LE BLOG 2009
Avant 2007 : Les nouvelles découvertes
par Gabriel LaFrenière. Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.
Page d'accueil : La matière est faite d'ondes.
Le 31 décembre 2009. J'ai réalisé deux vidéos qui nous permettront d'en finir avec les discussions stériles sur le paradoxe des jumeaux et sur celui du train et du tunnel. Désormais, nous pouvons avoir recours à un observateur-conciliateur "Alpha" pour qui les jumeaux vieillissent tous les deux de manière égale et pour qui la longueur du train et du tunnel est la même. Le seul problème qui subsiste, c'est que nous ne saurons jamais ce qu'il en est en réalité. La Relativité étant ce qu'elle est, ce problème ne pourra jamais être résolu. Ces vidéos réalisées grâce à mon Scanner du Temps montrent que les points de vue de deux jumeaux A et B sont parfaitement symétriques. Même si le jumeau A est fixe, il lui est donc impossible de démontrer que c'est son point de vue qui prime. Comme d'habitude, je rappelle que la Relativité s'explique en postulant que l'éther existe, alors que sans lui elle devient tout à fait incompréhensible. On peut constater qu'après transformation (le Scanner du Temps reproduit les transformations de Lorentz), la contraction selon un facteur de 0,866 et le décalage horaire de 5 secondes passent du système B-B' au système A-A'. J'ai pris la peine de reproduire ci-dessous les deux systèmes avant et après les transformations de Lorentz:
Les transformations de Lorentz. À gauche, le jumeau A et son témoin A' posté à 10 secondes-lumière de distance occupent une position fixe dans l'éther. Le jumeau B et son témoin B' (vitesse: bêta = 0,5) sont contractés selon un facteur g de 0,866 selon: racine(1 – bêta ^ 2). Les horloges de B et de B' présentent un décalage horaire de 5 secondes lentes selon : –bêta * x. À droite, après transformations, on constate que les jumeaux B et B' observent exactement l'inverse. Les vidéos montrent qu'ils observent même un effet Doppler dans les ondes émises par A alors que dans les faits il n'en est rien.
Comme je l'avais indiqué ci-dessous, l'observateur Alpha ne voit aucune différence entre les jumeaux A et B puisque selon lui ils s'éloignent tous les deux à la même vitesse alpha intermédiaire. Selon lui, leur contraction est donc la même et les heures s'y écoulent à la même cadence. Tous les trois peuvent ainsi adopter les mêmes mesures d'espace et de temps (arbitraires mais efficaces) sans devoir invoquer une transformation de l'espace et du temps aussi absurde qu'inutile. De plus, l'écart entre eux et l'observateur Alpha est beaucoup moindre. Par exemple, le facteur de contraction g de Lorentz est seulement de 0,9634 avec alpha = 0,268 au lieu de 0,866 avec bêta = 0,5. Et enfin, on peut facilement calculer que s'ils prennent le départ auprès de l'observateur Alpha et qu'ils reviennent vers lui, leur âge sera le même à leur retour. Ils auront toutefois vieilli tous les deux un peu moins vite que lui puisque leur vitesse absolue comparativement à l'éther aura été un peu plus grande en moyenne, peu importe le trajet réel parcouru. Si on a recours à un observateur Alpha, on ne peut plus guère invoquer les effets temporels possibles d'un changement de référentiel inertiel puisqu'ils seraient bien moindres. Ils seraient d'ailleurs les mêmes pour A et pour B et leur importance relative deviendrait négligeable sur un très long parcours. Désormais, ce n'est donc plus pertinent dans la discussion. On retrouve un raisonnement similaire en analysant le paradoxe du train et du tunnel. Si l'observateur Alpha constate que le train et le tunnel ont la même longueur, on ne voit pas bien pourquoi les jumeaux A et B devraient continuer de prétendre que l'un des trois seulement a raison sans savoir de quoi il retourne exactement. Lorsqu'on est dans une impasse, un compromis est toujours avantageux. Or c'est toujours l'observateur Alpha qui est en mesure de proposer la meilleure solution, celle qui devrait faire l'affaire de tous. Le 25 novembre 2009. J'ai repéré une vitesse de référence qui permet de conserver les mêmes mesures d'espace et de temps en passant d'un référentiel à un autre malgré les transformations de Lorentz. Je l'ai appelée la vitesse "alpha" puisqu'elle se situe entre zéro et la vitesse normalisée bêta. L'échelle des vitesses n'étant pas linéaire, il faut recourir à la loi de l'addition des vitesses de Poincaré pour obtenir sa valeur. Après simplification, la formule qui donne la vitesse de référence alpha se lit comme suit: alpha = (1 – g) / bêta Vous en trouverez le cheminement dans ma page sur le Scanner du Temps. Il faudra du temps pour bien évaluer les conséquences de cette découverte. Son importance est sûrement considérable car désormais on pourra parler de Relativité sans jamais devoir invoquer une prétendue transformation de l'espace-temps. Elle aura des applications dans de nombreux domaines, par exemple pour expliquer le comportement et les effets d'un groupement d'électrons en mouvement. J'ai toutes les raisons de penser que cette avancée permettra aussi d'en finir avec la Relativité Générale. Personne ne semble réaliser que cette théorie n'explique rien du tout et qu'elle fait appel à des concepts douteux, par exemple la "courbure de l'espace", ou encore le "bon petit diable" et la cage d'ascenseur. La force de la gravité n'est qu'une force parmi d'autres et elle ne doit pas être confondue avec les autres forces qui permettent d'accélérer la matière. On peut faire beaucoup mieux en invoquant uniquement les transformations de Lorentz et leurs conséquences sur des ondes stationnaires, à la condition de mettre au point des méthodes d'analyse efficaces. Il est certain que ces méthodes donneront des résultats convaincants et décisifs grâce à deux nouvelles sciences, la mécanique du mouvement et l'optique du mouvement. L'outil de prédilection qui permettra d'y voir clair sera le médium virtuel informatique mis au point par M. Philippe Delmotte en juin 2005 et simplifié par M. Jocelyn Marcotte en janvier 2006. Bien évidemment, mon Scanner du Temps deviendra lui aussi indispensable puisqu'il reproduit les transformations de Lorentz beaucoup mieux que les célèbres équations. Dans le cadre de ces recherches, le recours à une vitesse de référence dite alpha semble très prometteur. Le Scanner du Temps fait la preuve qu'il est possible d'appliquer les transformations de Lorentz à un référentiel tout en conservant intacte une échelle graduée et une unité de temps qui permettent de faire la comparaison directe avec le nouveau référentiel. De cette manière, les paradoxes typiques de la Relativité Restreinte disparaissent et les résultats ne sont plus discutables. Vous pouvez déjà observer ci-dessous que l'échelle en abscisses notée x = 0, 1, 2... ne se transforme pas. Au point x = 0, l'heure demeure la même. Ces mesures demeureront les mêmes si ce nouveau référentiel est recréé image par image et si le scanner exécute ensuite une deuxième transformation. La Relativité Restreinte est incapable d'expliquer ce résultat, qui est pourtant conforme aux transformations de Lorentz. On l'obtient en déplaçant le référentiel à transformer à la vitesse alpha, qui s'établit ici à 0,26795 secondes lumière par seconde avec bêta = 0,5 et g = 0,866.
Le 28 octobre 2009. J'ai procédé à une mise à jour de la section sur l'optique délinquante. Puisque l'optique est ma spécialité, je me devais de la remettre en meilleur état. On pourrait faire mieux mais il y a hélas ! d'autres chats à fouetter puisque c'est la nature ondulatoire de la matière qui doit retenir toute notre attention. J'y ai ajouté une page traitant de l'optique du mouvement. Il était devenu évident que cette nouvelle science avait sa raison d'être, et l'on en réalisera d'ailleurs bientôt toute l'importance. Bien évidemment, elle est basée sur l'effet Doppler et sur les transformations de Lorentz. Nous disposons depuis longtemps d'ordinateurs remarquablement rapides et efficaces, d'un médium virtuel informatique inventé en juin 2005 par M. Philippe Delmotte, et enfin d'un Scanner du Temps dont je suis moi-même l'inventeur (mars 2004). Qu'attend-on pour s'emparer de ces outils et pour redonner à cette science qu'est l'optique toute sa magnificence ? Combien de temps faudra-t-il attendre pour qu'on se rende compte que les phénomènes optiques sont à la base de la matière et de sa mécanique ?
Si vous ne l'avez pas encore fait, je vous présente donc la réalisation la plus spectaculaire de cette nouvelle science encore à l'état embryonnaire : Bradley_Aberration.5c_Scan.mkv Le programme : Bradley_Aberration.5c_Scan.bas Bradley_Aberration.5c_Scan.exe
Vous avez désormais la preuve que la Relativité selon Lorentz se vérifie.
Le 3 octobre 2009. J'ai fait une vidéo qui montre très bien la progression des variables x' et t' des transformations de Lorentz. On voit que le cercle rouge qui représente un "flash" de synchronisation émis par l'observateur B progresse à la vitesse de la lumière alors que ce dernier se déplace à la moitié de cette vitesse. Dès que B' reçoit le flash, il en émet un autre (représenté par le cercle vert) qui signale qu'il vient de synchroniser son horloge à 10 secondes, créant du coup sans le savoir un décalage horaire de : –bêta * x = –5 secondes. Avouez que c'est remarquable : D'une part, A et A' étant au repos et distants de 10 secondes-lumière, le temps nécessaire pour qu'un flash similaire fasse l'aller et retour est évidemment de 20 secondes. Mais d'autre part, B obtient exactement le même temps : 20 secondes ! Devant ces résultats, A et B sont dans une impasse : comment savoir lequel des deux est réellement en mouvement ? Avouez
aussi que le calcul de ce prodige est relativement simple : 1.
L'aller et retour dans le repère mobile est réduit à g * 20 = 0,866
* 20 = 17,32 secondes-lumière à cause de la contraction. 2.
Dans un repère mobile, la vitesse moyenne du flash sur un aller et
retour complet est réduite selon g au carré, soit 0,75. Le temps nécessaire
est donc augmenté selon 1,3333. 3. L'horloge de B est plus lente selon g = 0,866 On a donc finalement : 17,32 * 1,3333 * 0,866 = 20. Vous trouverez plus de détails à la page sur la Relativité. Je suis vraiment consterné que personne n'ait encore réagi à ça. Se peut-il qu'une chose aussi simple ait échappé à tous les physiciens du monde depuis plus de cent ans ? Le 20 septembre 2009. Depuis un mois, j'ai laissé de côté mes recherches et mes programmes afin de procéder intensivement, du matin jusqu'au soir, à une mise à jour majeure de la version française de ce site. Vous pouvez remercier les nombreux lecteurs qui se sont montrés étonnamment persuasifs et chaleureux. Sans s'en rendre compte, ils m'ont aussi fait réaliser que même si la version anglaise était plus susceptible de faire connaître mes idées, ce n'est qu'en français que j'étais en mesure de les exprimer correctement jusque dans les moindres détails. La version française est donc doublement utile. Et maintenant elle est beaucoup plus présentable. Devant l'indifférence d'une majorité de francophones partout dans le monde, je dois continuer pourtant de réaliser des images et des programmes en donnant la priorité à l'anglais. Il serait impensable de tout faire dans les deux langues. De plus, la matière à traiter est vaste (ai-je dit la matière ?) et il faudrait toute une vie pour en faire une édition vraiment convenable. J'ai toujours préféré me consacrer passionnément à mes recherches bien avant de me préoccuper d'en faire un résumé. D'ailleurs, je ne vous ai pas tout dit. Pour avoir réussi à faire autant de découvertes, j'en ai ressenti une grande joie et une grande fierté. Si vous n'en voulez pas, c'est votre affaire. Ce fut un plaisir quand même, et je me plais doublement à imaginer la binette que vous ferez quand vous réaliserez que j'avais raison. Vous pourrez vous consoler en rigolant à propos de mes pages sur l'atome car là, il est très possible que j'aie tort. C'est complexe, un atome, mais il fallait bien commencer quelque part. À partir de maintenant, puisque j'aurai 67 ans dans quelques jours, j'ai bien l'intention de mettre la pédale douce sur ces recherches puisque je sais à peu près tout ce que je voulais savoir. Il est temps de me reposer avec la satisfaction de l'effort accompli. Après tout, on ressent aussi beaucoup de plaisir à se faire un bon steak sur le gril. Le 28 août 2009. Si la Relativité vous intéresse, vous êtes invités à jeter un coup d'œil à la page sur la Relativité de Lorentz. Vous trouverez au début de cette page de nouveaux graphiques qui montrent la progression des variables x' et t' selon les transformations de Lorentz.
Désormais, vous n'avez plus besoin de vous préoccuper des mathématiques, d'ailleurs élémentaires. Il ne vous reste plus qu'à vous mettre dans la peau de l'observateur B. Alors vous devrez reconnaître que ce dernier est vraiment incapable de mettre en évidence son mouvement à travers l'éther en comparant sa situation avec celle de l'observateur A, qui lui est présumé au repos. J'ai tout fait pour simplifier au maximum le raisonnement qui a conduit Lorentz, un physicien d'une intelligence stupéfiante, à proposer ses célèbres transformations en 1904. L'effort requis étant minime, vous ne pouvez plus vous permettre de rejeter cette hypothèse sans l'avoir examinée. Ne courez pas le risque de vous retrouver un jour parmi les dinosaures qui ont refusé d'évoluer. Tôt ou tard, tous les physiciens expliqueront la Relativité à la manière de Lorentz ! Août 2009. Voici une vidéo qui devrait vous intéresser au plus haut point. Elle contient tous les éléments qui permettent de démontrer que la version de la Relativité proposée par Lorentz en 1904 était parfaitement correcte : VLC Media Player est l'outil idéal pour visionner cette vidéo DivX-Matroska réalisée en haute définition (1280x720) avec le codec Mpeg-4 H-264, un standard maintenant incontournable. Vous pouvez aussi télécharger toute la série des codecs possibles et imaginables gratuitement chez CCCP (un clin d'œil à l'ancienne URSS), la version gratuite de Zoom Player incluse. Et voici le programme FreeBasic qui a produit cette animation: La seule modification que je me suis permis de faire concerne la manière de traiter les équations de Lorentz (1904), qui on le sait dérivent de celles de Woldemar Voigt sur l'effet Doppler (1887). Ce même programme montre hors de tout doute que Lorentz et Poincaré se servaient de ces équations pour redonner à l'électron mobile transformé ses grandeurs normales lorsqu'il est au repos. C'est d'ailleurs un fait bien connu, mais peu de gens ont noté que les variables x' et t' auraient du être affectées au référentiel mobile. N'aurait-il pas été plus correct d'affecter les variables x et t au référentiel réputé au repos ? Je me suis donc permis de retranscrire les équations de Lorentz dans ce sens : x' = g x + b t x = g x' – b t' t' = g t – b x t = g t' + b x' y' = y z' = z b (bêta) = v / c g
= Sqr(1 –
b ^ 2) Ces formules sont présentées à la manière de Poincaré, puisque c'est la symétrie du "groupe" qui l'a conduit à énoncer son fameux "postulat de Relativité" en 1904. Elles inversent celles de Lorentz comme le ferait un miroir. Elles sont donc très semblables, mais les conséquences de la modification sont énormes. Au lieu de rendre compte d'une transformation de l'espace et du temps (il faut rappeler que Lorentz précisait qu'il ne s'agissait que d'un artifice mathématique), les formules modifiées ont plutôt pour effet de contracter un système matériel et de modifier l'heure qu'indiquent les horloges. Vous pourrez donc vérifier dans le programme que j'utilise bel et bien ces formules inversées pour produire l'effet Doppler montré à la droite de l'image. C'est une preuve incontestable que les formules de Lorentz ont été empruntées à Voigt, et qu'elles rendaient compte en réalité d'un effet Doppler. Mais étonnamment, j'utilise les mêmes formules pour contracter les repères B et C, pour ralentir les heures que leurs horloges affichent et pour calculer le décalage horaire (les "heures locales") que leur compagnons B' et C' postés à 10 secondes-lumière de distance doivent présenter à la suite d'une procédure de synchronisation. Ce n'est qu'après avoir appliqué les transformations de Lorentz à chacun des corps matériels, en fonction de leur vitesse, que le Scanner du Temps peut balayer l'ensemble et l'accélérer vers la droite à la moitié de la vitesse de la lumière. Et puisque aucun objet ne peut atteindre la vitesse de la lumière, cette accélération se fait automatiquement selon la loi de l'addition des vitesses de Poincaré: beta'' = (beta + beta') / (1 + beta * beta') Il se dégage de cette animation une magnifique harmonie qui ne devrait laisser personne insensible. Maintenant, la Relativité s'explique. Il n'y a plus de paradoxes. Tout devient clair et logique. D'une part, on peut maintenant représenter plus de deux corps matériels dont la vitesse diffère, et les résultats demeurent malgré tout parfaitement cohérents aussi bien avant qu'après le balayage par le scanner, ou l'accélération si vous préférez. D'autre part, nous pouvons désormais constater que tous les intervenants peuvent avantageusement concilier leur situation respective en fonction d'un "référentiel privilégié" désigné par convention. Idéalement, ce devrait être celui dont la vitesse est intermédiaire, ce qui est le cas de l'échelle graduée montrée en rouge qui, miraculeusement, ne se contracte pas. On considère alors A et B. De plus, le point qui se situe en x = 0 affiche obstinément l'heure "absolue" avant et après le balayage. On aura compris qu'en réalité, cette échelle se déplace d'abord vers la gauche, mais qu'elle est ensuite accélérée à la même vitesse vers la droite du point de vue de l'observateur B immobilisé. La vitesse étant la même, la contraction demeure la même et le décalage horaire étant inversé, il est annulé au point x = 0. C'est donc très clair. Cette échelle, ainsi que l'horloge qui se situe sur le repère privilégié situé en x = 0 sur cette échelle, ne subissent aucune transformation, que ce soit en termes de temps ou d'espace. Disons-le encore plus clairement: il redevient possible de proclamer, comme Euclide, Galilée, Descartes et Newton l'ont toujours pensé, que l'espace et le temps ne se transforment pas. En ce qui concerne le repère intermédiaire, ce serait le cas par exemple du physicien qui observe deux électrons entrer en collision alors qu'ils se déplacent en sens opposé à une vitesse proche de celle de la lumière. Leur vitesse relative atteint donc près de deux fois celle de la lumière. Il apparaît alors évident que c'est le physicien posté auprès de l'accélérateur de particules qui jouit d'une situation privilégiée. Au contraire, des observateurs postés dans le référentiel de ces électrons auraient une vue très déformée du processus, la vitesse de l'autre électron paraissant inférieure à celle de la lumière. De la même manière, en supposant qu'un système GPS utilise deux satellites orbitant en sens contraire (gare aux collisions!), c'est l'observateur au sol qui est peut le mieux déterminer sa situation. C'est donc son heure à lui qu'il doit imposer aux satellites, dont les horloges sont au départ très légèrement plus lentes. Il n'y a plus de Relativité qui tienne. Et ce n'est pas tout: si de nombreux satellites orbitent dans le même sens, ils ne peuvent pas se synchroniser mutuellement à cause de l'effet Sagnac et du décalage horaire, à moins d'en tenir compte. Il vaut donc mieux les synchroniser individuellement à partir du sol. En pratique, la Relativité d'Albert Einstein est donc inapplicable. Il est essentiel d'établir un référentiel privilégié, et la présente démonstration indique que certains choix sont préférables à d'autres. Seule, la Relativité selon Lorentz permet ces choix, en soulignant qu'elle oblige à revenir à l'hypothèse de l'éther. Même s'il ne peut être détecté, tout se passe en effet comme si l'éther existe et que la vitesse de la lumière en dépend. Et puisqu'il est uniquement question de l'effet Doppler, cela suggère fortement que la matière se comporte comme le font les ondes. Tout dans la Relativité mène à cette conclusion: la matière est faite d'ondes. Et ces ondes dont la vitesse est celle de la lumière ne peuvent exister que s'il existe un médium capable de les transmettre: l'éther. En définitive, il n'existe rien d'autre que l'éther... Les transformations de Lorentz vont donc bien au-delà de la Relativité. C'est toute la mécanique de la matière qui est concernée et en conséquence, il faudra revoir les lois de Newton et toute la physique dans son ensemble. Je me vois obligé de citer ici Henri Poincaré, le visionnaire, qui malgré son dérapage (il a refusé d'admettre que la matière se contracte), voyait très loin dans le futur:
Poincaré et la "mécanique nouvelle". L'augmentation de la masse (et donc de l'inertie) en raison de la vitesse est une découverte de Lorentz. La formule de l'addition des vitesses, qui impose une limite à c, est de Poincaré.
Avril 2009. Tout m'indique que les transformations de Lorentz telles que ce dernier les a formulées ne permettent pas de rendre les équations de Maxwell parfaitement invariantes. Fondamentalement, elles sont toutefois correctes puisqu'il suffit de permuter les variables x et x' pour obtenir des résultats irréprochables. Il faut aussi inverser le signe de l'équation du temps, mais cela relève davantage d'une convention que d'une erreur. Si personne ne s'en est aperçu à l'époque, c'est qu'on ne disposait pas d'ordinateurs. On admettra que le calcul des transformations de Lorentz appliqué aux équations de Maxwell est relativement complexe. Sans doute, très peu de gens ont pris la peine de le vérifier et les radioélectriciens ayant constaté l'anomalie n'auront pas osé affronter des personnages aussi célèbres que Lorentz et Poincaré. Il est très facile d'obtenir un tel groupe d'équations qui soit parfaitement réversible, mais il importe de vérifier que le résultat correspond bien à l'effet Doppler proposé par Lorentz. Or tous ceux qui prendront la peine de le vérifier conviendront que les équations proposées par Lorentz ne conviennent pas... Il faut d'abord réaliser que le recours aux équations de Maxwell ne fait que compliquer le problème. Rien ne nous empêche de faire cette vérification finale à la toute fin seulement, une fois le calcul de l'effet Doppler débrouillé. Selon Lorentz, un émetteur qui se déplace à grande vitesse doit ralentir sa fréquence, ce qui conduit à un effet Doppler très particulier qui se caractérise par une invariance de la longueur d'onde dans les directions transversales : y' = y; z' = z. Il se produit aussi une contraction sur l'axe du déplacement. Très clairement, ses équations avaient pour but de rétablir la situation. En pratique, cela se résume donc à annuler cet effet Doppler très particulier. Je me bornerai pour l'instant à la formule suivante qui, vous en conviendrez en examinant le programme disponible plus bas, corrige bel et bien cet effet Doppler très particulier proposé par Lorentz : x = g * x' – bêta * t' Mathématiquement, sans supercherie et le plus raisonnablement du monde, la valeur de la variable x' ne peut être obtenue qu'en l'extrayant de la manière suivante : x' = (x + bêta * t') / g Après conversion du facteur g et de bêta, on reconnaît la première équation de Lorentz : x' = (x + v t') / racine(1 – (v / c) ^ 2) L'erreur, car il s'agit bien d'une erreur, c'est qu'il aurait fallu poser la variable t' et non t. De plus, le premier signe est positif ici alors qu'il est négatif dans l'équation originale de Lorentz. Pourtant, tout rentre dans l'ordre si on aborde le problème autrement. Au lieu de dilater l'espace (x' étant plus grand que x), il vaut mieux contracter les objets. Cela nous ramène à l'équation de départ : x = g * x' – bêta * t' x' = g * x + bêta * t Les distances peuvent être exprimées aussi bien en secondes lumière qu'en longueurs d'onde (x = 1 représente une longueur d'onde). De même, les variables t et t' représentent des secondes ou des périodes d'onde (t = 1 représente 2 pi radians). Étonnamment, il suffit de modifier le signe et de permuter les variables pour obtenir l'effet contraire. Ces équations inversées sont le miroir fidèle des équations symétriques de Poincaré. J'affirme que ce n'est que sous cette forme qu'elles rendront les équations de Maxwell invariantes. On se rappellera que Lorentz parlait d'un "artifice mathématique". Il ajoutait : "En particulier, les grandeurs t' ne sauraient représenter le vrai temps." Ces équations montrent que cette idée de modifier l'espace et le temps (en ayant en tête que ce n'est qu'un artifice mathématique) plutôt que les objets et la période des ondes était bien inutile. Il aurait suffit d'exprimer les choses telles qu'elles se produisent, le programme proposé plus haut (août 2009) montrant que c'est très faisable. Après tout, il est difficile de faire plus simple. Voyez ! cette équation nous dit que les objets se contractent selon g * x au temps t = 0. Admettez que c'était bien l'hypothèse de Lorentz. Cette équation nous dit aussi que l'objet situé en x = 0 se sera déplacé en x' = bêta après un délai d'une seconde. Ça, c'est connu depuis Galilée : x' = x + v * t; x = x' – v * t avec possibilité de permuter les variables x et x' comme bon vous semble si vous souhaitez privilégier un référentiel plutôt que l'autre. Le problème, c'est que Galilée avait tort puisqu'il se produit une contraction et que les fréquences ralentissent. L'éther étant indiscutablement un référentiel privilégié, il importe d'affecter les variables x et t à ce référentiel, qui ne se transforme pas : il est cartésien, et non pas galiléen ! De cette manière, même les variables x' s'appliquent à ce référentiel "au repos". Ces grandeurs deviennent absolues et cela nous permet de mettre au rancart la géométrie non euclidienne. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple?
Ce programme en fait la démonstration. Je vous invite d'abord à télécharger ce programme FreeBasic : ...ainsi que l'éditeur et le compilateur de FreeBasic : http://www.freebasic.net/index.php/download Si vous compilez le programme, vous verrez qu'il montre une source émettant des ondes sphériques normales et au-dessous, une transformation de ces ondes selon quatre hypothèses, au choix. Ce programme utilise les formules de Woldemar Voigt, que Lorentz a modifiées pour rendre compte du comportement de l'interféromètre de Michelson. Il s'agit en fait de la version qui produit un effet Doppler, à l'inverse de la version originale de Voigt (1887) qui on le sait avait plutôt pour but de corriger l'effet Doppler. On obtient dans tous les cas un effet Doppler. Mais étonnamment, la fréquence de l'émetteur et donc la longueur d'onde peuvent aussi être ajustées en variant la constante de Voigt. Le deuxième choix (B) reproduit l'effet Doppler normal, qui n'implique aucune modification de la fréquence de l'émetteur, sachant que c'est sur cette base que Michelson a effectué le calcul des dimensions de son interféromètre (c'est Michelson et non pas Voigt qui a découvert le facteur g, qui représente ce que Poincaré appelait "l'aberration"). Le troisième choix (C) montre plutôt la version de Lorentz, dont la constante (k = 1) devenue inutile a été supprimée, et qui montre un ralentissement de la fréquence de l'émetteur selon le facteur g. Je montre ici une copie d'écran de ce programme car je sais que la plupart d'entre vous ne prendront pas la peine de l'examiner. Pourtant, c'est un programme d'ordinateur. Les équations y sont mises à l'épreuve et vérifiées. Contrairement aux équations qu'on trouve sur l'Internet ou dans les livres, celles-ci ne peuvent pas être mises en doute ! |
Le programme WaveMechanics06.bas
Ce programme montre que Lorentz aurait dû présenter ses transformations de la manière suivante :
Le dérapage de Poincaré. Ce programme devrait vous persuader qu'en définitive, les transformations de Lorentz ne produisent qu'une modification de la période des ondes en un point donné de l'espace. Cela se traduit par un effet Doppler très particulier qui se caractérise par un ralentissement de la fréquence de base de l'émetteur. Or au lieu de convenir qu'on était tout simplement en présence d'un effet Doppler, ce qui très franchement n'est pas bien compliqué et explique tout, Poincaré et Einstein ont fini par parler d'une "transformation de l'espace et du temps" ! Avec le recul, il convient donc de retracer comment un tel dérapage a pu se produire. 1. À l'époque, personne n'a vraiment pris la peine d'analyser l'hypothèse de Lorentz, qui tient compte d'une contraction, d'un ralentissement des horloges et d'heures locales, le tout étant absolu et basé sur l'existence de l'éther. Vous aurez beau chercher, vous ne trouverez aucune analyse raisonnable à ce propos. Même Lorentz n'a pas cru bon d'approfondir sa version de la Relativité, qui était pourtant admirablement logique. Ce n'est que plus récemment que de nombreux auteurs ont fait remarquer que la "Relativité de Lorentz" était défendable et surtout, contrairement à celle d'Einstein, explicable. 2. Dans son livre "Électricité et Optique" (1901), Poincaré rejette la contraction des objets sur l'axe du déplacement proposée par Lorentz du revers de la main sans même l'examiner. Il affirme même que sa théorie ne donne pas des résultats parfaitement satisfaisants, mais sans en faire la démonstration. Il est vrai qu'une telle propriété pouvait sembler "étrange" selon son "sentiment", mais elle avait le mérite d'expliquer correctement le résultat paradoxal obtenu par Michelson. Il aurait donc fallu l'examiner avec plus de soin. 3. Les "heures locales" (découvertes indépendamment par Lorentz et Poincaré) deviennent impossibles à détecter à la condition expresse que la contraction ait lieu. Ce qui est navrant, dans le cas présent, c'est que Poincaré lui-même était un expert en ce domaine. Il était en effet l'auteur d'une "procédure de réglage des horloges par signaux optiques", ayant été nommé membre du Bureau des Longitudes en 1893. Or il n'a même pas pris la peine d'évaluer quels résultats un observateur obtiendrait dans l'hypothèse d'une contraction. En tous cas, que je sache, il n'en fait jamais mention. Il n'a donc pas vu qu'en pareil cas, cet observateur en serait totalement mystifié. 4. Il y a tout un monde entre le "temps" et la période d'une onde, fût-elle représentée par la variable t. Le programme montre que même en l'absence de mouvement et donc d'effet Doppler, la période des ondes émises en chaque point de l'espace dépend strictement de la fréquence de l'émetteur et de la distance de ce point comparativement aux coordonnées de l'émetteur à l'instant où ces ondes ont été émises. C'est donc le délai écoulé exprimé en périodes d'onde qu'il faut considérer, et non pas le temps lui-même ! En présence de mouvement, il faut modifier les coordonnées x, donc uniquement sur l'axe du déplacement, pour tenir comte de la contraction et du déplacement de l'émetteur. Et enfin, il faut modifier la variable t pour tenir compte du fait que la fréquence de l'émetteur ralentit. Les équations de Voigt réalisent ceci avec brio, mais elles sont silencieuses sur le temps que chaque onde met pour aller de l'émetteur au point considéré. Il faut donc faire le calcul au préalable, sur la base d'un temps et d'un espace absolus qu'il est impensable de modifier (d'ailleurs, si on le fait, ça ne fonctionne pas). Poincaré préfère parler du temps en soi, qui admettons-le n'est rien d'autre qu'un concept, une convention sans existence réelle. 5. Poincaré était bien davantage mathématicien que physicien. À ce titre, il n'était guère préoccupé par le mode de transmission de la lumière, qui est certainement mécanique et qui demeure un mystère même aujourd'hui. Dès qu'il a mis au point ses fameuses équations réversibles, où la vitesse de la lumière ne figure plus, il a immédiatement mis en doute l'existence de l'éther comme support mécanique. Aucun physicien digne de ce nom n'oserait éliminer de la sorte une hypothèse plausible avant de bien connaître dans les moindres détails la nature physique d'un phénomène. Ça ne se fait pas. 6. Bien avant 1905, Poincaré avait abandonné l'idée d'un temps et d'un espace absolus. On trouve dans la Science et l'Hypothèse (1902) : "...toutes ces choses ne préexistent pas plus à la mécanique que la langue française ne préexiste logiquement aux vérités que l'on exprime en français". C'est ridicule. Si la Relativité se vérifie, c'est forcément parce que les observateurs dont la vitesse absolue est élevée sont victimes d'une mystification, par exemple à cause de la contraction de l'interféromètre de Michelson. Il faut l'affirmer avec force, les faits sont absolus. On peut en déduire des mesures d'espace et de temps, et ces mesures aussi seront absolues. Les heures proposées par l'observatoire de Greenwich sont arbitraires, elles fluctuent, mais elles peuvent néanmoins servir de référence absolue à n'importe quel observateur (conscient des transformations de Lorentz, il va sans dire, cette condition tempérant radicalement le terme "absolu"), peu importe sa position et sa vitesse. 7. Il est difficile de dire qui d'Einstein ou de Poincaré a commencé le premier à s'intéresser à la géométrie non euclidienne, mais il est certain que Poincaré a penché vers la fin de sa vie du côté de cette absurdité pure et simple. Je ne peux que répéter ici ce que j'ai souvent écrit : les évidences ne s'expliquent pas, elles se constatent. Hélas ! il existe de nombreuses évidences que bien peu de gens sont en mesure de constater. Par exemple, personne ou à peu près ne se rend compte que la terre est surpeuplée... Bref, le principal responsable du cul-de-sac dans lequel nous nous trouvons aujourd'hui est Henri Poincaré, qui fut par la suite copié sans vergogne par Einstein. Il faudra corriger toutes ces erreurs, car elles nous empêchent de réaliser de nouvelles recherches basées sur des hypothèses plus logiques et plus réalistes. Si vous travaillez sur les systèmes GPS, vous auriez intérêt à vous fier aux transformations de Lorentz et non aux élucubrations d'Einstein, car les ondes émises par les satellites subissent l'effet Doppler très particulier découvert par Lorentz. Ça se mesure. Ça se vérifie. Nous aurions dû plutôt faire confiance à Lorentz, car lui était un vrai physicien.
Mars 2009. Nous travaillons très fort pour améliorer le médium virtuel mis au point par MM. Philippe Delmotte et Jocelyn Marcotte. Ces derniers mois, nous avons trouvé des solutions à plusieurs problèmes. Les images présentées plus bas en sont la preuve, car des anomalies et de nombreux artéfacts ennuyeux ont été éliminés. Il a donc fallu refaire les animations montrant l'interféromètre de Michelson. Voici deux versions, l'une à la moitié de la vitesse de la lumière, soit 0,5 c, et l'autre à 0,7071 c, l'angle d'inclinaison des ondes étant alors respectivement de 30° et 45° selon : arc sin (v/c). Étonnamment, ces ondes inclinées ne posent aucun problème. La contraction de l'interféromètre provoque aussi une modification de l'angle de la lame séparatrice. Pourtant, tout continue de se passer comme si l'appareil était au repos, du moins apparemment... Michelson_Interferometer.5c.mkv Michelson_Interferometer.7c.mkv Les ondes provenant de l'émetteur sont réfléchies sur une parabole de manière à obtenir des ondes planes. Mais on constate d'abord que ces ondes planes s'inclinent selon un angle thêta = arc sin (v/c). De cette manière, elles se dirigent obliquement de telle sorte que le mouvement de l'interféromètre les rattrape. Ensuite, la lame séparatrice les divise en deux faisceaux distincts qui seront réfléchis par les miroirs plans situés aux extrémités. En raison de la contraction, le miroir situé à droite, sur l'axe du déplacement, est plus près de la lame séparatrice. Cela permet au faisceau lumineux d'être finalement réunifié avec une précision extraordinaire, ce qui confirme que Lorentz, Larmor et FitzGerald ont vu juste. Ces images montrent un autre effet qui apparemment n'avait jamais été étudié en profondeur: les deux faisceaux sont réunis en un seul par la lame séparatrice parce qu'elle produit en réalité un décalage de phase d'un quart d'onde. Cela ne peut s'expliquer que si la lame réagit à la lumière incidente en émettant des ondelettes en opposition de phase, dont la somme correspond à la quadrature si l'angle d'incidence est de 90°. Cela rejoint ma théorie révolutionnaire voulant que la lumière traverse tous les objets sans rencontrer la moindre opposition. Mais la matière qui se situe sur la surface de ces objets émet d'autre lumière en opposition de phase de manière à annuler complètement le rayonnement incident. C'est donc à cause des interférences destructives qu'une ombre se forme derrière les objets, et non pas parce que la lumière incidente est interceptée. Il faut d'ailleurs réaliser que dans l'ensemble du spectre, la lumière constitue l'exception qui confirme la règle. Personne ne s'étonne que les ondes radio, les rayons X et les rayons gamma peuvent traverser la matière ! Dans le cas
du miroir semi-transparent de l'interféromètre, l'épaisseur de la
surface réfléchissante est insuffisante pour que l'effet
soit total. On
voudra comparer avec ce qui se produirait si l'appareil ne
bougeait pas : Michelson_Interferometer_Stationary.mkv Mais
on voudra surtout comparer avec ce qui se produirait si l'interféromètre ne se
contractait pas, c'est à dire selon l'hypothèse initiale de
Michelson. Son raisonnement était juste : il se produit effectivement
un décalage de phase et même une divergence dans la direction des
deux faisceaux. Le problème, c'est qu'il n'avait pas prévu qu'il se
produirait une contraction. On en conclut que l'idée de Lorentz, de
Larmor et de FitzGerald était tout simplement géniale. Michelson_Interferometer_No_Contraction.mkv Ces images sont encodées grâce au nouveau codec Mpeg-4 DivX_7 - DivX Plus, qui respecte la norme bien établie H-264/AAC. DivX a finalement adopté le système Matroska, qui permet d'inclure un menu, des bandes sonores et des sous-titres que je pourrai mettre à profit éventuellement. Il faut savoir que le mot russe matryoshka signifie "poupées russes", les fichiers portant l'extension .mkv. À qualité égale, ces fichiers sont nettement moins lourds et tout l'Internet a donc intérêt à adopter cette norme. Tous les nouveaux lecteurs de DVD et Blu-ray, de même que les lecteurs comme Windows Media Player, Zoom Player, VLC Media Player et DivX Player entre autres devraient les afficher sans problèmes. Si vous souhaitez en finir avec les problèmes de compatibilité, vous pouvez aussi télécharger toute la série des codecs possibles et imaginables gratuitement chez CCCP (un clin d'œil à l'ancienne URSS), la version gratuite de Zoom Player incluse. Voici
le programme FreeBasic que
j'ai écrit pour obtenir ces images
: Des résultats incontestables. Désormais, tous ceux qui étaient si superbement blottis à l'ombre d'Albert Einstein, dans leur ineffable certitude, devront rendre des comptes. Il nous faut maintenant expliquer raisonnablement ces résultats sans tomber dans les absurdités qui caractérisent la Relativité Restreinte. C'est que Lorentz n'a jamais pris la peine d'expliquer en détail sa conception de la Relativité, ce qui fait que la Relativité de Lorentz reste à peaufiner. L'erreur à éviter, c'est de rejeter la contraction de la matière et même l'existence de l'éther, ce qu'on a fait il y a un siècle d'une manière vraiment cavalière et irresponsable. Beaucoup font aussi l'erreur d'admettre des vitesses supérieures à celle de la lumière, erreur que ni Lorentz, ni Poincaré ni Einstein n'ont commise. L'aberration des étoiles de Bradley. J'ai même réussi à reproduire l'aberration des étoiles en tenant compte de l'effet Doppler. Encore une fois, les résultats sont en faveur de l'éther. Ce phénomène couplé aux résultats tout aussi paradoxaux de l'expérience de Fizeau avait donné du fil à retordre à Augustin Fresnel au point de le conduire à suggérer que l'éther devait traverser les matériaux transparents en fonction de leur indice de réfraction. Même le très respectable astronome anglais Sir Airy était tombé dans le panneau en faisant construire un télescope rempli d'eau, toujours sans résultats concluants. On sait qu'en plus du problème de l'interféromètre de Michelson, tous ces phénomènes étaient difficilement explicables à cause du déplacement présumé de l'éther. À l'époque, les explications de Lorentz faisaient défaut et l'on ne disposait pas des outils pour vérifier un phénomène aussi complexe. Mais aujourd'hui, ces résultats confirment que, du point de vue d'un observateur mobile, tout semble se passer normalement malgré le déplacement des émetteurs et des récepteurs, avec ou sans parabole, à travers un éther toujours parfaitement légitime. Et répétons-le, c'est à la condition que les objets, en particulier les paraboles, se contractent. Les images montrés ci-dessous sont très claires à ce propos. Elles montrent comment des ondes courbées subissant l'effet Doppler sont réfléchies sur une parabole et deviennent des ondes planes. Elles s'inclinent selon l'angle thêta = arc sin (v/c). Elles sont réfléchies sur un miroir plan en respectant l'onde de phase, là où le "temps local" t' selon Lorentz ne varie pas. Elles reviennent vers la parabole et sont de nouveau converties en ondes courbées convergentes qui produisent finalement une tache d'Airy classique bien nette, sous réserve qu'elle est contractée et affectée de ce fameux temps local, conformément à l'onde de phase. Manifestement, Lorentz avait raison; c'est un fait, ce n'est plus discutable... Bradley_Aberration_Plain.5c.mkv Bradley_Aberration_Plain_Stationary.mkv Le programme FreeBasic : Bradley_Aberration_Plain.5c.bas Il faut aussi que la fréquence de l'émetteur ralentisse de telle manière que la longueur d'onde sur les axes orthogonaux y et z ne subisse plus de contraction. Ci-dessous, j'ai voulu montrer comment la parallaxe s'exerce dans un référentiel en mouvement, puisque c'est en réalité cette parallaxe que Bradley cherchait à mettre en évidence. Les opticiens, qui savent qu'une parabole produit de la coma et de l'astigmatisme si l'image ne se forme pas sur l'axe (et même de l'aberration de sphéricité si l'objet n'est pas situé à l'infini), verront que tout se passe quand même tel que prévu malgré l'effet Doppler. Et répétons-le une fois de plus, la contraction des paraboles doit intervenir, y compris la distance qui sépare celles-ci ! Bradley_Aberration_Parallax.5c.mkv Bradley_Aberration_Parallax_Stationary.mkv Le programme : Bradley_Aberration_Parallax.bas On remarquera en particulier que les deux foyers se forment à des instants différents, en conformité avec l'onde de phase et les heures locales prévues par Lorentz et Poincaré. La Relativité n'est pas en cause. Ici, on ne parle pas de Relativité, on parle de mécanique ondulatoire. Après tout, nous devons aujourd'hui composer avec les satellites GPS qui pourront mesurer les distances avec une précision sans cesse accrue. Il devient clair que la parabole de leur émetteur, s'il y en a une, doit se contracter pour continuer de réfléchir les ondes correctement, car ces ondes sont manifestement affectées de l'effet Doppler, qui est très mesurable. On aura beau affirmer que ce satellite possède son propre temps et son propre espace, ce sont tout de même nos mesures sur terre qu'il faut privilégier si nous souhaitons faire encore mieux. Il est très important que les horloges de ces satellites soient accordées sur notre temps à nous coûte que coûte et d'éviter de les synchroniser par signaux radio émis de l'un à l'autre, puisque nous savons que ceci aboutit à des heures différentes. Nous sommes en face strictement d'un problème de mécanique impliquant une contraction des longueurs, un décalage horaire et des horloges plus lentes. Pas de Relativité. Bien évidemment, la terre n'est pas au repos absolu dans l'éther ; néanmoins, il faut d'abord établir comment les choses se passeraient si tel était le cas. C'est pour cette raison que ceux qui travaillent sur ces projets, que ce soit le modèle européen ou américain, devraient s'emparer de ce médium virtuel mis au point par MM. Delmotte et Marcotte. Dans les Universités, on dispose de moyens que nous n'avons pas. Le langage C actuel est très efficace sur le processeur et les ordinateurs sont munis de cartes graphiques remarquablement élaborées. À la limite, on peut recourir à tout un réseau d'ordinateurs en parallèle ou mieux, à un superordinateur. Il est donc très possible de réaliser des modèles plus grands qui seraient capables de montrer comment les choses se passent avec une très grande précision. Ensuite, il suffira de considérer que les résultats semblent identiques même si la terre se déplace, puisqu'il devient évident que les phénomènes optiques en particulier continuent de demeurer cohérents quelle que soit la vitesse réelle d'un système. Il est très clair qu'un observateur posté dans ce satellite doit reconnaître qu'il tourne autour de la terre et que sa vitesse ne peut pas être nulle. Il s'attend donc à ce que les ondes radio qu'il transmet à la terre subissent l'effet Doppler. Et puisqu'il est néanmoins incapable d'en détecter la moindre trace, il ne lui reste plus qu'à en trouver la cause. Nous sommes ici au cœur du problème. Henri Poincaré a écrit (Électricité et Optique, 1901) à propos de la contraction des objets proposée par Lorentz : « Cette étrange propriété semblerait un véritable "coup de pouce" donné par la nature pour éviter que le mouvement absolu de la terre puisse être révélé par les phénomènes optiques. Cela ne saurait me satisfaire...». Eh bien ! il avait tort. Mais il avait pourtant d'excellentes raisons de s'inquiéter des apparentes divagations de son ami. Personnellement, je dirais même que cette "étrange" propriété, puisqu'il s'y ajoute un décalage horaire et un ralentissement des phénomènes périodiques, s'apparente plus à un véritable complot. Le piège était si parfait que même Lorentz n'a pas su le déjouer. Il a fini par abandonner son hypothèse initiale et il parlait plus tard de son « échec » (failure) sans se douter que cette hypothèse était pourtant la bonne. Mais aujourd'hui, grâce à ce merveilleux laboratoire que constitue le médium virtuel, et aussi grâce à mon Scanner du Temps, il est possible de faire la démonstration que cet observateur posté dans le satellite est effectivement incapable de détecter l'effet Doppler. La raison principale, c'est que la lumière met moins de temps à lui parvenir de l'avant, ce qui a pour effet d'annuler exactement la distorsion que provoque l'effet Doppler. Et puisqu'il est lui-même contracté, il est incapable de détecter la contraction qui l'accompagne. Les images que je montre ci-dessous ne laissent plus aucun doute à ce propos. En fait, je ne vois pas très bien comment on pourrait faire mieux. Bradley_Aberration_Parallax_Scan.mkv Le programme : Bradley_Aberration_Parallax_Scan.bas Dans un premier temps, on voit clairement que la différence de vitesse des ondes vers l'avant et vers l'arrière, qui correspond à l'onde de phase, annule l'effet Doppler. Ensuite, c'est la même onde de phase qui annule le décalage horaire de telle sorte que les deux foyers apparaissent finalement simultanés et parfaitement symétriques. Contre toute attente, on obtient vraiment la même image que si le système était au repos, et c'est cette image que voit notre observateur. Seule, la contraction persiste, ce qui signifie qu'elle est réelle. Mais là encore notre observateur est complètement mystifié parce qu'il est lui-même contracté. Voilà donc ce qui le trompe : nous avons trouvé la cause.
L'aberration des étoiles. Mais nous n'avons pas encore examiné cette fameuse aberration. Bradley espérait déterminer la distance exacte des étoiles les plus rapprochées en tablant sur le fait que l'orbite de la Terre était suffisamment grande pour obtenir un effet de parallaxe. Il constata que ce n'était pas suffisant, mais il découvrit du même coup une aberration que personne n'avait prévue. Étant donné que la Terre tourne autour du Soleil à la vitesse de 29 km/s, le temps requis pour que les ondes lumineuses traversent l'espace entre le miroir (ou l'objectif) et le foyer se traduit par un faible décalage dans l'image des étoiles au foyer du télescope. Bradley y réfléchit quelque temps et ne tarda pas à réaliser que cet effet était dû à la vitesse limitée de la lumière. Nous pouvons sans peine le vérifier à l'aide de notre médium virtuel. Puisque l'émetteur ne peut pas être placé à une distance suffisante, nous allons utiliser une grande parabole qui produira les ondes planes équivalentes. Ensuite, nous ajoutons deux petites paraboles qui représenteront le télescope de Bradley, l'une à l'aller et l'autre au retour après une période de six mois. Nous allons dans un premier temps supposer que le Soleil est parfaitement au repos dans l'éther de manière à obtenir une symétrie parfaite dans les deux résultats. La vitesse des paraboles a été fortement exagérée pour obtenir une aberration bien visible: elle a été fixée au tiers de la vitesse de la lumière. Bradley_Aberration_Stationary.mkv Le programme : Bradley_Aberration_Stationary.bas Les opticiens en conviendront : tout se passe tel que prévu. La tache d'Airy atteint l'endroit où se situait l'axe optique au moment ou la lumière atteignait la parabole. C'est simple et facilement explicable. Mais il fallait tout de même le montrer pour faire la comparaison avec un système semblable dont le soleil serait en mouvement. En effet, nous savons aujourd'hui que le soleil décrit une orbite autour du centre de notre galaxie à une vitesse nettement supérieure à celle de la terre autour du soleil. En pareil cas, on peut s'attendre à observer une asymétrie sévère. Nous supposerons que la vitesse du soleil atteint la moitié de celle de la lumière. Si donc la terre et le soleil se déplacent dans le même sens, puis en sens contraire, l'addition de leur vitesse devrait donner: 0,5 + 0,33 = 0,83 c, puis 0,5 - 0,33 = 0,23 c. Mais il s'agit ici de montrer ce que verrait un observateur qui se déplace avec le soleil, et il est donc nécessaire de reproduire une différence de vitesse entre 0,5 et 0,33 c selon la loi de l'addition des vitesses donnée par Henri Poincaré, qui se lit comme suit: bêta'' = (bêta + bêta') / (1 + bêta * bêta') On corrige donc: la vitesse des paraboles sera respectivement de 0,2 et 0,7143 c. Cela signifie que la terre, et donc les paraboles, doivent varier périodiquement leur longueur selon le facteur de contraction de Lorentz. Obtenir une parfaite symétrie dans ces conditions relèverait du miracle, si on tient compte du fait que les ondes subiront aussi l'effet Doppler. On comprend alors que l'hypothèse que Poincaré mettait en avant dès 1901 ("les phénomènes optiques sont relatifs") était bien plus attractive, parce qu'elle était étonnamment simple et qu'elle conduisait à des prévisions correctes en ce sens que les transformations de Lorentz ne correspondaient qu'aux apparences. Poincaré a écrit : "Ce résultat paradoxal..." et il n'est pas allé plus loin, fort heureusement d'ailleurs. Au contraire, Albert Einstein ne parlait plus des apparences et il s'est retrouvé avec des résultats purement et simplement contradictoires pieusement appelés plus tard des "paradoxes". Les explications pour le paradoxe des jumeaux et celui d'Ehrenfest en particulier n'auront jamais été que des pirouettes lamentables. À partir de ce moment, l'admiration pour Einstein faisant place à une véritable vénération, on a cessé de faire de la physique pour donner dans le mysticisme... Personnellement, je suis persuadé que Lorentz a effectivement tenté d'évaluer ce phénomène. Avec l'interféromètre de Michelson, l'aberration découverte par Bradley avait sérieusement remis en question toute la mécanique de Newton à cause de sa symétrie inexplicable. C'est pourquoi il faut le comprendre d'avoir finalement renoncé à son hypothèse initiale. C'était un chercheur d'un calibre exceptionnel et il n'avait pas d'autre choix vu l'absence d'outils efficaces pour vérifier un pareil prodige. À cette époque, son hypothèse semblait tout à fait farfelue. Program: Bradley_Aberration.5c.bas On voit bien sur la séquence ci-dessus que la symétrie a disparu. À première vue, l'observateur devrait pouvoir facilement détecter cette sévère anomalie et être capable de mesurer sa vitesse à travers l'éther. Et pourtant, ça fonctionne! Nous avons désormais tous les outils pour le vérifier. Il y a d'abord ce médium virtuel, qui est proprement génial. Et il y a aussi mon Scanner du Temps, qui peut montrer ce que l'observateur mobile voit de son point de vue lorsque l'effet Doppler le trompe. Ce n'est plus discutable, un balayage effectué à la vitesse de l'onde de phase (soit 1/bêta) reconstruit la symétrie comme par magie. Nous sommes en présence du phénomène physique le plus fantastique jamais découvert. Je n'avais aucun doute là-dessus en entreprenant la création de cette preuve. Écrire seul des programmes aussi complexes ne fut pas de la tarte, mais le résultat en valait la peine. La séquence ci-dessous montre que la théorie proposée par Lorentz en 1904 ne fait plus aucun doute. Il ne s'agit pas seulement d'une théorie de la Relativité revue et corrigée qui se comprend, qui se calcule et qui se vérifie jusque dans les moindre détails. C'est beaucoup plus une révision en profondeur de toute la physique. Elle suggère fortement que la matière est faite d'ondes et que toutes les forces qui la contrôlent doivent aussi être attribuées à des ondes. Je suis le premier à le confirmer mais d'autres feront beaucoup mieux à l'avenir. Bradley_Aberration.5c_Scan.mkv Le programme : Bradley_Aberration.5c_Scan.bas Voici donc l'expérience ultime, celle qu'on répétera dans le futur avec des moyens de plus en plus sophistiqués, et toujours avec les mêmes résultats. Le triomphe de Lorentz sera grandiose. Il faut insister sur une autre erreur qu'on a faite vers 1900 en ramenant tout aux phénomènes "électromagnétiques". À l'époque, les équations de Maxwell étaient toutes neuves et on les a immédiatement adoptées sans que personne ne songe à les mettre en doute. Mais en réalité, puisque la matière présente des propriétés ondulatoires, il est bien évident qu'il faudrait d'abord et avant tout parler d'ondes, tout simplement. La Relativité de Lorentz. Ces résultats conduisent à la Relativité de Lorentz. Cela signifie (faut-il vraiment le préciser?) qu'ils invalident la version simpliste de Poincaré et d'Einstein, qui était néanmoins correcte en ce qui concerne sa capacité à prédire les choses. Le principe à retenir, c'est que n'importe quel système mobile continue de fonctionner de manière cohérente à la condition expresse que les effets prévus par les transformations de Lorentz se manifestent réellement, d'une manière absolue. À cause d'eux, tout observateur devient incapable de mettre son déplacement à travers l'éther en évidence. Quoi qu'il fasse, il voit toujours les choses comme s'il était parfaitement au repos dans cet éther. Il devenait donc urgent de mettre au point les équations qui rendent compte de ces effets. Celles qui ont été présentées par Voigt (1887) et modifiées par Lorentz (quelque part entre 1895 et 1904) reflétaient plutôt le point de vue d'Henri Poincaré, qui refusait d'admettre que la matière se contracte vraiment. Elles permettaient mathématiquement de rendre les équations de Maxwell invariantes quelle que soit la vitesse d'un référentiel, les variables x et t s'appliquant donc au référentiel mobile. Étonnamment, on a affublé le référentiel au repos (ou à tout le moins privilégié) des variables x' et t' contrairement à ce que la simple logique exigeait. Il y a déjà quelques années, il m'a donc suffit d'effectuer une permutation de ces variables. Voici comment Lorentz aurait dû les présenter:
Les transformations de Lorentz. Ces équations reflètent parfaitement sa pensée.
Que ce soit bien clair, ces équations sont incontournables. Prenez-en bonne note, la Relativité de Lorentz ne peut s'expliquer logiquement que si les équations sont établies sous cette forme. Tout ceux qui s'intéressent à la Relativité de Lorenz devraient les citer systématiquement, car ce sont celles qui reflètent fidèlement le point de vue "absolu" de Lorentz, qui fut le seul à y voir clair. Tous les autres, en particulier Poincaré et Einstein, ont fait fausse route. En deuxième lieu, je tiens à rappeler que ces équations produisent un effet Doppler avec ralentissement de la fréquence. Et troisièmement, tout ceci est remarquablement conforme à ce que montre mon Scanner du Temps. Trois confirmations distinctes et spectaculaires d'un même phénomène ne peuvent pas être le résultat d'une coïncidence. Manifestement, nous sommes en présence d'une loi fondamentale de la Nature, et elle concerne la mécanique de la matière. Elle va donc bien au-delà de la Relativité, qui ne traite que des apparences. Heureusement, sous cette forme, les équations de Lorentz deviennent beaucoup plus faciles à comprendre. Il faut garder à l'esprit que les variables x et x' représentent les distances absolues, exprimées en secondes lumière, donc avec c = 1, dans un référentiel cartésien (et non pas galiléen) présumé au repos dans l'Éther. Seule au contraire, la variable t représente le temps réel et absolu en secondes. La variable t' ne représente que les secondes affichées par les horloges mobiles, qui selon le mot de Lorentz ne sauraient représenter le "vrai temps". Par exemple, pour faire simple, considérons un système qui se déplace à la moitié de la vitesse de la lumière. On a bêta = 0,5 et le facteur de contraction g vaut 0,866. Voyons alors comment un objet initialement au repos et placé en x = 1 se comportera s'il se déplace à une telle vitesse, après un délai d'une seconde (t = 1). 1. g x indique que les objets et les distances se contractent jusqu'à 86,6% de leur grandeur initiale, uniquement dans le sens du déplacement, selon le facteur de contraction de Lorentz. Je tiens à souligner que même Poincaré et Einstein admettaient que c'est bien ce que nous devrions observer. 2. beta t représente tout simplement la translation selon le Principe de Relativité de Galilée. Bien évidemment, la matière avance d'une demi-seconde lumière par seconde, puisque c'est sa vitesse. Le point d'abord contracté en x' = 0,866 avance donc ensuite d'une demi-seconde lumière additionnelle, selon 0,5 * 1, et il se situe finalement à x' = 1,366 seconde lumière. 3. g t indique qu'une horloge mobile affiche des secondes 0,866 fois plus lentes, donc encore une fois selon le facteur de contraction de Lorentz. Plus exactement, la fréquence des électrons et de tout émetteur ou processus cyclique qui en dépendent ralentit. C'est pour cette raison que l'effet Doppler ne modifie en rien la longueur d'onde de l'électron et donc les longueurs sur les axes orthogonaux, soit selon y'=y; z'=z. Il faut savoir que l'effet Doppler normal, c'est à dire sans ralentissement de la fréquence, provoque une contraction des ondes sur ces axes, encore et toujours selon le facteur g, ce que Poincaré appelait "l'aberration". 4. –beta x représente le décalage horaire. L'horloge dont la position initiale avant transformation se situait en x = 1 (mais dont la position réelle après contraction se situe plutôt en x' = .866 seconde lumière) affiche un retard de 0,5 seconde sur celle qui était placée auparavant en x = 0, après avoir effectué une procédure de synchronisation. Il faut insister sur ce décalage horaire puisque, dans ce référentiel, la vitesse relative de la lumière est trois fois plus grande vers l'arrière (1+bêta=1,5) que vers l'avant (1–bêta=0,5). Pour cette raison, mais aussi à cause de la contraction, qu'on ne peut pas détecter non plus, la procédure de synchronisation en question aboutit à cette anomalie. Mais il s'agit bien plus que d'un simple décalage horaire: toutes les relations de cause à effet subissent la même distorsion. En effet, elles dépendent de la vitesse d'action de toutes les forces mécaniques, qui ne sont rien d'autre que des ondes. Plutôt que de parler de temps différents, ce qui n'a aucun sens et n'explique rien, il serait plus logique et plus instructif de parler d'une apparence de simultanéité. Ces "heures locales" peuvent d'ailleurs être vérifiées d'une toute autre manière grâce à l'onde de phase, là où le temps t' donné par Lorentz ne varie pas. Puisque le point où se situe ce temps t' se déplace, il permet pour ainsi dire d'uniformiser les endroits sur l'axe des x où les ondes transversales, qui on l'a vu sont inclinées, se rencontrent sur cet axe. C'est pourquoi, aux yeux de l'observateur mobile, ces ondes semblent finalement parallèles à l'axe. Encore une fois, il devient impossible de détecter le mouvement malgré cette anomalie qui est pourtant sévère. C'est en étudiant ce phénomène que j'ai pu inventer mon Scanner du Temps. Vous avez pu observer l'onde de phase dans la séquence proposée plus haut (Bradley_Aberration_Parallax.5c.mkv) mais j'ai pris la peine de réaliser une autre séquence encore plus révélatrice. Ici en effet, l'onde de phase intervient à deux reprises, d'abord pour les ondes planes, mais aussi pour les ondes stationnaires courbées qui préfigurent mon électron mobile, mais en deux dimensions seulement. Cette séquence montre comment deux paraboles symétriques et confocales, un système rarement (sinon jamais) montré, arrivent à transformer les ondes d'abord courbées en ondes planes, puis à les rediriger vers l'intérieur. C'est donc doublement instructif si l'effet Doppler s'y ajoute: Le programme : Phase_Wave.bas Le Postulat de Relativité de Poincaré. Je rappelle la déclaration fracassante faite par Henri Poincaré au Congrès Mondial des Sciences qui a eu lieu en 1904 à Saint-Louis, Missouri, aux États-Unis, car Albert Einstein s'en est sûrement inspiré: "Les lois des phénomènes physiques doivent être les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur emporté dans un mouvement de translation uniforme, de sorte que nous n'avons et ne pouvons avoir aucun moyen de savoir si nous sommes, oui ou non, emportés dans un tel mouvement."
Ce site est très visité et très discuté. C'est donc en partie grâce à moi que les choses sont en train de changer. Ces dernières années, on a pu voir de nombreux sites apparaître, dont les auteurs ont pris parti en faveur de ce qu'on appelle en anglais "Lorentzian Relativity". Si vous faites une recherche avec ces mots (y compris les guillemets) à l'aide de Google, vous verrez que nous sommes en train d'assister à une véritable révolution. Ceux qui préfèrent continuer de se prosterner avec ferveur devant Albert Einstein, probablement d'ailleurs sans rien y comprendre, feraient bien de mieux fourbir leurs arguments. Voyez-vous, si Lorentz a pu prévoir les effets, il a fait beaucoup mieux : il les a expliqués !
Gabriel La Frenière |
Avant 2007 : Les nouvelles découvertes
Courrier électronique : veuillez consulter cet avis.
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