L'OPTIQUE DU MOUVEMENT

La lumière ne peut être réfléchie correctement sur la lame séparatrice de l'interféromètre de Michelson que s'il se contracte.

Tous les phénomènes physiques, qu'ils soient matériels, mécaniques, optiques ou radioélectriques, sont assujettis aux transformations de Lorentz.

Ils présentent une contraction sur l'axe du déplacement, un ralentissement de la fréquence d'émission et une avance de phase à l'arrière.

Dans tous les cas, il s'agit purement et simplement d'un effet Doppler.

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La mécanique du mouvement.

Si le mouvement intervient, la mécanique de la matière en est sérieusement affectée et il importe de savoir comment et pourquoi. Pour fixer les idées, il s'agit de définir de quelle manière les transformations de Lorentz, particulièrement la contraction des objets, modifient les lois de la physique.

Avant de parler d'optique du mouvement, il est donc essentiel de bien évaluer de quelle manière se comporteront les différents éléments matériels qui constituent les systèmes optiques. Par exemple, lorsqu'un miroir plan qui se déplace à grande vitesse réfléchit la lumière transversalement, le faisceau réfléchi est forcément plus étroit puisque ce miroir se contracte.

Ce sera aussi le cas d'un réflecteur paraboloïde, d'une lentille, d'un prisme, etc. Bien évidemment, puisque l'interféromètre de Michelson se contracte sur l'axe du déplacement, sa lame séparatrice se contracte également. L'angle d'inclinaison de la lame étant au départ de 45°, il s'en trouve modifié. On aurait pu craindre que dans ces conditions, le faisceau lumineux ne soit plus dévié selon un angle constant de 90°.

Nous disposons aujourd'hui de deux nouveaux outils.

Or les vérifications à l'aide du médium virtuel Delmotte-Marcotte indiquent de manière spectaculaire que le faisceau lumineux sera réfléchi correctement à la condition que la contraction ait lieu. Comme le pensait Lorentz, c'est précisément à cause de cette contraction que l'interféromètre de Michelson ne peut plus mettre le déplacement de l'éther en évidence. Désormais, grâce à cette toute nouvelle science qu'est l'optique du mouvement, nous en avons la preuve.

Ce médium virtuel a été inventé par M. Philippe Delmotte en juin 2005. L'algorithme mis au point par M. Jocelyn Marcotte en janvier 2006 est encore plus simple:

passé(x) = présent(x)

présent(x) = tendance(x)

tendance(x) = présent(x 1) + présent(x + 1) passé(x)

Je vous mets au défi de retracer un algorithme aussi simple qu'on ait mis au point avant juin 2005. De nombreux lecteurs ont tenté de m'impressionner en affirmant: "On savait ça depuis longtemps". Pourtant, tous les modèles qu'ils m'ont soumis étaient non seulement plus complexes, mais ils présentaient des défauts graves qui faisaient en sorte que l'énergie n'était pas transmise indéfiniment sans anomalies et sans pertes. Le seul autre algorithme digne d'intérêt est celui de M. Walter Fentd mais ce dernier m'a affirmé qu'il l'a trouvé sur l'Internet et qu'il ignore qui en est l'auteur. De plus, je connaissais le site de M. Fendt bien avant juin 2005. Il proposait à cette époque de nombreuses expériences d'optique mais pas les applets écrits en Java qu'on y trouve aujourd'hui et qui montrent des ondes qui se propagent correctement. Jusqu'à preuve du contraire, son algorithme dérive de celui de M. Delmotte, d'ailleurs en plus complexe, et il est postérieur à juin 2005.

Il s'agit d'un outil remarquable, et pourtant on tarde malheureusement beaucoup à s'y intéresser. C'est un laboratoire très efficace qui nous permet d'étudier comment la lumière et les ondes radio doivent se comporter si le dispositif émetteur est en mouvement, et donc en présence de l'effet Doppler. Désormais, puisque nous avons déjà obtenu des résultats concluants, nous pouvons affirmer que la contraction de la matière doit se produire. Ce n'est plus une hypothèse, c'est une condition essentielle pour que tous les phénomènes optiques et radioélectriques continuent de se dérouler d'une manière cohérente malgré l'effet Doppler. En particulier, le télescope spatial Hubble doit forcément se contracter d'une fraction de millimètre puisqu'il arrive à capter des images d'une très grande précision. Il est vrai que c'est de notre point de vue, mais les démonstrations présentées plus loin indiquent que la Relativité selon Lorentz se calcule d'une manière parfaitement logique. Il n'y a plus de paradoxes.

Le médium virtuel et le traitement des réflexions.

Peu après l'invention de son médium virtuel, M. Philippe Delmotte a mis au point une méthode permettant d'éliminer les réflexions nuisibles. Puisque l'énergie s'y propage normalement sans pertes, il a dû trouver une manière de l'amortir sur les quatre côtés de la surface. Autrement, elle y est réfléchie et cela nuit à la qualité des expériences. Il s'agit de définir une zone-tampon dans laquelle on ajoute un coefficient d'amortissement à l'algorithme, et qu'il vaut mieux ne pas afficher. La largeur nécessaire est proportionnelle à longueur d'onde et il faut procéder d'une manière exponentielle, très faiblement d'abord et beaucoup plus radicalement ensuite, tout près des côtés. J'ai moi-même mis au point une méthode qui permet d'éliminer les réflexions en une seule opération mais elle ne fonctionne que si la position de la source est connue.

La présence de cette zone-tampon a sensiblement ralenti les performances de nos premiers programmes. Pourtant, à mesure que les ordinateurs deviendront plus rapides et que nous arriverons à mieux gérer le processeur et la carte graphique, nous arriverons à augmenter notablement la surface utile de sorte que la surface relative de cette zone-tampon deviendra négligeable. M. Marcotte est parvenu à programmer un médium à trois dimensions suffisant pour mettre en scène mon électron mobile (je soutiens que ce fut un événement historique) mais il semble que pour l'instant, un médium à trois dimensions suffisamment grand et efficace soit hors de notre portée. Cela requiert énormément de mémoire vive et de temps. Seuls des calculs en parallèle à l'aide d'un réseau d'ordinateurs ou d'un superordinateur pourraient donner des résultats satisfaisants. Ce ne sera apparemment pas suffisant pour assurer l'amplification de l'électron puisqu'il faudra aussi mettre au point un algorithme capable de simuler le comportement d'un médium compressible.

Je suis l'auteur d'un ouvrage intitulé "Optique des Miroirs". Je me suis donc fait un point d'honneur de programmer des miroirs plans, paraboliques, elliptiques ainsi que des miroirs semi-transparents qu'on puisse ensuite déplacer à travers ce médium virtuel. Je dois dire que je ne m'attendais pas à rencontrer autant de difficultés, surtout lorsque j'ai entrepris de d'obtenir à volonté une réflexion dure ou une réflexion douce (molle), au choix.

reflexions.bas    reflexions.exe

WaveMechanics05_Reflections.bas    WaveMechanics05_Reflections.exe

Vous trouverez plus loin les programmes qui m'ont permis de reproduire le comportement de la lumière dans l'interféromètre de Michelson ou celui qui montre l'aberration des étoiles de Bradley. Vous verrez que le fait de déplacer ces miroirs à travers le médium provoque parfois des artéfacts qu'il faut corriger de différentes manières.

Le programme suivant permet d'observer comment différents miroirs (plans, dièdres, paraboliques, etc.) réfléchissent les ondes aussi bien à l'émission qu'à la réception. Je pense qu'il est hautement instructif pour tous ceux qui s'intéressent à l'optique, à l'acoustique ou à la radioélectricité. Je dirais même qu'un programme de ce genre leur sera indispensable dans le futur : ils ne pourront tout simplement plus s'en passer. On a même le choix du type de réflexion : dure ou douce.

WaveMechanics05.bas    WaveMechanics05.exe

Le Scanner du Temps.

Mais ce n'est pas tout. Il est aussi possible de contre-vérifier ces résultats car j'ai mis au point en mars 2004 un dispositif que j'ai appelé le Scanner du Temps.

Il est bien évident qu'un astronaute orbitant dans un satellite doit s'attendre à ce que les ondes radio qu'il émet subissent l'effet Doppler. Le problème, c'est qu'il est tout à fait incapable de le mettre en évidence et qu'il observe plutôt un effet Doppler dans les ondes émises à partir du sol. En y réfléchissant bien, on finit par comprendre que tout ce qu'il observe à l'avant de lui a eu lieu avant ce qu'il observe à l'arrière, pour une même distance. Comparativement à lui, les ondes qui se propagent vers l'avant sont en effet plus lentes que celles qui se propagent vers l'arrière, soit selon le rapport des longueurs d'onde :

R = (1 + bêta) / (1 bêta)

La vitesse normalisée bêta est égale à v / c. Fondamentalement, l'effet Doppler introduit une distorsion qui correspond aux transformations de Lorentz. Il en ressort qu'un astronaute orbitant dans un satellite ne constate aucun effet Doppler justement parce que la correction se fait automatiquement. Le but du Scanner du Temps est de rétablir la simultanéité des événements de la même manière. Puisque les faits qui se sont déroulés à l'arrière sont observés en retard, il suffit d'effectuer un balayage de la scène en commençant par la partie arrière, de sorte que le balayage à l'avant aura lieu plus tard de manière à compenser. On trouve que la vitesse de balayage Vb doit correspondre à la vitesse de l'onde de phase, soit Vb = 1 / bêta si elle est mesurée en secondes-lumière par seconde. On trouve aussi que l'image obtenue doit être contractée selon le facteur de contraction de Lorentz : g = sqr(1 bêta^2), ce qu'on obtient en ralentissant la vitesse d'impression Vi selon ce facteur : Vi = g / bêta.

C'est ainsi que le Scanner du Temps permet de montrer comment un observateur en mouvement devrait percevoir les phénomènes optiques qui se déroulent autour de lui. Même une chose aussi complexe que l'aberration des étoiles de Bradley peut être reconstituée telle qu'elle nous apparaît :

Bradley_Aberration.5c_Scan.mkv

Cette vidéo ne peut laisser personne indifférent puisqu'elle explique la Relativité à elle seule. On voit bien que la simultanéité apparente du moment où les deux foyers se forment est rétablie, de même que la symétrie des paraboles (qui sont faites d'ondes !) et celle des ondes qui y sont réfléchies. Ce qui est remarquable, c'est que l'une des petites paraboles (bêta = 0,2227) est moins contractée que l'observateur, la source et la grande parabole (bêta = 0,5176), alors que l'autre  (bêta = 0,7257) l'est davantage. Pourtant, cet observateur a l'impression que ces deux paraboles se déplacent à la même vitesse, mais en sens opposé. C'est pourquoi leur contraction est la même selon lui. Tout cela est conforme aux observations, l'aberration des étoiles de Bradley étant en effet parfaitement symétrique malgré le déplacement présumé du soleil dans la galaxie. Cela confirme que le Scanner du Temps reproduit simplement les transformations de Lorentz.

De plus, Poincaré ayant montré que les équations de Lorentz sont réversibles, les effets du Scanner le sont également. Il suffit d'effectuer le balayage dans l'autre sens. Dans ce cas, au lieu de corriger l'effet Doppler, on peut le provoquer comme ceci :

   

L'effet Doppler selon Lorentz.

Il ne s'agit pas de l'effet Doppler normal.

L'absence de contraction transversale vis-à-vis la source indique que la fréquence est plus lente.

   

La matière se comporte comme une onde.

La matière est faite d'ondes et c'est donc en soi un phénomène optique. Si les opticiens arrêtaient de parler de photons pour se concentrer sur l'étude des ondes, ils se rendraient compte qu'ils sont aux première loges pour étudier la matière. S'ils enlevaient leurs œillères, cela ferait d'eux ipso facto des physiciens nucléaires. Ils auraient pu depuis longtemps faire le lien entre la diffraction de Fresnel, la tache d'Airy et la structure de la matière. Après tout, l'électron n'est rien d'autre qu'une tache d'Airy stationnaire. Le nombre de Fresnel en particulier, qui est un entier, en dit long sur les quanta d'énergie et sur les couches atomiques. Le seul fait qu'ils refusent obstinément d'avoir recours au médium virtuel Delmotte-Marcotte en dit tout aussi long sur leur étroitesse d'esprit...

Le Scanner du Temps peut donc finalement reconstituer comment une structure au repos devrait se comporter si elle se déplaçait à grande vitesse, peu importe la vitesse propre de chacun de ses éléments. Il peut donc prendre la roue dentée montrée à gauche, dont le centre est au repos, et la transformer en celle de droite, dont le centre se déplace à 86,6% de la vitesse de la lumière. Inversement, il peut prendre la roue transformée montrée à droite et la remettre au repos comme elle est montrée à gauche :

   

Les transformations de Lorentz dans toute leur splendeur.

   

L'optique du mouvement et l'effet Doppler.

On peut se demander comment il se fait que tant de physiciens depuis un siècle aient osé parler de la Relativité, c'est à dire d'ondes en présence de mouvement, sans jamais faire intervenir l'effet Doppler. On sait bien pourtant qu'il est inévitable.

C'est d'autant plus navrant qu'il n'y avait rien d'autre à considérer. J'ai montré à la page sur l'effet Doppler que les transformations de Lorentz ne sont rien d'autre et rien de plus que la formulation mathématique d'un effet Doppler très particulier qui se caractérise par un ralentissement de la fréquence. C'est ce qui explique que la longueur d'onde ne varie jamais sur un axe transversal, alors qu'elle y subit normalement une contraction selon le facteur g. Puisque la matière est faite d'ondes, elle ne se contracte donc jamais transversalement :

y' = y

z' = z

Cet effet Doppler avec ralentissement de la fréquence est connu sous le nom "d'effet Doppler relativiste", mais comme il va bien au delà de la Relativité, il vaudrait mieux parler de l'effet Doppler de Lorentz. Il faut savoir que la lumière et les ondes radio subissent systématiquement cet effet Doppler très particulier même si l'émetteur se déplace à des vitesses trop lentes pour être qualifiées de "relativistes". Par exemple, un laser qu'on place en orbite émet sur un fréquence très légèrement plus lente, et il présente donc un "redshift" pratiquement indétectable, mais réel, qui s'ajoute à l'effet Doppler normal. Pour la même raison, une galaxie lointaine qui s'éloigne de nous à la moitié de la vitesse de la lumière présente un redshift selon 1 + bêta mais il se produit en plus un ralentissement de la fréquence selon le facteur g, soit 0,866. Le redshift total vaut donc : R = (1 + bêta) / g = 1,732 fois la longueur d'onde originale, de sorte que même le bleu à 0,00045 mm émis par cette galaxie est observé par nous à la limite de l'infrarouge (0,00078 mm). Au lieu de parler de "l'expansion de l'univers" pour expliquer ce résultat, les astronomes devraient donc invoquer plus justement l'effet Doppler de Lorentz, par respect le plus élémentaire pour ce grand découvreur. Sachent cela, on peut facilement déterminer la vitesse de la galaxie : 

bêta = 1 2 / (R 2 + 1)

bêta = 1 2 / (1,732 2 + 1) = 0,5

D'une part, l'effet Doppler des ondes émises par les satellites est très perceptible et mesurable pour un observateur posté sur terre. Mais d'autre part, plutôt que de parler de Relativité, il importe d'expliquer pourquoi des observateurs éventuels postés dans ces satellites sont incapables de détecter le moindre effet Doppler dans les ondes qu'ils sont en train d'émettre. Ces observateurs sont en effet confrontés à l'effet Sagnac, en particulier si de nombreux satellites orbitent sur la même trajectoire l'un à la suite de l'autre. Après avoir tenté de synchroniser leurs horloges de l'un à l'autre, ils sont forcés d'admettre que l'heure du dernier observateur qui a réalisé cette procédure, à la jonction de la circonférence, ne peut jamais correspondre à celle du premier et qui le précède immédiatement. C'est pourquoi le fait qu'il existe bel et bien un effet Doppler n'est pas discutable. Ils en ont la preuve même s'ils ne le perçoivent pas. Dans ces conditions, au lieu de recourir à des préceptes fumeux, vaporeux et ratoureux, il ne leur reste plus qu'à refaire les calculs intelligemment dans le but de comprendre pourquoi les choses se passent de cette manière. Or ces calculs correspondent parfaitement à ceux qui ont été proposés par Lorentz.

On est forcé d'admettre que non seulement chaque point de la surface de la terre se déplace comparativement au centre de la terre, mais que la terre elle-même se déplace autour du soleil, lequel se déplace aussi autour du centre de la galaxie. On a compris depuis longtemps qu'il est essentiel de régler les horloges sur l'heure sidérale pour faire face à cette difficulté. Mais on a aussi compris une subtilité qui est absolument incompatible avec la Relativité d'Einstein : même si elle est en mouvement, c'est la surface de la terre qui constitue le référentiel privilégié, celui qui permet d'effectuer des mesures et des calculs d'une grande précision. Et ça fonctionne...

Selon Lorentz, dans l'absolu, il ne peut exister qu'un seul référentiel. Il n'est pas galiléen, il est cartésien, et il est au repos comparativement à l'éther. Toutefois, ce repos absolu est invérifiable. Ce qui est plus grave, c'est que Lorentz n'a jamais pris la peine d'élaborer une véritable théorie de la Relativité basée sur sa conviction que la matière subit réellement ses fameuses transformations. Je me suis donc permis d'en rédiger une version provisoire, qu'il faudra revoir avec plus de détails et de rigueur. Il en ressort qu'à défaut de connaître ce repos absolu qui fait référence à l'éther, il demeure essentiel de définir un référentiel privilégié qui permettra à tous d'obtenir des observations qui concordent, peu importe leur vitesse respective. C'est bien ce référentiel privilégié qui caractérise la Relativité dite Lorentzienne.

   

L'effet Doppler selon Lorentz pour un émetteur qui se déplace à 80% de la vitesse de la lumière.

On observe que la longueur d'onde demeure constante sur l'axe transversal.

Pour que ce soit possible, il faut que la fréquence ralentisse à 60% de la fréquence d'un émetteur au repos identique .

Voici le programme qui a produit cette image :

Doppler_Voigt_transformations.bas    Doppler_Voigt_transformations.exe

   

Ce programme fait la preuve que les équations de Lorentz n'ont pas d'autre utilité que de provoquer un effet Doppler ou de le corriger. Si personne ne veut le reconnaître dans le monde scientifique, c'est vraiment parce qu'on s'y traîne les pieds. J'ai pris la peine de conserver la constante de Voigt pour montrer que les transformations de Lorentz correspondent à k = 1 (c'est la seule véritable trouvaille de Lorentz !) de telle manière qu'elle peut être éliminée des équations de Woldemar Voigt indiquées dans l'image ci-dessus. Je précise que les équations de Voigt présentaient des erreurs et que j'ai dû aussi les inverser de manière à attribuer les variables x et t au référentiel privilégié, qui est présumé (mais qui n'est pas) au repos. Le programme peut ainsi reproduire aussi l'effet Doppler normal, qui provoque une contraction de la longueur d'onde sur les axes orthogonaux y et z.

Voilà donc une évidence qu'il importe de réaliser d'abord et avant tout : en optique du mouvement, il est forcément question de l'effet Doppler. Ce qu'on ignorait, c'est que la matière elle-même est sujette à l'effet Doppler puisqu'elle est faite d'ondes. La matière et toutes les forces qui président aux phénomènes physiques, y compris les phénomènes optiques, sont donc aussi sujets aux transformations de Lorentz.

   

   

LA DIFFRACTION DE FRESNEL ET LE MOUVEMENT

Une source émettrice circulaire équiphasée produit le diagramme de rayonnement bien connu caractérisé par un réseau de diffraction typique appelé "diffraction de Fresnel". À grande distance, on parlerait plutôt de la "diffraction de Fraunhofer", qu'on peut appeler plus simplement la tache d'Airy. Une source linéaire produit sensiblement le même réseau de diffraction, avec la différence qu'il est présent à la fois à l'arrière et à l'avant de la source.

   

La diffraction de Fresnel dans un espace en trois dimensions.

À droite, la diffraction de Fraunhofer montre une tache d'Airy en voie de formation.

Plus bas, on montrera plutôt une source linéaire dans un espace en deux dimensions.

   

Les réseaux de diffraction se conforment aux transformations de Lorentz.

Lorentz a montré qu'il était impossible pour un observateur en mouvement de détecter sa vitesse absolue à travers l'éther à la condition que lui-même et tout ce qui se meut avec lui subissent trois transformations.

1 Tout se contracte sur l'axe du déplacement x.

2 Tous les phénomènes physiques se déroulent plus lentement, de sorte que la fréquence d'un émetteur ralentit.

3 Les heures ou encore la période des ondes sont en avance à l'arrière d'un référentiel.

Ci-dessous, le système se déplace vers la droite à la moitié de la vitesse de la lumière : bêta = 0,5. On voit que le réseau de diffraction se contracte effectivement selon les prévisions de Lorentz, soit selon le facteur g = sqr(1 – bêta^2). Pourtant, l'observateur qui se déplace dans le même référentiel est incapable de s'en rendre compte parce qu'il est lui-même contracté. Il est incapable de détecter l'effet Doppler. Il ne peut pas se rendre compte non plus que la fréquence a ralenti selon ce même facteur g parce que tout dans son référentiel a ralenti dans les mêmes proportions. Et enfin, comme on le montre un peu plus bas, il est incapable de remarquer que les ondes qui se propagent par le travers sont inclinées parce que la lumière qui se propage vers l'avant met plus de temps à parcourir une certaine distance. Cette différence de vitesse annule exactement le décalage horaire avec pour résultat que la période des ondes semble finalement la même tout le long de l'axe du déplacement.

Ce qu'il y a de remarquable, c'est que le réseau de diffraction présente exactement les mêmes interférences à l'avant et à l'arrière de la source linéaire malgré le fait que la longueur d'onde est trois fois plus courte à l'avant qu'à l'arrière, soit selon :

R = (1 + bêta) / (1 bêta)

   

La diffraction de Fresnel est assujettie aux transformations de Lorentz.

La source linéaire inférieure est montrée au repos pour fins de comparaison.

La source linéaire supérieure se déplace vers la droite à la moitié de la vitesse de la lumière : bêta = 0,5.

Malgré l'effet Doppler, la structure du réseau de diffraction demeure identique à l'avant et à l'arrière.

On observe que cette structure se contracte selon le facteur de contraction de Lorentz : g = sqr(1 bêta ^ 2)

Voici le programme qui a produit ces images :

Fresnel_Diffraction_Doppler.bas    Fresnel_Diffraction_Doppler.exe

   

Ci-dessous, j'ai dû montrer comment les ondes sont réfléchies sur une parabole car certains lecteurs n'appréciaient pas que j'introduise délibérément une rotation de phase le long de la source linéaire. Cela pouvait en effet ressembler à une intervention astucieuse mais injustifiée, une espèce de "Deus ex machina". Grâce à la parabole, la démonstration est désormais sans reproche puisque cette rotation de phase s'effectue automatiquement à cause de l'effet Doppler.

Sur l'image de droite, on voit que les ondes réfléchies par la parabole s'inclinent d'un angle thêta = arc sin(bêta) = 30° de manière à suivre le système. Cela produit finalement un faisceau lumineux bien aligné sur un axe orthogonal, ce dernier étant toutefois mobile tout comme l'émetteur et la parabole. On peut parler d'un sillage, mais d'un type très particulier.

Encore une fois, un observateur qui est confronté à ce phénomène se trouve incapable de détecter sa vitesse absolue à travers l'éther parce qu'il est lui-même contracté de la même manière que le réseau de diffraction. Cette contraction est attribuable au fait que la parabole elle-même est contractée sur l'axe du déplacement x.

   

À gauche, les ondes sont réfléchies par une parabole et le faisceau lumineux présente la diffraction de Fresnel typique.

À droite, la parabole et la source qui se situe à son foyer se déplacent par le travers à la moitié de la vitesse de la lumière.

La parabole se contracte selon les prévisions de Lorentz de sorte que le faisceau lumineux devient plus étroit sur l'axe du déplacement x.

Toutefois, la longueur du réseau de diffraction n'est pas modifiée sur les axes orthogonaux conformément aux prévisions de Lorentz : y' = y; z' = z.

On observe aussi que les ondes s'inclinent selon l'angle thêta = arc sin(v / c) = 30° de manière à suivre constamment l'émetteur et la parabole.

Voici le programme qui a produit ces images : Parabola_Transverse_Doppler.bas    Parabola_Transverse_Doppler.exe

J'ai aussi réalisé des vidéos qui vous permettront de mieux observer ce phénomène :

Parabola_Transverse_Stationary.mkv

Parabola_Transverse_Doppler.mkv

   

LE MOUVEMENT ET LA CONTRACTION DES ANGLES

Puisque selon Lorentz tout se contracte sur l'axe du déplacement, c'est aussi le cas des angles. C'est ce qu'on peut observer dans l'illustration montrée ci-dessous. Le médium virtuel de MM. Delmotte et Marcotte montre clairement que dans l'absolu, l'angle du rayon réfléchi n'est pas nécessairement égal à celui du rayon incident.

Toutefois, cette loi d'optique bien connue demeure pertinente à la condition d'effectuer la correction. Cela permet de prévoir sans difficulté quel direction prendra le rayon réfléchi. Comme c'est le cas pour les lois de Newton, ce principe est sauf à la condition de définir le référentiel privilégié où il s'appliquera. Le Scanner du Temps s'avère l'outil idéal pour effectuer cette correction car il permet d'annuler l'effet Doppler par la même occasion.

   

Le rapporteur d'angle contracté selon Lorentz.

   

L'INTERFÉROMÈTRE DE MICHELSON

Depuis la rédaction de la page qui traite de l'interféromètre de Michelson, j'ai réalisé de nouvelles vidéos. Elles sont vraiment spectaculaires, et les résultats sont bien évidemment en faveur de Lorentz :

Michelson_Interferometer.5c.mkv

Michelson_Interferometer.7c.mkv

Michelson_Interferometer_Stationary.mkv

Michelson_Interferometer_No_Contraction.mkv

Voici le programme FreeBasic que j'ai écrit pour obtenir ces images :

Michelson_Interferometer.5c.bas

Michelson_Interferometer.5c.exe

   

L'angle de la lame : un argument spectaculaire et pourtant méconnu.

Ces vidéos montrent en particulier qu'il est nécessaire que l'angle de sa lame séparatrice soit modifié pour que les deux faisceaux lumineux fusionnent en un seul après un deuxième traitement par cette lame. Il s'agit d'une confirmation spectaculaire que les transformations de Lorentz ont réellement lieu.

D'une part l'interféromètre de Michelson se contracte, ce qui annule la différence de vitesse des ondes. D'autre part l'angle de la lame séparatrice est modifié de manière à corriger l'aberration angulaire, ce qui permet aux deux faisceaux lumineux de se rejoindre exactement au même endroit.

C'est très clair, l'appareil ne peut rien détecter parce qu'il se contracte. Des centaines d'auteurs, souvent parmi les plus "respectables", affirment sans sourciller que cette expérience a permis de démontrer que l'éther n'existait pas. Ces gens sont des moutons de Panurge, les pires qui soient. Ils croient aveuglément tout ce qu'on leur raconte au lieu de douter de tout et de tout vérifier selon le conseil de Descartes : « Dubium sapientiae initium » : l'intelligence (ou la sagesse) repose sur le doute. 

   

LE MOUVEMENT ET L'ABERRATION DES ÉTOILES DE BRADLEY

J'ai même réussi à reproduire l'aberration des étoiles en tenant compte de l'effet Doppler. Encore une fois, les résultats sont en faveur de l'éther. Ce phénomène couplé aux résultats tout aussi paradoxaux de l'expérience de Fizeau avait donné du fil à retordre à Augustin Fresnel au point de le conduire à suggérer que l'éther devait traverser les matériaux transparents en fonction de leur indice de réfraction. Même le très respectable astronome anglais Sir Airy était tombé dans le panneau en faisant construire un télescope rempli d'eau, toujours sans résultats concluants. On sait qu'en plus du problème de l'interféromètre de Michelson, tous ces phénomènes étaient difficilement explicables à cause du déplacement présumé de l'éther. À l'époque, les explications de Lorentz faisaient défaut et l'on ne disposait pas des outils pour vérifier un phénomène aussi complexe.

Mais aujourd'hui, les résultats confirment que, du point de vue d'un observateur mobile, tout semble se passer normalement malgré le déplacement des émetteurs et des récepteurs, avec ou sans parabole, à travers un éther toujours parfaitement légitime.

Et répétons-le, c'est à la condition que les objets, en particulier les paraboles, se contractent. Les images montrés ci-dessous sont très claires à ce propos. Elles montrent comment des ondes courbées subissant l'effet Doppler sont réfléchies sur une parabole et deviennent des ondes planes. Elles s'inclinent selon l'angle thêta = arc sin (v/c). Elles sont réfléchies sur un miroir plan en respectant l'onde de phase, là où le "temps local"  t' selon Lorentz ne varie pas. Elles reviennent vers la parabole et sont de nouveau converties en ondes courbées convergentes qui produisent finalement une tache d'Airy classique bien nette, sous réserve qu'elle est contractée et affectée de ce fameux temps local, conformément à l'onde de phase. Manifestement, Lorentz avait raison; c'est un fait, ce n'est plus discutable...

Bradley_Aberration_Plain.5c.mkv

Bradley_Aberration_Plain_Stationary.mkv

Le programme :

Bradley_Aberration_Plain.5c.bas

Bradley_Aberration_Plain.5c.exe

Il faut aussi que la fréquence de l'émetteur ralentisse de telle manière que la longueur d'onde sur les axes orthogonaux y et z ne subisse plus de contraction. Ci-dessous, j'ai voulu montrer comment la parallaxe s'exerce dans un référentiel en mouvement, puisque c'est en réalité la parallaxe que Bradley cherchait à mettre en évidence. Les opticiens savent qu'une parabole produit de la coma et de l'astigmatisme si l'image ne se forme pas sur l'axe (et même de l'aberration de sphéricité si l'objet n'est pas situé à l'infini). Ils verront que tout se passe quand même tel que prévu malgré l'effet Doppler. Et répétons-le une fois de plus, la contraction des paraboles doit intervenir, y compris la distance qui sépare celles-ci !

Bradley_Aberration_Parallax.5c.mkv

Bradley_Aberration_Parallax_Stationary.mkv

On remarquera en particulier que les deux foyers se forment à des instants différents, en conformité avec l'onde de phase et les heures locales prévues par Lorentz et Poincaré. Voici le programme :

Bradley_Aberration_Parallax.bas

Bradley_Aberration_Parallax.exe

   

La Relativité n'est pas en cause.

Ici, on ne parle pas de Relativité, on parle de mécanique ondulatoire. On parle d'optique du mouvement. Après tout, nous devons aujourd'hui composer avec les satellites GPS qui pourront mesurer les distances avec une précision sans cesse accrue. Il devient clair que la parabole de leur émetteur, s'il y en a une, doit se contracter pour continuer de réfléchir les ondes correctement, car ces ondes sont manifestement affectées de l'effet Doppler, qui est très mesurable. On aura beau affirmer que ce satellite possède son propre temps et son propre espace, ce sont tout de même nos mesures sur terre qu'il faut privilégier si nous souhaitons faire encore mieux. Il est très important que les horloges de ces satellites soient accordées sur notre temps à nous (le temps sidéral, en fait) coûte que coûte. Il faut éviter de les synchroniser par signaux radio émis de l'un à l'autre, puisque nous savons que ceci aboutit à des heures différentes. Nous savons qu'un effet Sagnac doit se produire. Nous sommes en face strictement d'un problème de mécanique impliquant une contraction des longueurs, un décalage horaire et des horloges plus lentes. Pas de Relativité.

Bien évidemment, la terre n'est pas au repos absolu dans l'éther ; néanmoins, il faut d'abord établir comment les choses se passeraient si tel était le cas. C'est pour cette raison que ceux qui travaillent sur ces projets, que ce soit le modèle européen ou américain, devraient s'emparer de ce médium virtuel mis au point par MM. Delmotte et Marcotte. Dans les Universités, on dispose de moyens que nous n'avons pas. Le langage C actuel est très efficace sur le processeur et les ordinateurs sont munis de cartes graphiques remarquablement élaborées. À la limite, on peut recourir à tout un réseau d'ordinateurs en parallèle ou mieux, à un superordinateur. Il est donc très possible de réaliser des modèles plus grands qui seraient capables de montrer comment les choses se passent avec une très grande précision.

Ensuite, il suffira de considérer que les résultats semblent identiques même si la terre se déplace, puisqu'il devient évident que les phénomènes optiques en particulier continuent de demeurer cohérents quelle que soit la vitesse réelle d'un système. Il est très clair qu'un observateur posté dans ce satellite doit reconnaître qu'il tourne autour de la terre et que sa vitesse ne peut pas être nulle. Il s'attend donc à ce que les ondes radio qu'il transmet à la terre subissent l'effet Doppler. Et puisqu'il est néanmoins incapable d'en détecter la moindre trace, il ne lui reste plus qu'à en trouver la cause.

Nous sommes ici au cœur du problème.

Henri Poincaré a écrit (Électricité et Optique, 1901) à propos de la contraction des objets proposée par Lorentz :

« Cette étrange propriété semblerait un véritable "coup de pouce" donné par la nature  pour éviter que le mouvement absolu de la terre puisse être révélé par les phénomènes optiques. Cela ne saurait me satisfaire...».

Eh bien ! il avait tort. Mais il avait pourtant d'excellentes raisons de s'inquiéter des apparentes divagations de son ami. Personnellement, je dirais même que cette "étrange" propriété, puisqu'il s'y ajoute un décalage horaire et un ralentissement des phénomènes périodiques, s'apparente plus à un véritable complot. Le piège était si parfait que même Lorentz n'a pas su le déjouer. Il a fini par abandonner son hypothèse initiale et il parlait plus tard de son « échec » (failure) sans se douter que cette hypothèse était pourtant la bonne. Mais aujourd'hui, grâce à ce merveilleux laboratoire que constitue le médium virtuel, et aussi grâce à mon Scanner du Temps, il est possible de faire la démonstration que cet observateur posté dans le satellite est effectivement incapable de détecter l'effet Doppler. La raison principale, c'est que la lumière met moins de temps à lui parvenir de l'avant, ce qui a pour effet d'annuler exactement la distorsion que provoque l'effet Doppler. Et puisqu'il est lui-même contracté, il est incapable de détecter la contraction qui l'accompagne. Les images que je montre ci-dessous ne laissent plus aucun doute à ce propos. En fait, je ne vois pas très bien comment on pourrait faire mieux.

Bradley_Aberration_Parallax_Scan.mkv

Le programme :

Bradley_Aberration_Parallax_Scan.bas

Bradley_Aberration_Parallax_Scan.exe

Dans un premier temps, on voit clairement que la différence de vitesse des ondes vers l'avant et vers l'arrière, qui correspond à l'onde de phase, annule l'effet Doppler. Ensuite, c'est la même onde de phase qui annule le décalage horaire de telle sorte que les deux foyers apparaissent finalement simultanés et parfaitement symétriques. Contre toute attente, on obtient vraiment la même image que si le système était au repos, et c'est cette image que voit notre observateur.  Seule, la contraction persiste, ce qui signifie qu'elle est réelle. Mais là encore notre observateur est complètement mystifié parce qu'il est lui-même contracté.

Voilà donc ce qui le trompe : nous avons trouvé la cause.

   

L'aberration des étoiles.

Mais nous n'avons pas encore examiné cette fameuse aberration. Bradley espérait déterminer la distance des étoiles les plus rapprochées en tablant sur le fait que l'orbite de la Terre était suffisamment grande pour obtenir un effet de parallaxe. Il constata que ce n'était pas suffisant, mais il découvrit du même coup une aberration que personne n'avait prévue. Étant donné que la Terre tourne autour du Soleil à la vitesse de 29 km/s, le temps requis pour que les ondes lumineuses traversent l'espace entre le miroir (ou l'objectif) et le foyer se traduit par un faible décalage dans l'image des étoiles au foyer du télescope. Bradley y réfléchit quelque temps et ne tarda pas à réaliser que cet effet était dû à la vitesse limitée de la lumière.

Nous pouvons sans peine le vérifier à l'aide de notre médium virtuel. Puisque l'émetteur ne peut pas être placé à une distance suffisante, nous allons utiliser une grande parabole qui produira les ondes planes équivalentes. Ensuite, nous ajouterons deux petites paraboles qui représenteront le télescope de Bradley, l'une à l'aller et l'autre au retour après une période de six mois. Nous allons dans un premier temps supposer que le Soleil est parfaitement au repos dans l'éther de manière à obtenir une symétrie parfaite dans les deux résultats. La vitesse des paraboles a été fortement exagérée pour obtenir une aberration bien visible: elle a été fixée au tiers de la vitesse de la lumière.

Voici la vidéo :

Bradley_Aberration_Stationary.mkv

Et le programme :

Bradley_Aberration_Stationary.bas

Bradley_Aberration_Stationary.exe

Les opticiens en conviendront : tout se passe tel que prévu. La tache d'Airy atteint l'endroit où se situait l'axe optique au moment ou la lumière atteignait la parabole. C'est simple et facilement explicable. Mais il fallait tout de même le montrer pour faire la comparaison avec un système semblable dont le soleil serait en mouvement. En effet, nous savons aujourd'hui que le soleil décrit une orbite autour du centre de notre galaxie à une vitesse nettement supérieure à celle de la terre autour du soleil.

L'expérience ultime.

En pareil cas, on peut s'attendre à observer une asymétrie sévère. Nous supposerons que la vitesse du soleil atteint la moitié de celle de la lumière. Si donc la terre et le soleil se déplacent dans le même sens, puis en sens contraire, l'addition de leur vitesse devrait donner: 0,5 + 0,33 = 0,83 c, puis 0,5 - 0,33 = 0,23 c. Mais il s'agit ici de montrer ce que verrait un observateur qui se déplace avec le soleil, et il est donc nécessaire de reproduire une différence de vitesse entre 0,5 et 0,33 c selon la loi de l'addition des vitesses donnée par Henri Poincaré, qui se lit comme suit:

bêta'' = (bêta + bêta') / (1 + bêta * bêta')

On corrige donc: la vitesse des paraboles sera respectivement de 0,2 et 0,7143 c. Cela signifie que la terre, et donc les paraboles, doivent varier périodiquement leur longueur selon le facteur de contraction de Lorentz. Apparemment, obtenir une parfaite symétrie dans ces conditions relèverait du miracle, si on tient compte du fait que les ondes subiront aussi l'effet Doppler. Et pourtant, c'est bien ce qui se passe.

On comprend alors que l'hypothèse que Poincaré mettait en avant dès 1901 ("les phénomènes optiques sont relatifs") était bien plus attractive parce qu'elle était plus simple. Elle était inexacte, mais elle conduisait néanmoins à des prévisions correctes en ce sens que les transformations de Lorentz ne correspondaient qu'aux apparences. Poincaré a écrit : "Ce résultat paradoxal..." et il n'est pas allé plus loin, fort heureusement d'ailleurs. Au contraire, Albert Einstein ne parlait plus des apparences et il s'est retrouvé avec des résultats purement et simplement contradictoires pieusement appelés plus tard des "paradoxes". Les explications pour le paradoxe des jumeaux et celui d'Ehrenfest en particulier n'auront jamais été que des pirouettes lamentables. À partir de ce moment, l'admiration pour Einstein faisant place à une véritable vénération, on a cessé de faire de la physique pour donner dans le mysticisme...

Personnellement, je suis persuadé que Lorentz a effectivement tenté d'évaluer ce phénomène. Avec l'interféromètre de Michelson, l'aberration découverte par Bradley avait sérieusement remis en question toute la mécanique de Newton à cause de sa symétrie inexplicable. C'est pourquoi il faut le comprendre d'avoir finalement renoncé à son hypothèse initiale. C'était un chercheur d'un calibre exceptionnel et il n'avait pas d'autre choix vu l'absence d'outils efficaces pour vérifier un pareil prodige.

À cette époque, l'hypothèse de Lorentz semblait tout à fait farfelue. Voici la vidéo qui montre que c'est pourtant possible :

Bradley_Aberration.5c.mkv

Le programme :

Bradley_Aberration.5c.bas

Bradley_Aberration.5c.exe

On voit bien sur la séquence ci-dessus que la symétrie a disparu. À première vue, l'observateur devrait pouvoir facilement détecter cette sévère anomalie et être capable de mesurer sa vitesse à travers l'éther.

 Et pourtant, ça fonctionne! Nous avons désormais tous les outils pour le vérifier. Il y a d'abord ce médium virtuel, qui est proprement génial. Et il y a aussi mon Scanner du Temps, qui peut montrer ce que l'observateur mobile voit de son point de vue lorsque l'effet Doppler le trompe. Ce n'est plus discutable, un balayage effectué à la vitesse de l'onde de phase (soit 1/bêta) reconstruit la symétrie comme par magie. Nous sommes en présence du phénomène physique le plus fantastique jamais découvert. Je n'avais aucun doute là-dessus en entreprenant la création de cette preuve. Écrire seul des programmes aussi complexes ne fut pas de la tarte, mais le résultat en valait la peine.

La séquence ci-dessous montre que la théorie proposée par Lorentz en 1904 ne fait plus aucun doute. Il ne s'agit pas seulement d'une théorie de la Relativité revue et corrigée qui se comprend, qui se calcule et qui se vérifie jusque dans les moindre détails. C'est beaucoup plus une révision en profondeur de toute la physique. Elle suggère fortement que la matière est faite d'ondes et que toutes les forces qui la contrôlent doivent aussi être attribuées à des ondes. Je suis le premier à le confirmer mais d'autres feront beaucoup mieux à l'avenir.

Bradley_Aberration.5c_Scan.mkv

Le programme :

Bradley_Aberration.5c_Scan.bas

Bradley_Aberration.5c_Scan.exe

   

Voici donc l'expérience ultime, celle qu'on répétera dans le futur avec des moyens de plus en plus sophistiqués, et toujours avec les mêmes résultats.

Le triomphe de Lorentz sera grandiose.

   

Il faut insister sur une autre erreur qu'on a faite vers 1900 en ramenant tout aux phénomènes "électromagnétiques". À l'époque, les équations de Maxwell étaient toutes neuves et on les a immédiatement adoptées sans que personne ne songe à les mettre en doute. Mais en réalité, puisque la matière présente des propriétés ondulatoires, il est bien évident qu'il faudrait d'abord et avant tout parler d'ondes, tout simplement.

Le fait est que les ondes électromagnétiques n'existent pas, pas plus que les photons d'ailleurs. Ça n'a rien de surprenant puisque la physique est farcie d'erreurs.

   

LA RELATIVITÉ DE LORENTZ

Ces résultats conduisent à la Relativité de Lorentz. Cela signifie (faut-il vraiment le préciser?) qu'ils invalident la version simpliste de Poincaré et d'Einstein, qui était néanmoins correcte en ce qui concerne sa capacité à prédire les choses. Le principe à retenir, c'est que n'importe quel système mobile continue de fonctionner de manière cohérente à la condition expresse que les effets prévus par les transformations de Lorentz se manifestent réellement, d'une manière absolue. À cause d'eux, tout observateur devient incapable de mettre son déplacement à travers l'éther en évidence. Quoi qu'il fasse, il voit toujours les choses comme s'il était parfaitement au repos dans cet éther.

Il devenait donc urgent de mettre au point les équations qui rendent compte de ces effets. Celles qui ont été présentées par Voigt (1887) et modifiées par Lorentz (quelque part entre 1895 et 1904) reflétaient plutôt le point de vue d'Henri Poincaré, qui refusait d'admettre que la matière se contracte vraiment. Elles permettaient mathématiquement de rendre les équations de Maxwell invariantes quelle que soit la vitesse d'un référentiel, les variables  x  et  t  s'appliquant donc au référentiel mobile. Étonnamment, on a affublé le référentiel au repos (ou à tout le moins privilégié) des variables x' et t' contrairement à ce que la simple logique exigeait. Il y a déjà quelques années, il m'a donc suffit d'effectuer une permutation de ces variables.

Voici comment Lorentz aurait dû les présenter:

   

Les transformations de Lorentz.

N'en doutez pas, ces équations reflètent parfaitement la pensée de Lorentz vers 1904.

En particulier, la matière (et non pas l'espace !) se contracte selon : x' = g * x

Les secondes et la fréquence des ondes (et non pas le temps !) ralentissent selon : t' = g * t

   

Que ce soit bien clair, ces équations sont incontournables. Prenez-en bonne note, la Relativité de Lorentz ne peut s'expliquer logiquement que si les équations sont établies sous cette forme. Tout ceux qui s'intéressent à la Relativité de Lorenz devraient les citer systématiquement, car ce sont celles qui reflètent fidèlement le point de vue "absolu" de Lorentz, qui fut le seul à y voir clair. Tous les autres, en particulier Poincaré et Einstein, ont fait fausse route. En deuxième lieu, je tiens à rappeler que ces équations produisent un effet Doppler avec ralentissement de la fréquence. Et troisièmement, tout ceci est remarquablement conforme à ce que montre mon Scanner du Temps. Trois confirmations distinctes et spectaculaires d'un même phénomène ne peuvent pas être le résultat d'une coïncidence. Manifestement, nous sommes en présence d'une loi fondamentale de la Nature, et elle concerne la mécanique de la matière. Elle va donc bien au-delà de la Relativité, qui ne traite que des apparences.

Heureusement, sous cette forme, les équations de Lorentz deviennent beaucoup plus faciles à comprendre. Il faut garder à l'esprit que les variables x et x' représentent les distances absolues, exprimées en secondes lumière, donc avec c = 1, dans un référentiel cartésien (et non pas galiléen) présumé au repos dans l'Éther. Seule au contraire, la variable t représente le temps réel et absolu en secondes. La variable t' ne représente que les secondes affichées par les horloges mobiles, qui selon le mot de Lorentz ne sauraient représenter le "vrai temps".

Par exemple, pour faire simple, considérons un système qui se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière. On a bêta = 0,5 et le facteur de contraction g vaut 0,866. Voyons alors comment un objet initialement au repos et placé en x = 1 se comportera s'il se déplace à une telle vitesse, après un délai d'une seconde (t = 1).

1. g * x  indique que les objets et les distances se contractent jusqu'à 86,6% de leur grandeur initiale, uniquement dans le sens du déplacement, selon le facteur de contraction de Lorentz. Je tiens à souligner que même Poincaré et Einstein admettaient que c'est bien ce que nous devrions observer.

2. bêta * t  représente tout simplement la translation selon le Principe de Relativité de Galilée. Bien évidemment, la matière avance d'une demi-seconde lumière par seconde, puisque c'est sa vitesse. Le point d'abord contracté en x' = 0,866 avance donc ensuite d'une demi-seconde lumière additionnelle, selon 0,5 * 1, et il se situe finalement à x' = 1,366 seconde lumière.

3. g * t  indique qu'une horloge mobile affiche des secondes 0,866 fois plus lentes, donc encore une fois selon le facteur de contraction de Lorentz. Plus exactement, la fréquence des électrons et de tout émetteur ou processus cyclique qui en dépendent ralentit. C'est pour cette raison que l'effet Doppler ne modifie en rien la longueur d'onde de l'électron et donc les longueurs sur les axes orthogonaux, soit selon y'=y; z'=z. Il faut savoir que l'effet Doppler normal, c'est à dire sans ralentissement de la fréquence, provoque une contraction des ondes sur ces axes, encore et toujours selon le facteur g, ce que Poincaré appelait "l'aberration".

4. bêta * x représente le décalage horaire. L'horloge dont la position initiale avant transformation se situait en x = 1 (mais dont la position réelle après contraction se situe plutôt en x' = .866 seconde lumière) affiche un retard de 0,5 seconde sur celle qui était placée auparavant en x = 0, après avoir effectué une procédure de synchronisation.

Il faut insister sur ce décalage horaire puisque, dans ce référentiel, la vitesse relative de la lumière est trois fois plus grande vers l'arrière (1 + bêta = 1,5) que vers l'avant (1 bêta = 0,5). Pour cette raison, mais aussi à cause de la contraction, qu'on ne peut pas détecter non plus, la procédure de synchronisation en question aboutit à cette anomalie. Mais il s'agit bien plus que d'un simple décalage horaire: toutes les relations de cause à effet subissent la même distorsion. En effet, elles dépendent de la vitesse d'action de toutes les forces mécaniques, qui ne sont rien d'autre que des ondes. Plutôt que de parler de temps différents, ce qui n'a aucun sens et n'explique rien, il serait plus logique et plus instructif de parler d'une apparence de simultanéité.

   

LES HEURES LOCALES SE TRADUISENT PAR UNE ONDE DE PHASE

Ces "heures locales" peuvent d'ailleurs être vérifiées d'une toute autre manière grâce à l'onde de phase, là où le temps t' donné par Lorentz ne varie pas. Puisque le point où se situe ce temps t' se déplace, il permet pour ainsi dire d'uniformiser les endroits sur l'axe des x où les ondes transversales, qui on l'a vu sont inclinées, se rencontrent sur cet axe. C'est pourquoi, aux yeux de l'observateur mobile, ces ondes semblent finalement parallèles à l'axe. Encore une fois, il devient impossible de détecter le mouvement malgré cette anomalie qui est pourtant sévère. C'est en étudiant ce phénomène que j'ai pu inventer mon Scanner du Temps.

Vous avez pu observer l'onde de phase dans la séquence proposée plus haut (Bradley_Aberration_Parallax.5c.mkv) mais j'ai pris la peine de réaliser une autre séquence encore plus révélatrice. Ici en effet, l'onde de phase intervient à deux reprises, d'abord pour les ondes planes, mais aussi pour les ondes stationnaires courbées qui préfigurent mon électron mobile, mais en deux dimensions seulement. Cette séquence montre comment deux paraboles symétriques et confocales, un système rarement (sinon jamais) montré, arrivent à transformer les ondes d'abord courbées en ondes planes, puis à les rediriger vers l'intérieur. C'est donc doublement instructif si l'effet Doppler s'y ajoute:

Phase_Wave.mkv

Le programme :

Phase_Wave.bas

Phase_Wave.exe

   

Ces résultats remettent en avant une précision de Louis de Broglie à propos de "l'onde de matière": puisqu'il était question de mouvement et d'ondes, il avait compris qu'il devait exister une onde de phase. Ce texte en est la preuve :

"Tout se passe comme s'il y avait superposition d'une onde convergente et d'une onde divergente se propageant avec la vitesse c. Ce résultat ...permettra peut-être de définir plus exactement la grandeur périodique qui paraît intimement liée à l'existence même de la matière. En tout cas, il paraît certain que l'existence d'une vitesse de phase supérieure à c n'est pas incompatible avec l'équation électromagnétique de propagation des ondes." 

   Louis de Broglie, C.R. Acad des Sciences Paris, Séance du 16 février 1925.

   

Ce texte montre que de Broglie était à parvenu à un cheveu de la vérité à propos de l'électron, qui est bel et bien une onde de matière. Cela ne l'empêche pas de se comporter en même temps comme une particule puisque son centre est localisé dans l'espace, d'où ce qu'il a appelé la "dualité onde-corpuscule". En effet, puisque les ondes planes sont exclues, il ne peut s'agir que d'ondes sphériques convergentes qui se superposent à des ondes divergentes, ce qui est la définition même des ondes stationnaires sphériques. Cette description concorde avec l'électron statique proposé par M. Milo Wolff.

Toutefois, et c'est tout à fait remarquable, "l'onde de de Broglie" fait aussi intervenir le mouvement et cette fameuse "vitesse de phase supérieure à c". Or la vitesse de balayage de mon Scanner du Temps correspond à la vitesse de l'onde de phase, qu'on trouve égale à 1 / bêta. Elle est effectivement toujours supérieure à c. Si donc on observe bien mon électron mobile montré ci-dessous, à droite, on y distingue très bien des bandes verticales sombres qui se déplacent vers l'avant. Il est clair que le fait de balayer cet électron dans l'espace intermédiaire le montrera comme s'il était au repos. On le voit bien dans la seconde animation plus bas.

   

Dans l'électron mobile, à droite, l'onde de phase est bien visible sous l'aspect de bandes parallèles qui se déplacent vers la droite.

   

  Grâce à l'onde de phase, le Scanner du Temps peut reproduire l'image d'un électron au repos à partir d'un électron mobile.

   

LA MOBILITÉ ET LA CONTRACTION DES ONDES STATIONNAIRES

Pour peu que je sache, la mobilité des ondes stationnaires (les mal nommées !) et leur contraction ont été signalées pour la première fois par M. Yuri Ivanov. M. Ivanov aurait fait cette découverte fondamentale à l'aide du son et du test de Hertz. Il s'agit d'intercepter les ondes à l'aide d'un écran et de mesurer la distance du premier nœud des ondes stationnaires qui en résultent.

De plus, M. Ivanov a invoqué la contraction des ondes stationnaires pour expliquer la contraction de la matière, ce qui est tout à fait exact. Il s'agit en soi une découverte de la plus grande importance. Il est même l'auteur d'une troisième découverte tout aussi importante, à savoir que les "ondes stationnaires mobiles" transportent leur énergie à la vitesse de déplacement de leurs ventres et de leurs nœuds, ce qui ouvre la voie à la "mécanique nouvelle" pressentie par Henri Poincaré. Il est rare dans l'histoire des sciences que la même personne ait été à l'origine de trois découvertes aussi fondamentales. Il convient donc de rendre hommage à ce personnage génial mais mystérieux que je n'ai jamais pu retracer d'aucune manière, même en questionnant des correspondants vivant en Russie. Un jour, on reconnaîtra ses mérites et les Russes comprendront qu'ils ont intérêt à l'identifier pour qu'il sorte enfin de l'ombre. Malgré son côté fantasque, il fait certainement partie des plus grands pionniers.

Mais hélas! M. Yvanov a omis de tenir compte du ralentissement de la fréquence, ce qui l'a conduit à une contraction trop sévère selon le facteur g au carré et même à une contraction transversale selon g. Son site indique clairement qu'il savait que, selon Lorentz, les ondes stationnaires ne se contractent que selon le facteur de contraction g sur l'axe du déplacement. Normalement, ce serait selon son carré comme il le prétend; mais puisqu'on sait que la fréquence ralentit selon le facteur g, la contraction ne se fait plus que selon ce même facteur g simple. Pour des raisons que je ne m'explique pas, il a préféré mettre en avant ses propres transformations, qui correspondent en fait aux calculs de Michelson (avant 1887), et qui sont donc malheureusement erronées. Pire encore, il a dérapé ensuite franchement pour parler de lévitation et d'effets mystérieux qu'il n'a pas démontrés d'une manière cohérente. Il est l'inventeur d'une science hypothétique qu'il appelle la "rythmodynamique", qui n'est pas sans intérêt. Il s'agit peut-être même d'une quatrième découverte fondamentale. Pour l'illustrer, il montre les interférences produites par deux sources non synchronisées qui reproduisent assez bien l'aspect d'une araignée, d'où un "effet araignée" et le mot "spider" dans l'URL de son site. Je présume que s'il était possible d'entrer en contact avec lui, il n'aurait pas d'objection à ce que je reproduise ici l'animation qui figurait sur son site.

"L'effet araignée" selon M. Yuri Ivanov.

J'affirme que cet effet est réel, parce que l'électron en mouvement ralentit sa fréquence.

Il se traduit par des champs électriques et magnétiques caractérisés par une rotation de phase dans les interférences.

   

Selon Lorentz, la fréquence des ondes ralentit.

C'est précisément parce que la fréquence des ondes émises par les électrons ralentit que la Relativité se vérifie. Il s'agit de la découverte fondamentale de Lorentz. Dans ce cas, sur un axe orthogonal y ou z, la contraction qui se fait normalement selon le facteur g simple est annulée exactement. On a donc finalement: y' = y; z' = z. De cette manière, deux observateurs qui se croisent en sens opposé sont incapables de remarquer la moindre différence dans les mesures transversales, ce qui leur enlève toute possibilité de mesurer leur vitesse absolue à travers l'éther.

Les animations ci-dessous ne tiennent pas compte du ralentissement de la fréquence, et la contraction se fait donc selon le facteur g au carré sur l'axe du déplacement.

   

Les ondes stationnaires normales, dans un référentiel au repos.

   

Les ondes "stationnaires mobiles". En fait, elles n'ont rien de stationnaire.

La contraction est de 0,75 selon g 2, avec bêta = 0,5  et  g = 0,866.

Mais puisque la fréquence diminue selon le facteur g, la contraction n'est plus que de 0,866 selon ce même facteur g.

   

Ici, l'observateur se déplace avec le système montré ci-dessus, de sorte que les ventres et les nœuds lui semblent au repos.

C'est en grande partie pour cette raison qu'il est incapable de détecter l'effet Doppler, qui est pourtant présent.

De plus, la contraction des ventres et des nœuds suit exactement celle de l'interféromètre de Michelson.

   

La contraction est de 0,5 selon g 2 avec bêta = 0,707 et g = 0,707. 

Elle est de 0,707 si la fréquence diminue selon 0,707 (sin 45° = cos 45°).

   

LE POSTULAT DE RELATIVITÉ DE POINCARÉ

Je rappelle la déclaration fracassante faite par Henri Poincaré au Congrès Mondial des Sciences qui a eu lieu en 1904 à Saint-Louis, Missouri, aux États-Unis, car Albert Einstein s'en est sûrement inspiré:

"Les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur emporté dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de savoir si nous sommes, oui ou non, emportés dans un tel mouvement."

Les preuves que je présente dans cette page montrent qu'en réalité, si le mouvement intervient, les phénomènes optiques ne sont pas véritablement relatifs comme Poincaré le prétendait. Ils ne le sont qu'en apparence. Contre toute attente, ils continuent néanmoins de demeurer remarquablement cohérents, sous réserve que les Transformations de Lorentz affectent réellement la matière de la même manière que l'effet Doppler affecte toutes les ondes qui en justifient la mécanique. C'est pour cette raison que l'observateur devient incapable de savoir s'il est "emporté dans un tel mouvement".

Mais ce n'est pas une raison pour prétendre qu'on peut se passer de l'éther et que l'effet Doppler n'est pas présent. Après tout, tant qu'on n'aura pas expliqué en détail comment la lumière se propage, le processus étant certainement mécanique, l'éther demeure la seule avenue possible...

Dans la phrase qui est selon moi la plus déconcertante de toute l'histoire de la physique, Henri Poincaré commence par préciser que "tout se passe comme si l'éther existait", mais dans un même élan, il ajoute : "un jour viendra sans doute où il sera rejeté comme inutile." C'était un excellent mathématicien mais, manifestement, un bien piètre physicien. Il importe de bien comprendre les choses avant de les calculer. Comment a-t-il pu écrire une chose pareille puisque le mode de propagation physique de la lumière et des ondes radio était inconnu? Pourquoi éliminer sans raisons une hypothèse parfaitement plausible avant même de l'avoir vérifiée ?

Nous sommes désormais informés que ces phénomènes sont tout à fait possibles en présence de l'éther, alors que personne n'a jamais pu montrer comment ce serait possible sans lui. 

Soyons réalistes : l'idée que "les phénomènes optiques ne dépendent que des mouvements relatifs des corps en présence" (Henri Poincaré, Électricité et Optique, 1901) était très attractive parce qu'elle était simple et qu'elle conduisait à des prévisions assez justes. Mais en réalité elle s'avère plutôt simpliste, et même tout à fait déraisonnable. Elle ne tient pas la route puisque ce n'est vrai qu'en apparence. En physique, le but ultime devrait être d'expliquer les phénomènes, et non pas seulement de les prévoir.

Ce site est très visité et très discuté. C'est donc en partie grâce à moi que les choses sont en train de changer. Ces dernières années, on a pu voir de nombreux sites apparaître, dont les auteurs ont pris parti en faveur de ce qu'on appelle en anglais "Lorentzian Relativity". Si vous faites une recherche avec ces mots (y compris les guillemets), vous verrez que nous sommes en train d'assister à une véritable révolution.

Ceux qui préfèrent continuer de se prosterner avec ferveur devant Albert Einstein, d'ailleurs sans rien y comprendre, devraient commencer à s'inquiéter. Je le répète, comment ces gens-là peuvent-ils oser parler d'ondes et de mouvement sans jamais parler de l'effet Doppler ? Bientôt, ils ne pourront plus se croire en possession tranquille de la vérité car on rira à gorge déployée de leurs belles phrases sans signification.

Voyez-vous, si Lorentz a pu prévoir les effets, il a fait beaucoup mieux : il les a expliqués ! S'il a échoué dans sa démonstration, au point de se rallier finalement aux idées de Poincaré, c'est qu'il ne disposait pas des outils nécessaires pour tout vérifier. Heureusement, il triomphera malgré tout car ses disciples peuvent compter sur de nouveaux outils dont les capacités sont surmultipliées par des ordinateurs puissants.

Ils peuvent surtout compter sur une science nouvelle : l'optique du mouvement.

Gabriel La Frenière

   

(À suivre)

   

   

Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Dernière mise à jour le 8 novembre 2009.

Cette page a été créée le 24 octobre 2009.

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Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.

Optique des miroirs, © Gabriel Lafrenière, juillet 2001. ISBN 2-9806972-2-2