationnaires sphériques que sont les électrons, et qui peuvent subsister indéfiniment en s'alimentant à même l'énergie des ondes progressives qui y circulent. En effet, ces électrons rayonnent constamment des ondes progressives sphériques, et ils ont donc besoin d'être alimentés en énergie. C'est pourquoi il faut aussi postuler que dès son origine, l'éther était rempli d'énergie, sous la forme d'ondes constantes, puissantes et abondantes.

Une série de programmes sur l'éther et sur les ondes.

Étant donné l'importance de l'éther et des ondes pour expliquer la matière et sa mécanique, j'ai entrepris d'écrire de nombreux programmes à ce sujet. On en trouvera par exemple sur la tache d'Airy, la diffraction de Fresnel, les transformations de Lorentz, le Scanner du Temps, les ondes stationnaires sphériques, la réflexion sur le miroir de l'interféromètre de Michelson, etc. :

programmes/Ether.zip

Ces programmes vous permettront de comprendre des tas de choses fascinantes et importantes qui ne vous ont pourtant jamais été expliquées. Ils sont écrits en  FreeBASIC et ils sont fournis avec leur code source. Si vous savez programmer, vous pouvez ainsi les examiner, les modifier et les compiler vous-même pour qu'ils conviennent à votre style. Ils ne sont jamais très volumineux si on fait abstraction de la routine habituelle, toujours la même. Si vous avez des doutes, vous pouvez donc facilement tout vérifier !

Vous n'avez pas le droit de penser que l'éther n'existe pas.

La physique telle qu'on l'enseigne aujourd'hui a perdu sa rigueur d'autrefois. Elle regorge de notions qui s'apparentent plus à des dogmes qu'à des conclusions bien réfléchies. C'est ainsi qu'on rejette aujourd'hui l'éther avec une arrogance inqualifiable, alors que personne n'a jamais démontré, preuve à l'appui, qu'il n'existe pas. En particulier, les transformations de Lorentz expliquent parfaitement le comportement de l'interféromètre de Michelson à la condition qu'elles s'appliquent à la matière (d'ailleurs selon l'explication de Lorentz lui-même) et non à l'espace comme l'a prétendu ensuite Einstein.

Admettez au moins que vous êtes dans le doute. Avant de décréter que l'éther n'existe pas, il aurait fallu d'abord expliquer de manière concrète comment la lumière se propage. Une particule n'a pas besoin de l'éther pour se déplacer, direz-vous. Mais répondez d'abord à cette question : un photon, ça ressemble à quoi et ça fonctionne comment ? 

Vous êtes tout aussi incapable de montrer comment fonctionnent les électrons, qui sont de toute évidence responsables à la fois de l'émission et de la réception de la lumière. Vous ignorez totalement le mécanisme des champs électriques et magnétiques qui sont censés accompagner cette lumière.

À ce jour, l'explication de Descartes à l'aide d'ondes est la seule qui soit plausible. La lumière se comporte comme le font les ondes, et ces ondes ont besoin de l'éther. La lumière ne se comporte pas comme le font les particules. Il faut attribuer ses propriétés quantiques aux électrons qui émettent et qui captent ces ondes. En particulier, on a sauté beaucoup trop vite aux conclusions en tentant de comprendre l'effet Compton, qui peut aussi s'expliquer à l'aide d'ondes stationnaires. 

Vous êtes incapable de montrer comment la gravité fonctionne. D'ici à ce que vous trouviez une explication acceptable, vous devrez considérer que si elle est causée par des ondes, ces ondes ont besoin de l'éther. Et si vous persistez à croire que la gravité "courbe l'espace", vous devrez d'abord expliquer comment la gravité est capable d'un tel prodige. Mais vous n'y arriverez jamais, parce que cette idée est tout simplement absurde. C'est une insulte à notre intelligence.

Des sphères en contact.

Descartes avait raison : la lumière est faite d'ondes. Et il a compris que les ondes de la lumière ne pouvaient exister sans la présence d'un médium : l'éther. Toutefois, ce phénomène remarquable s'avère plus complexe qu'il ne l'avait imaginé, comme on pourra le constater à la page sur la lumière. 

Son élève Christiaan Huygens parlait de sphères en contact de manière à justifier le mécanisme de l'éther.

On pourrait tout aussi bien penser que l'éther est fait de particules qui s'entrechoquent, comme c'est le cas pour l'air. Mais là encore, il faudrait expliquer le mécanisme de ces particules, qui apparaît dans ce cas inutilement complexe. En particulier, si tel était le cas, l'éther devrait posséder une propriété additionnelle : la chaleur. Les premiers résultats du projet Éther Virtuel montrent qu'un éther granuleux présente sans doute une vibration individuelle de ses granules, ce qui équivaut à de la chaleur. Ce serait surtout le cas si les ondes d'origine présentaient des harmoniques. 

Personnellement, je suis convaincu que l'éther est étrangement simple, à un point tel qu'on pourrait se demander s'il existe vraiment.

Des points matériels séparés par des intervalles.

Augustin Fresnel a supposé que l'éther était fait de points matériels séparés par des intervalles. C'est qu'après avoir étudié la polarisation de la lumière, il en avait conclu que ses ondes devaient vibrer transversalement.

Toutefois, la présente étude montre que c'est inexact. Il n'empêche que l'idée des points matériels séparés par des intervalles est à retenir parce qu'elle est simple et qu'elle permet d'expliquer deux phénomènes. Le premier, qui fait appel à l'élasticité de l'éther, est l'expansion de l'univers. L'autre justifie la fréquence très élevée mais stable de l'électron à cause de cette structure "granuleuse" de l'éther.

Ces points matériels sont aussi compatibles avec la méthode informatique mise au point par M. Philippe Delmotte, comme on le verra plus loin.

L'éther peut justifier l'expansion de l'univers.

L'hypothèse d'un éther en expansion constante apparaît hautement plausible. On peut en effet faire remarquer qu'un cristal de quartz peut transmettre les sons tout aussi bien que l'air, mais qu'il possède pour ce faire une propriété additionnelle que l'air n'a pas : il s'agit d'une substance dont le volume n'est pas modifiable. S'il est comprimé, il cherche à reprendre l'espace qu'il a perdu. Mais s'il est étiré, il cherche plutôt à se contracter de nouveau. En un mot, il est rigide. Cette propriété exige une structure très complexe plus difficilement explicable.

Il vaut mieux supposer que la nature de l'éther devrait être simple. C'est pourquoi l'idée des points matériels séparés par des intervalles est très séduisante. On peut postuler que ces points ne cherchent qu'à s'éloigner les uns des autres et qu'ils sont dotés d'une inertie. Ils n'auraient pas d'autres propriétés. De plus, puisqu'un point ne saurait exister, le terme de granule semble plus approprié.

Je montre à la page sur le scanner du temps que le paradoxe d'Ehrenfest est incompatible avec une prétendue contraction de l'espace. Soyons réalistes, ce n'est pas un paradoxe, c'est une impossibilité pure et simple. Il est clair que la circonférence d'une roue qui tourne doit obligatoirement faire 2pr ; si la matière dont elle est faite s'y contracte à cause des transformations de Lorentz, il devrait se produire une discontinuité. Selon la Relativité d'Einstein, c'est plutôt l'espace qui devrait présenter une telle discontinuité, puisqu'il se contracte. Alors comment pourrait-on envisager une discontinuité dans un espace qui est déjà vide ? Cette discontinuité serait encore plus vide qu'un espace vide ?

De la même manière, des ondulations à même l'espace lui-même, là où il n'y a rien du tout, sont tout simplement impensables. Ce fut d'ailleurs le raisonnement de Descartes et de Huygens. Il faut que cet espace soit rempli par quelque chose de matériel, et ce ne peut être que l'éther. Par ailleurs on imagine mal que cet éther puisse être parfaitement continu mais élastique. On conçoit beaucoup mieux qu'il soit lui aussi discontinu, et il vaut donc mieux parler de granularité. 

Supposons par exemple qu'un milieu élastique soit fait d'une infinité d'électrons, tous stables et négatifs, et qui soient répartis uniformément à l'intérieur d'une sphère gigantesque. Un tel milieu serait parfaitement capable de transmettre des ondes sans pertes. Mais en l'absence d'une sphère dont la surface est infranchissable, il devrait prendre de l'expansion. Alors il survient un problème : une telle expansion devrait aboutir rapidement à une raréfaction telle que les ondes s'y perdraient.

Pourtant, une évaluation même sommaire montre que le temps requis pour que cela se produise devrait augmenter avec le rayon de la sphère. En plus clair, il existe un volume d'éther immense mais fini qui lui permettrait de transmettre des ondes d'une manière efficace pendant des milliards d'années, avant que ce volume sans cesse croissant ne vienne finalement rendre son fonctionnement chaotique.

Les astronomes ont de bonnes raisons de penser que l'expansion de l'univers est réelle. Si cette expansion est attribuable à une expansion de l'éther lui-même, la vitesse des galaxies les plus éloignées est pratiquement nulle comparativement à leur environnement d'éther. Ainsi, l'hypothèse d'un Big Bang n'est pas obligatoire, mais elle est vraisemblable. L'éther pourrait avoir pris naissance dans un état de densité et d'énergie extrême. De plus, l'effet Doppler dans un médium en expansion étant très particulier (sa densité devrait sans doute respecter la distribution normale, qui n'est pas linéaire), l'âge de l'univers pourrait être bien supérieur à 15 milliards d'années. 

Une structure granuleuse.

Cette structure granuleuse permet de résoudre un deuxième problème, celui de la longueur d'onde constante de l'électron. La longueur d'onde minimum des ultrasons est sans doute limitée aux dimensions et à l'espacement des molécules, ce qui indique que la longueur d'onde de l'électron est vraisemblablement aussi courte que le permettent les granules de l'éther. 

Les ondes stationnaires sphériques de l'électron possèdent un noyau central dont le diamètre fait une onde entière. Puisque les électrons sont manifestement tous identiques, il est clair que leur fréquence unique doit correspondre à une propriété très particulière de l'éther. C'est précisément grâce à cette structure granuleuse de l'éther que le volume du noyau central de l'électron ne peut pas diminuer indéfiniment. On sait que toute force extérieure appliquée à un phénomène vibratoire, par exemple à l'aide d'un ressort ou d'un phénomène d'amplification, tend à en accélérer la fréquence quand c'est possible.

C'est ainsi que le noyau central de l'électron atteint finalement un seuil où le nombre des "points matériels" ou plutôt de granules qu'il contient devient insuffisant. Les électrons sont ainsi tous accordés sur la même fréquence.

Cela explique aussi que leur fréquence doive ralentir s'ils se déplacent à grande vitesse, comme l'indiquent les transformations de Lorentz. D'une manière remarquable, leur noyau central prend alors la forme d'un ellipsoïde de révolution aplati, dont le rayon sur l'axe du déplacement, et donc le volume, est inversement proportionnel au facteur gamma.

De plus l'éther informatique de M. Philippe Delmotte montre très clairement que cette structure granuleuse a pour effet d'éliminer peu à peu les harmoniques. Des ondes carrées ou en dents de scie tendent à se transformer en ondes sinusoïdales avec dissipation de l'excédent d'énergie sous forme de chaleur ou l'équivalent. Cela donne à penser que les ondes qui justifient la matière et toutes les forces sont sinusoïdales et que les harmoniques en sont totalement absents. Toutefois, la version de M. Jocelyn Marcotte ne possède pas cette propriété.

M. Jocelyn Marcotte a en effet inventé en janvier 2006 un algorithme qui lui est propre : voir le programme : Ether04_Marcotte.exe et son code source FreeBASIC : Ether04_Marcotte.bas. De son côté, en s'inspirant d'un filtre numérique de type IIR, M. Anselme Dewavrin a réussi à démontrer que cet algorithme pouvait tout aussi bien être utilisé pour construire une sinusoïde. Examinez le programme  oscillations_Marcotte_Dewavrin.exe et son code source FreeBASIC : oscillations_Marcotte_Dewavrin.bas. Il faut remarquer que cette méthode comporte la même marge d'erreur que celle de M. Delmotte, ce qui tend à confirmer qu'un éther granuleux et donc "quantique" produit des ondes dont la longueur ou la fréquence doivent varier selon qu'il est comprimé ou dilaté. C'est certainement ce qui se passe dans l'air dans le cas du son, et cela confirme que l'amplification de l'électron est possible à cause de l'effet de lentille qui s'ensuit.

Cette même structure granuleuse oblige provisoirement à considérer le fonctionnement de l'éther à partir des règles de mécanique les plus élémentaires, mais aussi les plus inexplicables. Il est présomptueux d'appliquer des notions comme l'inertie ou l'énergie à l'éther parce qu'elles s'appliquent en réalité à la matière, selon les lois de Newton. Toutefois, l'algorithme de M. Dewavrin (voir plus bas) dérive plutôt de la méthode d'Euler, qui est purement mathématique. Dans un système oscillant, un pendule par exemple, il assimile très clairement l'énergie au sinus et l'inertie au cosinus, ce qui suggère fortement que les lois de Newton ont un lien avec les lois qui régissent les ondes. Voilà un autre indice qui donne à penser que la matière est faite d'ondes.

Je crois fermement qu'un jour, un esprit supérieur arrivera à imaginer un modèle d'éther capable de transmettre des ondes sans pour autant posséder de telles propriétés. Je pressens que nous devrons envisager des hypothèses délirantes, et que la plus délirante de toutes pourrait bien être la bonne. Nous sommes en terrain inconnu, au cœur de cette terra incognita qui figurait sur toutes les cartes romaines, et qui fascinait tant les anciens explorateurs... 

Le fonctionnement de l'éther est mécanique.

Nous sommes plusieurs à travailler sur le "projet Éther Virtuel", comme on le verra plus loin. Parce qu'on peut obtenir des résultats facilement et rapidement en invoquant les lois de Newton et la loi de Hooke appliquées au pendule, on serait tenté de s'en remettre totalement à ces lois. Pourtant, cela conduirait peut-être à des ondes dont le comportement est différent de celui des ondes véritables, qui se propagent d'une manière mécanique dans un éther matériel. C'est qu'il n'existe rien d'autre que l'éther : nous sommes faits d'éther et il serait bon de se rappeler qu'il doit être matériel pour que nous puissions l'être aussi.

Cela peut s'expliquer hors de tout doute par le fait que les lois de Newton sont progressives, en ce sens qu'elles ne s'appliquent pas de manière dite discrète, par étapes successives. Or la méthode d'Euler, convertie par M. Dewavrin pour évaluer le comportement d'un granule, comporte au contraire une marge d'erreur qui dépend d'un pas. On remarque que si la longueur d'une onde est faible comparativement au nombre de granules d'éther impliqués, on obtient un effet quantique qui fait en sorte que le comportement de l'onde en est affecté...

Par ailleurs, le principe de Huygens indique très clairement (voir l'animation ci-dessous) que les ondes accélèrent à l'intérieur de la tache d'Airy, si elle est calculée à partir d'une très grande ouverture relative. C'est vrai en particulier si la source qui donne naissance à ce phénomène atteint un angle de 180°. Voici comment se comporte la tache d'Airy correspondante, calculée selon le principe de Huygens, et observée par le travers (le plan focal est vertical et perpendiculaire à la figure) :

 

La tache d'Airy selon une ouverture de 180°.

La source hémisphérique est située à gauche et les ondes sphériques s'échappent vers la droite.

 

Remarquer comment l'onde accélère subitement en atteignant le centre.

Cette accélération produit une inversion de phase au moment où l'éther est fortement comprimé.

 

Il faut bien observer le comportement du noyau central lorsqu'il traverse le centre. Parce que les ondes latérales provoquent alternativement une forte compression ou une forte dilatation du médium, il s'échappe de lui-même ou il est littéralement expulsé vers la droite à une vitesse supérieure à celle des autres ondes.

Dans un éther quasi-rigide et homogène, la vitesse des ondes ne varie pas. Mais autrement, les granules se trouvent concentrés à l'intérieur des ventres des ondes stationnaires, ce qui signifie que la vitesse des ondes y est supérieure. Dans ce cas, le plan des ondes progressives qui traversent des ondes stationnaires subit une distorsion et ces ondes en sont dispersées. C'est ce qui explique que l'électron est en mesure de subsister en empruntant de l'énergie aux ondes planes qui circulent dans l'éther. D'ailleurs, ce phénomène pourra être vérifié à l'aide d'ondes véritables, le son dans l'air par exemple.

Toutes les lois de la nature sont subordonnées à l'éther, et ces lois dépendent de sa structure. Comme tout en ce monde, l'éther aussi est subordonné à certaines lois, mais ces lois ne s'imposent pas d'une manière évidente. Il faudra les découvrir.

Il semble bien qu'il puisse exister plusieurs configurations, qui produisent des ondes dont le comportement est différent. Il faudra peut-être en examiner plusieurs avant d'identifier celle qui convient le mieux à l'électron. Pour l'instant, je suis enclin à penser que l'éther est tout simplement fait de granules qui se repoussent mutuellement. Il tend donc à prendre de l'expansion, mais cela explique fort bien le phénomène d'amplification de l'électron. En effet, à l'intérieur des ondes stationnaires, le médium est alternativement compressé puis dilaté et la vitesse des ondes progressives dans un tel environnement est donc modifiée selon qu'elles sont en phase ou en opposition de phase.

 

 L'ÉTHER VIRTUEL

Ainsi donc, M. Philippe Delmotte a réussi à modéliser l'éther en tant que milieu élastique. Son algorithme reproduit l'évolution d'une onde dans le temps, en recourant à un processus mécanique et non pas à des formules. Il s'agit précisément de mettre en scène un phénomène ondulatoire quelconque, puis de le laisser évoluer dans le temps sans intervenir.

Il existait déjà des études qui allaient dans le même sens :

http://www.falstad.com/ripple/
http://www.gamedev.net/reference/programming/features/water/ 
http://freespace.virgin.net/hugo.elias/graphics/x_water.htm

Vous noterez que personne ci-dessus ne revendique la paternité de cette invention. M. Delmotte a eu recours aux lois de Newton sur la mécanique en s'inspirant de la méthode de Verlet ; celle-ci est relativement complexe et elle ne produit pas des résultats aussi parfaits. Les applets de M. Falstad en particulier sont très impressionnants, et l'un de mes correspondants a pu vérifier que l'algorithme qu'il utilise ressemble à celui de M. Delmotte, en ce sens qu'il fait la moyenne des quatre pixels voisins, comme celui de M. Marcotte d'ailleurs. Mais il ne suffit pas que l'énergie se propage de proche en proche : encore faut-il que cela produise des ondes. M. Falstad m'a informé en mai 2007 qu'il n'était pas l'auteur de cette méthode. Il ne se souvient plus où il a trouvé le code source dont il s'est inspiré.

Bizarrement, ni les opticiens ni les acousticiens ne semblent informés de cette invention, qui devrait pourtant les intéresser au plus haut point. Comme beaucoup de physiciens, eux non plus ne répondent pas à mes courriers, et en conséquence je suis incapable de les intéresser à ce médium prodigieux...

Le programme de M. Philippe Delmotte.

Voici le programme de M. Philippe Delmotte :

WS2Dv33b.rar

À mon avis, tous les enseignants qui désirent montrer comment les ondes se comportent devraient acquérir ce programme ; tous les étudiants qui souhaitent mieux connaître les ondes devraient le faire également. Il faut un peu de temps pour se familiariser avec les commandes, mais croyez-moi, ce programme constitue une réalisation absolument fantastique.

On peut dire qu'il s'agit d'un laboratoire virtuel. Pour la première fois, les opticiens, les acousticiens, les électroniciens, et tous ceux qui s'intéressent à la physique en général peuvent mettre en scène des ondes virtuelles, selon tout un éventail de situations. Il s'agit ici de la version 2-D. Elle permet de vérifier l'effet Doppler, les interférences, la réflexion, la réfraction, la diffraction de Fresnel, la tache d'Airy, etc., mais uniquement en deux dimensions. La version 3-D suivra éventuellement, mais étant donné l'espace gigantesque à traiter, elle sera nettement plus lente.

Une découverte majeure.

Ce qu'il faut retenir, c'est que ce médium virtuel ou synthétique fait appel à un mécanisme, et que ce mécanisme fonctionne. Il aurait donc pu faire l'objet d'un brevet d'invention.

Désormais, il sera possible d'évaluer le comportement des ondes dans l'éther avec une précision et une efficacité remarquables. Cet éther virtuel remplit l'espace d'un laboratoire virtuel capable de reproduire tous les phénomènes ondulatoires comme s'il s'agissait d'ondes véritables. On pourra en particulier faire des essais avec mon électron mobile. Il faudra emplir ce laboratoire virtuel d'ondes progressives planes, ce qui devrait amplifier les ondes stationnaires de l'électron. On pourra même étudier le comportement de deux de ces électrons mis côte à côte, ce qui devrait démontrer que mon explication de la force de Coulomb par un champ de force fait d'ondes stationnaires est correcte.

Une théorie de l'éther.

Pour mettre au point son algorithme, M. Delmotte a fait appel aux lois de Newton sur l'inertie. Sans en avoir l'air, il réussit aussi à lever le voile sur certaines propriétés de l'éther.

Il constate par exemple que les granules dont il est fait possèdent un état, et aussi une mémoire de leur état antérieur, qui fait en sorte que cet état continue d'évoluer même en l'absence de toute influence. Il s'agit d'une sorte d'inertie. Il postule que chacun de ces points a une influence sur l'état des points voisins. Il note que plus les changements à son état sont importants, plus ils se traduisent par des effets décelables. Si on assimile cet état à la vitesse de chacun de ses points, on peut dire que plus cette vitesse est importante, plus il y a d'énergie. Cela ne signifie pas pour autant qu'il n'y a rien là où il n'y a pas de matière. Il y a des ondes partout, et donc de l'énergie partout. Cela pourrait expliquer la "matière noire", par exemple, en supposant que cette hypothèse soit fondée.

En effet, il est exact que le son, par exemple, se propage grâce à une modification de la pression d'un milieu élastique, disons l'eau, cette pression représentant l'état de l'eau. Les molécules qui se déplacent présentent une accélération dépendant de leur inertie, et donc une vitesse qui est l'équivalent d'une mémoire. Chacune d'elles exerce une influence mécanique sur les molécules voisines, d'où un changement dans leur pression, c'est à dire leur état. 

Je me fais ici son porte-parole (peut-être en insistant plus qu'il ne le souhaite) jusqu'à ce qu'il se décide enfin à réclamer la paternité de ces idées. Sinon, qui lui rendra justice ? Je suppose qu'il l'aurait déjà fait depuis longtemps si les physiciens avaient été disposés à l'écouter. 

Il me semble que cette découverte est vérifiable, qu'elle est raisonnable et qu'elle est relativement simple à comprendre. Ce serait la moindre des choses que le monde scientifique en prenne acte. Étant donné son importance stratégique (qui sera démontrée précisément grâce à elle), ce n'est pas seulement une curiosité, c'est un événement capital.

Un jour, tous les étudiants de physique auront sous la main un programme issu de cette découverte, et qui leur permettra d'étudier non seulement les ondes en général, mais aussi celles de la matière. Ce programme sera universel et incontournable. La science des ondes aura enfin la considération qu'elle mérite. Il faudra la mettre en avant en créant un doctorat et une maîtrise en "physique ondulatoire", avec les étapes correspondantes. Ce sera la nouvelle physique nucléaire.

De toutes façons, les ondes ne sont pas exclusives à l'éther. On pourrait profiter de cette invention pour étudier toutes sortes de phénomènes ondulatoires, l'acoustique d'une salle de spectacle par exemple. Cette invention est utile. Pourquoi la bouder par pur mépris ? Vivement, qu'on reconnaisse sa pertinence, qu'on l'améliore et qu'on s'en serve !

Voyez par exemple comment le programme de M. Delmotte réussit à rendre la diffraction de Fresnel. Il faut réaliser que tout cela se fait automatiquement sans la moindre intervention et sans le moindre calcul autre que le transfert de l'énergie de granule en granule :

  

La diffraction de Fresnel, selon ce que révèle l'Éther Virtuel de Philippe Delmotte.

On a ici une source linéaire droite mesurant 20 longueurs d'onde.

Plus loin à droite, on obtient un diagramme semblable à celui de la tache d'Airy, mais en deux dimensions.

L'Éther Virtuel en 3-D permettra entre autres d'analyser les sources circulaires : laser, sténopé, etc.

Ces programmes en 3-D sont pour l'instant très lents, mais les résultats sont prometteurs !

 

L'algorithme de M. Philippe Delmotte.

J'ai donc entrepris mes propres recherches et j'ai écrit des programmes pour voir s'il existait une autre avenue. J'en suis venu très vite à la conclusion que les ondes obéissent à la loi de Hooke : "telle extension, telle force". Il faut faire en sorte que l'extension et la force soient linéaires : autrement, on obtient des oscillations asynchrones en fonction de l'amplitude. Il en résulterait des ondes anormales, particulièrement en ce qui concerne leur vitesse, qui ne serait pas la même selon la fréquence. Toutefois, on peut envisager différentes configurations, par exemple un éther fortement élastique et compressible, ou pratiquement rigide. Il demeure possible d'introduire une légère anomalie pour justifier entre autres l'amplification de cet électron par effet de lentille. Cela conduit à présumer que l'éther n'est pas parfait, rien n'étant d'ailleurs parfait en ce monde.

J'ai ensuite rapidement écrit d'autres programmes, et en particulier une série sur l'éther. Si la chose vous intéresse, vous pouvez les télécharger ci-dessous dans leur ensemble ou à partir de l'index indiqué. Vous verrez bien qu'il n'y a guère de différence entre les oscillations sans fin d'un seul granule d'éther faisant l'aller et retour entre deux extrêmes comme un pendule et celles d'un grand nombre de granules alignés qui exercent une influence les uns sur les autres. Le calcul est à peine plus complexe. On obtient de cette manière une onde qui se propage le long de l'alignement. Ce calcul peut être adapté à une surface de manière à imiter des vagues sur l'eau (dont le comportement véritable est différent), puis à un espace en trois dimensions pour aboutir enfin à l'éther.

Voici l'adresse du dossier qui contient de nombreux programmes écrits en FreeBASIC et susceptibles de vous intéresser. Ceux qui appartiennent à la suite sur l'éther sont nommés Ether** :

 

programmes/Ether.zip

programmes

programs

 

    

 

Mes anciens programmes étaient rédigés en QuickBASIC, mais grâce aux indications de M. Dewavrin,  j'ai réussi à passer à FreeBASIC en un temps record. Vous pouvez télécharger gratuitement ce nouveau langage de programmation et son éditeur FBIde en cliquant sur l'image de droite ci-dessus.

M. Anselme Dewavrin est un ingénieur qui se spécialise dans les langages de programmation. Il excelle dans les techniques d'optimisation de la vitesse des programmes informatiques. Il m'a avisé qu'il n'avait pas d'objections à ce que je mentionne son nom dans ces pages. C'est ce qui s'appelle faire preuve de courage ; mes correspondants d'envergure reconnaissent de plus en plus souvent que les idées exposées dans ces pages sont défendables, mais la plupart préfèrent conserver l'anonymat pour éviter d'être la risée de leur entourage. Décidément, nous sommes en plein Moyen-âge.

Les images les plus anciennes qui figurent dans ces pages avaient été réalisées en QuickBasic, souvent grâce aux précieuses indications de M. Philippe Delmotte. Mais ce fut au prix d'efforts surhumains. Grâce à M. Dewavrin, après seulement quelques jours d'essais avec FreeBasic, j'arrivais déjà à produire de bien meilleures images, plus rapidement et facilement. FreeBASIC est efficace et beaucoup plus simple à utiliser que le Visual C++ ou le Visual Basic, qui sont des monstres complexes et capricieux. Il permet d'ailleurs d'avoir accès à des fonctionnalités extérieures, en particulier l'assembleur, ce qui peut le rendre aussi rapide que le C++.

Un pur joyau de l'informatique.

M. Delmotte explique le fonctionnement de son algorithme dans son programme :

WS2Dv23.rar

WS2Dv33b.rar

   

Voici ma propre simplification de cet algorithme, pour une seule dimension :

influence(x + 1) = (energie(x) + energie(x + 2) ) / 2 energie(x + 1)

inertie(x) = inertie(x) + influence(x)

energie(x) = energie(x) + inertie(x)

La variable x indique le rang du granule d'éther dans la boucle informatique : For x = 0 to nombre. On remarquera la similitude avec l'équation : sinus = sinus + cosinus montrée plus bas, le sinus étant assimilé à l'énergie et le cosinus à l'inertie. La première ligne calcule l'influence un cran à l'avance pour éviter qu'une modification prématurée de l'énergie d'un seul côté ne vienne en fausser la valeur. Cette influence est divisée par le nombre de granules voisins pour que l'énergie transférée demeure constante. On a ici une seule dimension, donc une corde. Il faut évaluer les quatre granules voisins dans le cas d'une surface, et les six granules voisins dans un espace en trois dimensions, d'où un impressionnant tableau de variables x, y et z traitées dans trois boucles imbriquées.

Comme vous pouvez le constater, cet algorithme est un véritable bijou. Il ne comporte aucun terme correcteur, aucune formule particulière, et même les fonctions sinusoïdales en sont absentes. Le calcul se résume à trois lignes de programme, et il ne fait appel qu'à des opérations élémentaires. Croyez-le ou non, c'est suffisant pour reproduire virtuellement un électron.

Les oscillations.

Il est clair que les ondes présentent des oscillations qui sont apparentées à celles d'un pendule. Ce qui caractérise un pendule, comme l'avait découvert Galilée, c'est qu'il est synchrone. Dans le cas des ondes, cette particularité a pour effet d'uniformiser leur vitesse quelle que soit leur fréquence ou leur amplitude.

Pour les fins du calcul, il faut préférer le pendule de Huygens, car son fonctionnement est élémentaire : la force produite par la tension du ressort alterne avec l'énergie cinétique du rotor, d'où un cycle théoriquement sans fin. En novembre 2005, j'ai simplifié l'algorithme de M. Delmotte pour montrer le fonctionnement du pendule en respectant la loi de Hooke pour qu'il soit synchrone : "Ut tensio sic vis, c'est à dire "telle extension, telle force". C'est la devise de l'École Polytechnique de Montréal, et c'est ce que montre le premier programme de ma série sur l'Éther Virtuel : Ether01.exe et Ether01.bas.

Ce n'est qu'en octobre 2006 que j'ai réalisé que le même algorithme à peine modifié permettait de reproduire une courbe sinusoïdale. Cet algorithme est élémentaire :

inertie = inertie énergie

énergie = énergie + inertie / pas

Voici le programme : Ether01_sinusoide.exe et son code source : Ether01_sinusoide.bas. La longueur d'onde étant affichée en pixels, il faut d'abord établir arbitrairement sa valeur, par exemple : lambda = 100 pixels pour une sinusoïde complète. On peut alors calculer la valeur du pas :

pas = (lambda / (2 * pi)) ^ 2

Je tiens à rappeler que M. Philippe Delmotte a inventé l'Éther Virtuel en Juin 2005. Il s'est inspiré de l'algorithme de Verlet et des formules bien connues de la mécanique classique, basées sur la deuxième loi de Newton (F = ma). Je fus le témoin privilégié de cet événement : pour traiter ses granules d'éther, il faisait intervenir leur position, leur vitesse et leur accélération. Il notait à propos de l'inertie, et je cite, "la mémoire de la matière prend ici tout son sens". L'énergie cinétique peut effectivement être considérée comme de l'énergie mise en mémoire, puisque toute force produit une accélération et donc une certaine vitesse.

J'insiste aussi sur le fait que les lois de Newton peuvent désormais s'expliquer par des ondes. La mécanique ondulatoire indique que les champs de force sont des ondes stationnaires et qu'ils ont une masse. Ils constituent de la matière, c'est à dire de l'énergie pure en conserve selon E = mc^2. Le pendule de Huygens accumule cette énergie dans les champs de force électrostatiques produits par les électrons constituant les atomes de son ressort. Il la restitue ensuite dans le mouvement du rotor sous forme d'ondes de matière comprimées par effet Doppler, d'où un cycle théoriquement sans fin.

C'est pourquoi mon algorithme tel qu'il est énoncé ci-dessus, qui a été amputé de toute influence entre granules, dérive de l'algorithme inventé par M. Delmotte. Il fait appel aux lois de Newton, mais il faut garder à l'esprit que ces lois font intervenir des ondes. 

À l'époque, j'ignorais toutefois que mon algorithme dérivait en réalité de la méthode d'Euler.

M. Anselme Dewavrin et la méthode d'Euler.

Toujours en octobre 2006, soit dès que je l'eus informé que l'algorithme montré ci-dessus permettait de produire une sinusoïde, M. Anselme Dewavrin m'a signalé qu'il existait un équivalent dans la littérature mathématique : la  "méthode d'Euler". Les équations d'Euler étant plus complexes, il a réussi à les simplifier de manière à produire un algorithme pratiquement identique :

sinus = sinus + cosinus / pas

cosinus = cosinus sinus / pas

On remarque que le pas intervient sur les deux équations de l'algorithme de M. Dewavrin ; il est plus simple à obtenir car il correspond à la racine carrée du pas indiqué plus haut :

pas = lambda / (2 * pi)

Toutefois, on peut n'écrire le pas qu'une seule fois à la condition de l'élever au carré, ce qui produit finalement un algorithme identique au mien. L'énergie et l'inertie sont remplacées par le sinus et le cosinus. Si le cosinus est initialisé à 1, on obtient effectivement toute la gamme des sinus et cosinus avec une précision d'autant plus grande que le pas est élevé. Il est donc clair que l'algorithme de M. Dewavrin permet de calculer les fonctions sinusoïdales, tout comme la méthode d'Euler d'ailleurs.

Allant de surprise en surprise, je remarque alors que le cosinus et donc la "mémoire" ou l'inertie indiquée par la courbe rouge du programme Ether04 (code source : Ether04.bas) correspond effectivement à la quadrature de l'onde-mère, et que l'inertie est donc l'équivalent du cosinus. C'est d'autant plus étonnant qu'il s'agit ici d'ondes progressives reproduites selon l'algorithme initial de M. Philippe Delmotte, qui est basé sur la mécanique de Newton.

On est donc ici en présence d'équations identiques. Pourtant, les premières dérivent des lois de Newton alors que les deuxièmes relèvent de la trigonométrie. On peut l'expliquer si les lois de Newton relèvent aussi de la trigonométrie. Or les ondes, de par leur nature sinusoïdale, permettent cette versatilité, cette universalité. Même l'effet Doppler varie de manière sinusoïdale : or l'énergie cinétique s'explique effectivement par la compression des ondes de la matière par effet Doppler. C'est d'autant plus significatif que j'ai aussi démontré que les transformations de Lorentz correspondaient strictement à l'effet Doppler que subit la matière, et à rien d'autre. C'est pourquoi même la Relativité en dépend. Tout concorde, mais à la condition de s'en tenir aux ondes et à rien d'autre.

Cela suggère fortement que la matière et sa mécanique font réellement intervenir des ondes qui subissent l'effet Doppler.  Il ne s’agit pas seulement d’une analogie comme on le prétend actuellement. En physique nucléaire, on préfère parler de "particules messagères de force", alors que selon moi toutes les forces agissent plutôt par des ondes. Il s’agit d’ondes véritables, et il devient urgent de réhabiliter l’éther puisque les ondes véritables exigent la présence d’un médium…

L'éther en trois dimensions.

Dans le cas d'un espace en trois dimensions, qui comportera des milliards de granules, il faudra travailler très fort pour arriver à accélérer les temps de calcul. Tout indique qu'il faudra les paralléliser, comme on le fait pour les prévisions météo, mais il faudra pour cela avoir accès à un ordinateur très puissant conçu à cet effet. Il existe aussi une manière de recourir à un grand nombre d'ordinateurs sur l'Internet pour obtenir des résultats comparables. M. Anselme Dewavrin, qui participe à nos recherches, est un expert dans ce domaine

Cela n'a pas empêché M. Jocelyn Marcotte de réaliser un programme 3-D capable de traiter un cube d'éther comprenant 500 granules de côté, à la condition de disposer d'un ordinateur muni d'une mémoire vive de 2 Go. C'est lui qui a réussi à reproduire mon électron mobile en trois dimensions pour la première fois, comme en témoigne cette animation. Il s'agissait selon moi d'un événement historique qui sera relaté dans tous les manuels de physique du futur. En effet, il faudra désormais revoir toute la physique en fonction de l'électron, car il en est la base incontournable.

Je commence à peine à réaliser que notre médium virtuel pourra être extrêmement utile dans de nombreux domaines. C’était évident pour l’optique et l’acoustique, mais il faut maintenant ajouter l’électronique. Par exemple, les guides d’onde tubulaires ou rectangulaires qui transmettent les courants à très haute fréquence vers le foyer des réflecteurs paraboloïdes sont parcourus par des ondes très spéciales (modes TE, TM, etc.) que notre algorithme peut reproduire avec précision.

C'est la même chose pour un courant VHS, UHF et SHF dans un conducteur coaxial ou bifilaire à section importante. Il est clair que chaque électron libre du métal se comporte exactement comme nos granules d'éther. Les électrons libres se repoussent effectivement en raison inverse du carré de la distance selon la loi de Coulomb. Si la longueur d’onde est très faible (de l’ordre du centimètre ou moins), ils ne se déplacent pas d’une distance significative le long du fil : ils ne font que transmettre une onde comme le font nos granules, en n’effectuant que de légers mouvements de va-et-vient. C'est d'ailleurs la même chose dans le cas de la lumière qui se propage dans un milieu transparent.

L'éther et les vibrations transversales.

On sait qu'Augustin Fresnel a présumé que l'éther était fait de points matériels séparés par des intervalles. Selon lui une telle structure pouvait transmettre des vibrations transversales, ce qui permet d'expliquer la polarisation de la lumière. Quelqu'un aurait démontré à cette époque que la poix en était capable, mais c'est faux. Il faut reconnaître que cette explication n'était pas très vraisemblable ; elle a d'ailleurs fait l'objet de critiques sévères, mais Fresnel s'est entêté.

Il faut donc écarter l'hypothèse des vibrations transversales. Parmi ceux qui sont encore convaincus que la lumière est faite d'ondes et qu'elle est due à une vibration de l'éther, je demeure ainsi le seul à pouvoir expliquer sa polarisation ; ce sont en réalité ses phases qui oscillent transversalement, et cela ne peut être obtenu que par des ondes longitudinales émises par au moins deux émetteurs distincts qui se déplacent faiblement dans un mouvement circulaire ou de va-et-vient.

C'est une chose que n'importe quel chercheur du 19e siècle aurait pu constater et signaler avant qu'Albert Einstein ne vienne mettre le bordel dans toute la physique. Cela nous aurait évité d'avoir à combattre aussi farouchement pour réhabiliter l'éther. La plupart des scientifiques étaient convaincus avec raison qu'un milieu élastique était incapable de transmettre des ondes transversales, et c'est pourquoi l'éther semblait suspect avant même l'expérience de Michelson. Pour l'expliquer, Hendrik A. Lorentz a présenté en 1904 une hypothèse basée sur l'éther qui a conduit Henri Poincaré à énoncer la même année un postulat de Relativité.

J'affirme que la Relativité de Lorentz est exacte. Au contraire, l'éther est absolument incompatible avec la théorie de la Relativité d'Einstein publiée en 1905. Beaucoup plus tard, voulant sans doute sauvegarder la chèvre et le chou, celui-ci reconnaissait pourtant que l'éther demeurait une hypothèse plausible ; mais il insinuait qu'il était inutile s'il n'était pas en mesure de transmettre des vibrations transversales. L'impasse était totale.

Henri Poincaré et l'éther.

Bien qu'il ait mis l'existence de l'éther en doute, d'ailleurs d'une manière ponctuelle et dans un contexte philosophique où la rigueur propre à la physique est souvent mise de côté, Poincaré a toujours affirmé que tout se passe comme s'il existait : « Cette hypothèse est commode pour l'explication des phénomènes », a-t-il écrit dans La science et l'hypothèse. Dans ce même ouvrage, il a aussi repris cette phrase publiée aussi dans La valeur objective de la science :

« On peut dire par exemple que l'éther n'a pas moins de réalité qu'un corps extérieur quelconque... Dire que l'éther existe, c'est dire qu'il y a une parenté naturelle entre tous les phénomènes optiques ».

 Effectivement, dans Sur la dynamique de l'électron, Poincaré fait intervenir clairement l'éther en tant que référentiel fixe, privilégié. Sa vision des choses n'est donc pas la même que celle d'Einstein, mais la Relativité telle que comprise par Henri Poincaré n'est pas la même que celle de Lorentz non plus. En particulier, il n'a pas voulu croire que la matière se contracte réellement.

« L'intelligence repose sur le doute ».

Descartes a écrit « sapientia ». Ce mot latin indique qu'il parlait plus exactement d'une intelligence doublée de sagesse, et non pas uniquement de sagesse comme on l'a souvent traduit. Dans son Discours de la méthode, rédigé en français et non pas en latin comme c'était l'usage à l'époque, il énonçait par ailleurs quatre "préceptes" dont le premier se lisait ainsi :

« Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie, que je ne la connusse évidemment être telle : c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention ; et de ne comprendre rien de plus en mes jugements, que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit, que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute. »

De grâce, cessez de répéter servilement selon la mode actuelle que l'éther n'existe pas. Admettez que ce n'est pas clair dans votre esprit, car vous ne l'avez pas vérifié. Vous devriez vous méfier de ce genre d'attitude, qui incite les esprits faibles à se rallier à l'opinion de la majorité ; tous se comportent alors comme les moutons de Panurge.

C'est grâce à l'éther virtuel que nous pourrons démontrer que la matière est bel et bien faite d'ondes. Nous découvrons aujourd'hui que l'éther ne concerne pas seulement la lumière, mais aussi la matière et toutes les forces de la nature, car il s'agit d'ondes dans tous les cas. On sait bien que les ondes véritables ont besoin d'un médium. Plus que jamais, ces ondes ont besoin de l'éther. Étant donné les enjeux, il serait peut-être temps que vous y regardiez d'un peu plus près. Ne vous y trompez pas : il s'agit de la plus grande découverte scientifique de toute l'histoire de l'humanité, et toute la physique devra être revue de fond en comble.

J'ai démontré depuis longtemps que le principe de Huygens permettait de vérifier le comportement des ondes d'une manière extrêmement fiable. Mais désormais, grâce à l'éther virtuel, l'étude des ondes sera à la portée de chacun. Tous pourront observer le comportement de  mon électron mobile, et ils en tireront les conclusions qui s'imposent.

Suivez les conseils de Descartes. Cultivez le doute. Faites preuve d'intelligence et de sagesse. Vérifiez tout ceci, si vous en êtes capables. Plus vous vous entêterez à le nier sans le vérifier, plus votre honte sera grande lorsque la vérité éclatera au grand jour.

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Dernière mise à jour le 09-09-09.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.