PREUVES ET EXPÉRIENCES

Voici la célèbre diffraction de Fresnel (ou de Fraunhofer si vous préférez) si elle est produite par une source linéaire en mouvement.

À gauche, le rayonnement est transversal mais la contraction de la structure se fait sur l'axe du déplacement comme le prévoyait Lorentz. 

À droite, le rayonnement est longitudinal et la contraction de la structure de diffraction se fait là encore sur l'axe du déplacement.

Non seulement ces images constituent une preuve, mais cette preuve est magistrale.

          Page d'accueil :  La matière est faite d'ondes.

   

Une invention géniale !

Voici la dernière version du programme écrit par M. Philippe Delmotte :

ws2Dv33b.rar

Ce programme permet de faire évoluer des ondes à l'aide d'un médium virtuel. Il utilise l'algorithme inventé par M. Delmotte lui-même. On peut considérer qu'il s'agit d'un laboratoire car il permet de vérifier comment les ondes véritables se comportent. N'en doutez pas, très bientôt, les opticiens et les acousticiens ne pourront plus se passer de cet outil fantastique. Il sera d'ailleurs utile dans bien d'autres domaines, en particulier pour étudier la matière.

Vous pouvez décompresser le fichier dans le répertoire de votre choix. Pour démarrer, je vous suggère de cliquer sur "nouveau projet" (en haut, à gauche), puis sur l'icône à cercles concentriques, un peu plus à droite. Vous devriez voir apparaître une source émettrice produisant des ondes concentriques. Par la suite, vous voudrez sans doute augmenter la longueur d'onde (cliquez sous l'item correspondant). Personnellement, je préfère afficher les ondes en vert et en rouge, mais vous avez d'autres choix. Vous pouvez ajouter une deuxième source et modifier sa position avec la souris pour observer les interférences. Les sources disposées sur une droite reproduisent la diffraction de Fresnel conformément au principe de Huygens (ou de Fresnel !). Sur un cercle, si leur nombre est suffisant (disons une centaine) l'addition des ondelettes se traduit au centre par des ondes stationnaires circulaires, qui préfigurent l'électron que je propose, mais en deux dimensions seulement.

Vous allez certainement préférer ce nouveau laboratoire à des équations insipides. Selon l'intensité de votre passion pour la physique, vous ne tarderez pas à obtenir toutes sortes d'effets étonnants.

Mais il y a mieux: je suis déjà en mesure de démontrer que les ondes ne sont pas toutes identiques. Leur comportement peut varier. Elles possèdent une "personnalité" qui dépend grandement du milieu où elles se propagent. En particulier, on peut montrer que certaines d'entre elles, si elles sont stationnaires, sont en mesure de s'influencer mutuellement comme le font les électrons. Contrairement à ce qu'on a toujours cru, des ondes peuvent influencer d'autre ondes. Nous ne faisons qu'entrevoir de quoi elles sont capables.

   

Nous avons travaillé très fort pour améliorer le médium virtuel mis au point par MM. Philippe Delmotte et Jocelyn Marcotte. En 2008, nous avons trouvé des solutions à plusieurs problèmes. Les images présentées plus bas en sont la preuve, car des anomalies et de nombreux artéfacts ennuyeux ont été éliminés. 

Il a donc fallu refaire les animations montrant l'interféromètre de Michelson. Voici deux versions, l'une à la moitié de la vitesse de la lumière, soit 0,5 c, et l'autre à 0,7071 c, l'angle d'inclinaison des ondes étant alors respectivement de 30° et 45° selon : arc sin (v/c). Étonnamment, ces ondes inclinées ne posent aucun problème. La contraction de l'interféromètre provoque aussi une modification de l'angle de la lame séparatrice. Pourtant, tout continue de se passer comme si l'appareil était au repos, du moins apparemment...

Michelson_Interferometer.5c.mkv

Michelson_Interferometer.7c.mkv

Les ondes provenant de l'émetteur sont réfléchies sur une parabole de manière à obtenir des ondes planes. Mais on constate d'abord que ces ondes planes s'inclinent d'un angle thêta = arc sin (v/c). De cette manière, elles se dirigent obliquement de telle sorte que le mouvement de l'interféromètre les rattrape. Ensuite, la lame séparatrice les divise en deux faisceaux distincts qui seront réfléchis par les miroirs plans situés aux extrémités. En raison de la contraction, le miroir situé à droite, sur l'axe du déplacement, est plus près de la lame séparatrice, ce qui confirme que Lorentz et FitzGerald ont vu juste.

Ces images montrent un autre effet qui apparemment n'avait jamais été étudié en profondeur : les deux faisceaux sont finalement réunis en un seul par la lame séparatrice, parce que cette lame produit en réalité un décalage de phase d'un quart d'onde. Cela ne peut s'expliquer que si la lame réagit à la lumière incidente en émettant des ondelettes en opposition de phase, dont la somme correspond à la quadrature si l'angle d'incidence est de 90°. Cela rejoint ma théorie révolutionnaire voulant que la lumière traverse tous les objets sans rencontrer la moindre opposition. C'est la matière qui se situe sur la surface de ces objets qui émet d'autre lumière en opposition de phase de manière à annuler complètement le rayonnement incident la plupart du temps, ce qui bien sûr produit finalement une ombre. Il faut rappeler l'explication de Fresnel : "Les franges sont dues aux interférences des ondelettes émises par chaque point de l'écran diffractant". Il ne croyait pas si bien dire : c'est exactement ce que le calcul confirme. Dans le cas d'un miroir semi-transparent, l'épaisseur est insuffisante pour que cet effet soit total.

On voudra comparer avec ce qui se produit si l'interféromètre ne bouge pas :

Michelson_Interferometer_Stationary.mkv

Et surtout comparer avec ce qui se produit si l'interféromètre ne se contracte pas, c'est à dire selon l'hypothèse initiale de Michelson. Son raisonnement était juste : il se produit effectivement un décalage de phase et même une divergence dans la direction des deux faisceaux. Par contre, il n'avait pas prévu la contraction. Ces images montrent que l'idée de Lorentz était tout simplement géniale :

Michelson_Interferometer_No_Contraction.mkv

Cette vidéo est encodée à l'aide du codec Mpeg-4 DivX Plus, qui respecte la norme bien établie H-264/AAC. DivX a finalement adopté le système Matroska, qui permet d'inclure un menu, des bandes sonores et des sous-titres que je pourrai mettre à profit éventuellement. Il faut savoir que le mot russe matryoshka signifie "poupées russes", les fichiers portant l'extension .mkv. À qualité égale, ces fichiers sont nettement moins lourds et tout l'Internet a donc intérêt à adopter cette norme. Tous les nouveaux lecteurs de DVD et Blu-ray, de même que les lecteurs comme Windows Media Player, Zoom Player, VLC Media Player et DivX Player entre autres devraient les afficher sans problèmes. Si vous souhaitez en finir avec les problèmes de compatibilité, vous pouvez aussi télécharger toute la série des codecs possibles et imaginables gratuitement chez CCCP (un clin d'œil à l'ancienne URSS), la version gratuite de Zoom Player incluse.

Voici le programme FreeBasic que j'ai écrit pour obtenir ces images :

Michelson_Interferometer.bas

L'optique du mouvement : des résultats incontestables.

J'ai réussi à mettre en évidence de nouvelles lois de l'optique du mouvement :

1. La lumière émise par un dispositif en mouvement subit l'effet Doppler.

2. La fréquence de la lumière émise par un dispositif en mouvement est plus basse selon le facteur g de Lorentz.

3. La longueur d'onde mesurée sur un axe transversal demeure inchangée malgré cette fréquence plus basse.

4. La longueur d'onde mesurée sur l'axe du déplacement est raccourcie selon le facteur g de Lorentz.

5. Les angles tels que mesurés dans ce système subissent une contraction selon le facteur g de Lorentz.

6. La période des ondes subit une distorsion sur l'axe du déplacement selon une onde de phase dont la vitesse est 1 / bêta.

   

Il peut paraître ridicule de préciser que les ondes émises par un dispositif en mouvement subissent l'effet Doppler, mais il le faut bien puisqu'on était en train de l'oublier. La Relativité s'explique uniquement par l'effet Doppler, et pourtant il est très rare que les textes où il est question des transformations de Lorentz et de la Relativité en fassent mention.

Ces lois dérivent entre autres du fait que la contraction selon Lorentz de tous les éléments d'un dispositif optique entraîné dans un mouvement de translation uniforme est nécessaire afin de compenser l'effet Doppler et donc d'assurer son fonctionnement correct. Pour autant que je sache, Lorentz a négligé de préciser qu'on avait affaire à l'effet Doppler et il a préféré se concentrer sur l'invariance qu'il obtenait en appliquant ses célèbres transformations aux équations de Maxwell. Il n'a jamais remarqué qu'il fallait inverser ses équations pour revenir tout simplement à l'effet Doppler. Le recours aux équations de Maxwell devient alors une démarche marginale et même inutile puisqu'on a plutôt affaire aux lois de l'optique. Après tout, il y est question fondamentalement de la vitesse de la lumière.

Néanmoins, l'effet Doppler survient aussi en radioélectricité, ce qui signifie par exemple que la parabole d'un émetteur micro-ondes installé sur un satellite terrestre doit se contracter pour faire face à la distorsion causée par l'effet Doppler. Il n'est pas nécessaire de la provoquer, elle se fait spontanément, mais elle se fait certainement. C'est ce qu'on observe à partir du sol, mais conformément à la loi de la Relativité, ce n'est plus vérifiable à partir du satellite lui-même. Le point important, c'est que le sol que nous habitons constitue un référentiel privilégié. Il est prioritaire, alors que le satellite possède sa vitesse propre qui en fait un élément secondaire négligeable. La fameuse réciprocité qu'on mettait en avant jusqu'à maintenant n'a aucune raison d'être parce qu'elle est inapplicable en pratique. Pour faire simple et efficace, il importe de proclamer qu'il n'existe qu'un seul espace et qu'un seul temps. Ce sont ceux que nous avons établis sur terre par convention, auxquels il faudra nous accrocher contre vents et marées, et qu'il nous reste à imposer à tout l'Univers...

Désormais, tous ceux qui étaient si superbement blottis à l'ombre d'Albert Einstein, dans leur ineffable certitude, devront rendre des comptes. Il leur faut maintenant expliquer raisonnablement ces résultats sans tomber dans les absurdités qui caractérisent la Relativité Restreinte. C'est maintenant vérifié : l'interféromètre de Michelson se contracte comme le prévoyait Lorentz. S'il ne se contracte pas, il ne peut tout simplement plus fonctionner normalement pour plusieurs raisons, en particulier parce que l'angle d'inclinaison de la lame séparatrice est alors incorrect. S'il se contracte, c'est parce qu'il est en mouvement comparativement à l'éther. Et puisque c'est précisément cette contraction qui nous empêche de mesurer son mouvement, nous en sommes réduits à considérer que notre système solaire, plus exactement son centre d'inertie, est au repos dans l'éther. Il n'y a pas d'alternative.

Lorentz n'a jamais pris la peine d'expliquer en détail sa conception de la Relativité, qui reste donc à peaufiner. L'erreur à éviter, c'est de rejeter la contraction de la matière et l'existence de l'éther, ce qu'on a fait il y a un siècle d'une manière vraiment cavalière et irresponsable.

L'aberration des étoiles de Bradley.

J'ai aussi réalisé des vidéos sur l'aberration des étoiles. On sait qu'en plus du problème de l'interféromètre de Michelson, ce phénomène était difficilement explicable à cause du déplacement présumé de l'éther. Pourtant, là encore, tout semble se passer normalement malgré le déplacement des émetteurs et des récepteurs à travers un éther toujours parfaitement légitime.

Et encore une fois, c'est à la condition que les objets, en particulier les paraboles, se contractent. Les images montrés ci-dessous sont très claires à ce propos. Elles montrent comment des ondes courbées subissant l'effet Doppler sont réfléchies sur une parabole et deviennent des ondes planes. Elles sont inclinées selon l'angle thêta = arc sin (v/c). Elles sont réfléchies sur un miroir plan en respectant l'onde de phase, là où le temps t' selon Lorentz ne varie pas. Elles reviennent vers la parabole et sont de nouveau converties en ondes courbées convergentes qui produisent finalement une tache d'Airy classique bien nette, sous réserve qu'elle est contractée et affectée du fameux "temps local" conformément à l'onde de phase. Manifestement, Lorentz avait raison; c'est un fait, ce n'est plus discutable...

Bradley_Aberration_Plain.5c.mkv

Bradley_Aberration_Plain_Stationary.mkv

Le programme FreeBasic :  Bradley_Aberration_Plain.5c.bas

   

Il faut aussi que la fréquence ralentisse de telle manière que la longueur d'onde sur les axes orthogonaux y et z ne subisse plus de contraction. Ci-dessous, j'ai voulu montrer comment la parallaxe s'exerce dans un référentiel en mouvement. Les opticiens, qui savent qu'une parabole produit de la coma et de l'astigmatisme si l'image ne se forme pas sur l'axe (et même de l'aberration de sphéricité si l'objet n'est pas situé à l'infini), verront que tout se passe quand même tel que prévu malgré l'effet Doppler. Et une fois de plus, la contraction des paraboles doit intervenir, y compris la distance qui sépare celles-ci !

Bradley_Aberration_Parallax.5c.mkv

Bradley_Aberration_Parallax_Stationary.mkv

Le programme :  Bradley_Aberration_Parallax.bas

Bradley_Aberration_Parallax_Scan.mkv

Le programme :  Bradley_Aberration_Parallax_Scan.bas

Bradley_Aberration_Stationary.mkv

Le programme :  Bradley_Aberration_Stationary.bas

Bradley_Aberration.5c.mkv

Le Programme :  Bradley_Aberration.5c.bas

Bradley_Aberration.5c_Scan.mkv

Le Programme :  Bradley_Aberration.5c_Scan.bas

   

On remarquera en particulier que les deux foyers se forment à des instants différents, en conformité avec l'onde de phase et le temps local prévu par Lorentz. Pourtant, le fait de balayer la scène avec mon Scanner du Temps reconstitue la scène telle qu'elle devrait apparaître aux yeux d'un observateur qui se déplace à l'intérieur de ce système. Alors ce temps local et l'effet Doppler disparaissent miraculeusement. 

Bradley tablait sur le fait que l'orbite de la terre devait être suffisamment grande pour permettre des lectures positives, mais il a plutôt mis en évidence cette aberration. Il a alors eu le génie de comprendre qu'elle était due à la vitesse limitée de la lumière.

J'ai pris la peine de réaliser une séquence différente mais très révélatrice. Ici en effet, l'onde de phase intervient à deux reprises, d'abord pour les ondes planes, mais aussi pour les ondes stationnaires courbées qui préfigurent mon électron mobile, mais en deux dimensions seulement. Cette séquence montre comment deux paraboles symétriques et confocales, un système rarement (sinon jamais) montré, arrivent à transformer les ondes d'abord courbées en ondes planes, puis à les rediriger vers l'intérieur. C'est donc doublement instructif si l'effet Doppler s'y ajoute :

Phase_Wave.mkv

Le programme :  Phase_Wave.bas

Il ne reste plus qu'à trouver la cause.

Après tout, nous devons aujourd'hui composer avec les satellites GPS qui pourront mesurer les distances avec une précision sans cesse accrue. Il devient clair que la parabole de leur émetteur, s'il y en a une, doit se contracter pour continuer de réfléchir les ondes correctement, car ces ondes sont manifestement affectées de l'effet Doppler, qui est très mesurable. On aura beau affirmer que ce satellite possède son propre temps et son propre espace, ce sont tout de même nos mesures sur terre qu'il faut privilégier si nous souhaitons faire encore mieux. Il est très important que les horloges de ces satellites soient accordées sur notre temps à nous et d'éviter de les synchroniser par signaux radio émis de l'un à l'autre, puisque nous savons que cela aboutit à des heures différentes. Nous sommes en face strictement d'un problème de mécanique ondulatoire impliquant une contraction des longueurs, un décalage horaire et des horloges plus lentes. Pas de Relativité.

Bien évidemment, la terre n'est pas au repos absolu dans l'éther; néanmoins, il faut d'abord établir comment les choses se passeraient si tel était le cas. C'est pour cette raison que ceux qui travaillent sur ces projets, que ce soit le modèle européen ou américain, devraient s'emparer de ce médium virtuel mis au point par MM. Delmotte et Marcotte. Dans les Universités, on dispose de moyens que nous n'avons pas. Le langage C actuel est très efficace sur le processeur et les ordinateurs sont munis de cartes graphiques remarquablement élaborées. À la limite, on peut recourir à tout un réseau d'ordinateurs en parallèle ou mieux, à un superordinateur. Il est donc très possible de réaliser des modèles plus grands et à l'échelle qui seraient capables de montrer comment les choses se passent avec une très grande précision.

Ensuite, il suffira de considérer que les résultats semblent identiques même si la terre se déplace, puisqu'il devient évident que les phénomènes optiques en particulier continuent de demeurer cohérents quelle que soit la vitesse réelle d'un système. Il est très clair qu'un observateur posté dans ce satellite doit reconnaître qu'il tourne autour de la terre et que sa vitesse ne peut pas être nulle. Il s'attend donc à ce que les ondes radio qu'il transmet à la terre subissent l'effet Doppler. Et puisqu'il est néanmoins incapable d'en détecter la moindre trace, il ne lui reste plus qu'à en trouver la cause.

Nous avons trouvé la cause.

Henri Poincaré a écrit (Électricité et Optique, 1901) à propos de la contraction des objets proposée par Lorentz :

« Cette étrange propriété semblerait un véritable "coup de pouce" donné par la nature  pour éviter que le mouvement absolu de la terre puisse être révélé par les phénomènes optiques. Cela ne saurait me satisfaire...».

Eh bien ! il avait tort. Personnellement, je dirais même que cette "étrange" propriété, puisqu'il s'y ajoute un temps local et un ralentissement des phénomènes, s'apparente plus à un véritable complot fomenté par la nature elle-même. Même Lorentz n'a pas su déjouer ce piège. Il a fini par abandonner son hypothèse initiale et il parlait plus tard de son échec (failure) sans se douter que cette hypothèse était pourtant la bonne. Mais aujourd'hui, grâce à ce merveilleux laboratoire que constitue le médium virtuel de M. Delmotte, et aussi grâce à mon Scanner du Temps, il est possible de faire la démonstration que cet observateur posté dans le satellite est effectivement incapable de détecter l'effet Doppler. La raison principale, c'est que la lumière met moins de temps à lui parvenir de l'avant, ce qui a pour effet d'annuler exactement la distorsion que provoque l'effet Doppler. Et puisqu'il est lui-même contracté, il est incapable de détecter la contraction qui l'accompagne. Les images que je montre ci-dessus ne laissent plus aucun doute à ce propos. En fait, je ne vois pas très bien comment on pourrait faire mieux.

Dans un premier temps, on voit clairement que la différence de vitesse des ondes vers l'avant et vers l'arrière, qui correspond à l'onde de phase, annule l'effet Doppler. Ensuite, c'est la même onde de phase qui annule le décalage horaire de telle sorte que les deux foyers apparaissent finalement simultanés et parfaitement symétriques. Contre toute attente, on obtient vraiment la même image que si le système était au repos.  Seule, la contraction persiste, ce qui signifie qu'elle est réelle, mais là encore notre observateur est complètement mystifié parce qu'il est lui-même contracté. Voilà donc ce qui le trompe : nous avons trouvé la cause.

Les hypothèses présentées dans ces pages sont vérifiables.

Il existe un grand nombre d'indices qui donnent à penser que la matière est faite d'ondes. Il faudra en faire la liste. On peut même en relever certains qui constituent de véritables preuves.

Ce sera le but de cette page. De plus on pourra effectuer en laboratoire de nombreuses expériences.

On a vu que c'est éventuellement grâce à l'ordinateur que ces hypothèses pourront être confirmées avec la plus grande certitude, grâce au médium virtuel de MM. Philippe Delmotte et Jocelyn Marcotte.

De grâce, faites un petit effort.

Le problème qu'il faut surmonter tout d'abord, c'est que ces pages remettent en question toute la physique actuelle. Pour toute personne convaincue que sa science est sans failles, ce qui est en soi une aberration, elles semblent ainsi constituer un ramassis d'incongruités et d'insanités.

Dans le but de simplifier le problème, je vous invite à jeter d'abord un coup d'œil à ma page sur le scanner du temps. C'est le seul effort que je vous demande. À moins d'être tout à fait nul, vous devriez convenir que ce dispositif de mon invention reproduit parfaitement toutes les transformations de Lorenz. Or le même dispositif appliqué à des ondes produit simplement un effet Doppler. Cela me permet d'affirmer que les transformations de Lorentz et l'effet Doppler sont une seule et même chose. C'est d'ailleurs évident si l'on considère que Lorentz a emprunté ses formules à Woldemar Voigt (1887), qui étudiait précisément l'effet Doppler appliqué aux équations de Maxwell.

La matière étant faite d'ondes, elle subit forcément l'effet Doppler lorsqu'elle se déplace à travers l'éther. Elle subit donc les transformations de Lorenz, et cela conduit tout droit à la Relativité de Lorentz. 

Si vous négligez de faire ce petit effort, vous allez tout simplement rater le train.

   

LES PREUVES

Parmi les nombreux indices qui donnent à penser que la matière est faite d'ondes stationnaires, on peut en recenser un certain nombre qui constituent de véritables preuves.

1 - Les ondes stationnaires se soumettent aux transformations de Lorentz.

Je montre à la page sur la Relativité de Lorentz que si l'on postule que l'éther existe et que la matière se transforme effectivement selon les prévisions de Lorentz, la Relativité se vérifie. Ce n'est pas ma découverte : c'est tout simplement ainsi que Lorentz lui-même l'envisageait, et il se trouve qu'il avait tout à fait raison.

Or les ondes stationnaires se comportent précisément selon les prévision de Lorentz. C'est une évidence : si la chose n'est pas encore bien admise dans les milieux scientifiques, c'est vraiment parce qu'on s'y traîne les pieds. Si donc la matière est faite d'ondes stationnaires, elle doit se transformer de la même manière, et alors la Relativité s'explique. Cela donne beaucoup plus de poids à l'hypothèse initiale de Lorentz, à l'effet que la matière se contracte vraiment et qu'il existe un repère privilégié, qui ne peut être que l'éther.

   

Les ventres et les nœuds des ondes stationnaires au repos se conforment à la longueur d'onde.

   

Ici, le système est représenté dans son référentiel (v = 0,5 c; g = 0,866).

On suit les ventres et les nœuds, qui semblent donc immobiles.

La fréquence étant inchangée, la contraction se fait selon le facteur de contraction de Lorentz g au carré, soit 0,75.

Elle se ferait selon ce facteur g simple si la fréquence ralentissait selon ce même facteur en considérant les transformations de Lorentz.

   

Un observateur au repos voit les ventres et les nœuds se contracter et se déplacer.

   

À l'époque, le fait que les particules de la matière se comportent comme des ondes n'était pas connu. Hélas, Lorentz n'a pas réussi à expliquer cette surprenante contraction de la matière. Ses collègues (y compris Henri Poincaré) ont jugé que son explication ad hoc n'était guère vraisemblable et ils l'ont tous rejetée.

Mais désormais, il n'est plus possible de rejeter l'hypothèse d'une contraction réelle de la matière du revers de la main. Non seulement cette hypothèse s'explique et se vérifie par le comportement des ondes stationnaires, mais elle conduit à la Relativité de Lorentz, qui exige la présence de l'éther. Cette "nouvelle" Relativité est pratiquement identique à celle d'Einstein, du moins en ce qui concerne les illusions dont nous sommes les victimes. Mais au contraire de celle d'Einstein, elle est tout à fait exempte de paradoxes et elle se calcule sans difficulté. Bref, elle s'explique.

Je montre ci-dessous comment mon électron mobile se plie à la contraction de Lorentz, puisque sa fréquence ralentit selon les prévisions de Lorentz.

   

Observer comment les nœuds superposés, représentés en noir, sont comprimés en ellipses à cause de l'effet Doppler.

   

  

Observer comment l'onde de phase traverse le noyau central de l'électron.

Ce noyau est normalement sphérique mais s'il est en mouvement il se contracte en ellipsoïde selon les prévisions de Lorentz.

Il aurait suffi de montrer ces images à Lorentz et à Poincaré pour les convaincre que la contraction est réelle.

   

 LA LUMIÈRE TRAVERSE LES OBJETS

Le jour où j'ai compris que les photons n'existaient pas, j'ai tout de suite dû présumer que la lumière devait traverser les objets. En effet, la matière elle-même étant faite d'ondes, il est tout à fait exclu qu'elle puisse arrêter les ondes de la lumière. D'un autre côté, puisque les objets produisent de l'ombre derrière eux, il faut que les électrons qui composent la matière soient excités par la lumière ; alors ils doivent émettre l'équivalent en énergie, mais en opposition de phase, de manière à en annuler les effets par interférences destructives.

Fort de cette conviction, j'ai immédiatement entrepris d'écrire un programme d'ordinateur pour le vérifier. Il s'agissait de présumer qu'un fil de fer de 1 mm de section se trouve dans le faisceau lumineux d'un laser très éloigné, et de programmer son ombre à une distance de 4 mètres. J'avais souvent réalisé cette expérience avec des écrans filaires et circulaires et constaté que les franges de diffraction apparaissaient très nettement à cette distance. 

D'une part le fil de fer doit émettre de la lumière, ce qui se traduit par une figure de diffraction identique à celle d'une fente lumineuse. Mais d'autre part la lumière provenant du laser se superpose à cette figure et elle produit des interférences additives et destructives à cause de la différence de marche.

Voici le diagramme que l'ordinateur a produit :

   

 L'ombre d'un fil de fer de 1 mm de section, à une distance de 4 mètres.

   

Or c'est bien ainsi que l'ombre du fil de fer apparaît. J'ai d'ailleurs pris la peine de reprendre les calculs selon différentes distances, et j'ai aussi vérifié le cas d'une obstruction circulaire : les résultats ont toujours concordé avec les expériences que j'ai réalisées moi-même à l'aide d'un faisceau laser.

J'ai finalement écrit en janvier 2007 un autre programme qui a recours au médium virtuel de M. Delmotte (voir ci-dessous). Ce programme confirme une fois de plus que la structure des franges de diffraction d'une obstruction peut être obtenue en postulant que c'est cette obstruction qui émet de nouvelles ondes en opposition de phase. Non seulement la loi de la conservation de l'énergie est respectée à cause de son annulation à l'arrière, mais cette interprétation fonctionne aussi dans le cas d'un miroir quel que soit son angle d'inclinaison. Vous pouvez donc désormais le vérifier grâce au programme Ether20 :

Ether20.exe    Ether20.bas

Cette preuve est en béton. Je sais bien que l'affirmation "La lumière traverse les objets" semble absolument délirante, mais c'est bien ce qui se passe. D'ailleurs, on sait bien que les ondes radio et la lumière non visible dans le spectre des rayons X et gamma traversent les objets, surtout ceux qui ne sont pas métalliques. Ce sont les fréquences voisines de la lumière visible qui font exception à cette règle. On en vient à penser que si les ondes semblent interceptées, c'est que certains électrons présents dans la matière réagissent en émettant des ondes identiques en opposition de phase.

Au lieu de vous répandre en sarcasmes, vérifiez-le vous-même. Si vous en êtes incapables, demandez à un opticien de le vérifier : celui-ci pourra s'il le désire examiner mon propre programme, mais rien ne l'empêche de recourir à un calcul intégral impliquant la sommation des ondelettes de Huygens comme je l'ai fait moi-même grâce à l'ordinateur.

Ou alors taisez-vous.

   

LA PREUVE ULTIME :  L'ÉTHER VIRTUEL.

La méthode de Philipppe Delmotte.

J'ai annoncé à la page sur les nouvelles découvertes que M. Philippe Delmotte avait inventé en juin 2005 une nouvelle manière de reproduire les ondes en modélisant le milieu élastique lui-même sur son ordinateur. Avant cette date, je devais recourir au principe de Huygens. Il s'agit d'une méthode qui rappelle celle qu'utilisent les météorologues pour prévoir l'évolution des phénomènes atmosphériques.

Vous trouverez plus de détails à ce propos à la page sur l'éther.

Je considère qu'il s'agit d'une invention majeure, car l'ordinateur devient alors un véritable laboratoire aux possibilités illimitées. Bientôt, je l'espère, des programmeurs réussiront à observer le comportement d'un électron dans son milieu élastique. Ils pourront en particulier vérifier que ses ondes stationnaires occupent un espace limité et que mon hypothèse sur son amplification par effet de lentille est exacte. Ils devront pour se faire utiliser un algorithme qui modélise le comportement d'un médium granuleux compressible, donc différent de celui que MM. Delmotte et Marcotte ont mis au point.

Ils pourront observer l'évolution d'un électron en présence d'un autre et du champ de force qui résulte de la composition des ondes qu'ils émettent. Ils pourront donc vérifier que mon explication de la force de Coulomb est exacte. Ils pourront étudier le proton en y disposant les six électrons et le positron comme je l'ai indiqué. Cela devrait produire 15 champs gluoniques, ces ondes stationnaires dont l'énergie (et donc la masse) sera aussi amplifiée au point de constituer plus de 99% de l'énergie de l'ensemble. À la limite, ils pourront même étudier des réactions chimiques.

Il serait plus que temps qu'on réalise que la science des ondes n'en est encore qu'à ses premiers balbutiements. C'est la science de demain, la science fondamentale de la physique. À quand les docteurs et les maîtres ès ondes ?

La diffraction de Fresnel dans un référentiel en mouvement.

Lorentz et Poincaré affirmaient qu'il n'est jamais possible pour différents observateurs dont la vitesse n'est pas la même de vérifier leur vitesse absolue. Chacun peut se considérer au repos, ce qui conduit à la Relativité. En particulier, Lorentz a montré que l'interféromètre de Michelson ne peut pas indiquer la vitesse du vent d'éther parce qu'il se contracte sur l'axe du déplacement.

Les images ci-dessous montrent que ces observateurs ne peuvent pas non plus se fier à la structure de la diffraction de Fresnel pour évaluer leur vitesse absolue. Peu importe qu'ils utilisent une source linéaire, une ouverture lumineuse circulaire (un sténopé ou un laser), la structure générale des interférences demeure invariable mais elle subit une contraction sur l'axe du déplacement. Puisque les observateurs sont eux-mêmes contractés sur cet axe, ils ne pourront pas non plus détecter cette contraction.

  

À gauche, le rayonnement est transversal mais la contraction de la structure se fait sur l'axe du déplacement comme le prévoyait Lorentz. 

Les ondes s'inclinent d'un angle valant arc sin(v/c). La source et le rayonnement subissent une contraction.

À droite, le rayonnement est longitudinal et la contraction de la structure de diffraction se fait là encore sur l'axe du déplacement.

On observe aussi un gain en amplitude, donc en énergie qui confirme l'augmentation de masse prédite par Lorentz.  

Vous pouvez vérifier cela à l'aide du programme Ether18_Fresnel_Lorentz.exe    Ether18_Fresnel_Lorentz.bas

   

LE MIROIR DE L'INTERFÉROMÈTRE DE MICHELSON.

Voici mon programme montrant le miroir de l'interféromètre de Michelson :

Ether19.exe    Ether19.bas

Ce programme montre que Lorentz avait tout à fait raison de présumer que l'interféromètre de Michelson devait se contracter en fonction de sa vitesse à travers l'éther. Dans ce cas, l'angle de sa lame séparatrice ne pourrait plus se maintenir à 45°. Or les résultats montrent qu'il faut effectivement que l'angle de la lame soit modifié conformément à la contraction indiquée par Lorentz pour que le faisceau lumineux continue d'être réfléchi exactement à 90°.

Voici deux diagrammes produits par ce programme Ether19 :

Ces deux systèmes se déplacent vers la droite à la moitié de la vitesse de la lumière.

À gauche, le faisceau convergent est dévié par une lame séparatrice inclinée selon Lorentz.

À droite, l'angle de la lame a été maintenu à 45° exactement : le résultat est incorrect.

 

De plus en plus, les preuves s'accumulent en faveur de Lorentz. Tous ceux qui seront en mesure de le vérifier ne pourront que se rendre à l'évidence : il n'existe jusqu'à maintenant aucune indication qui donne à penser que l'hypothèse d'une contraction réelle de l'interféromètre et donc de la matière doit être rejetée. Au contraire, puisque c'est la seule hypothèse acceptable, elle doit plutôt être retenue.

Je rappelle que mon programme précédent Ether18 montrait différents phénomènes ondulatoires comme la tache d'Airy et la diffraction de Fresnel, tels qu'ils se présentent si le système se déplace. Là encore, la structure de la figure de diffraction demeure inchangée, de telle sorte qu'il est impossible pour un observateur qui se déplace avec ce système de remarquer la moindre anomalie.

Ci-dessous, les ondes convergentes transversales produisent une tache d'Airy (en deux dimensions) dont la structure générale demeure invariante, du moins aux yeux de l'observateur. Il ne pourra constater ni la contraction, ni l'inclinaison des ondes selon l'angle thêta = arc sin(v/c).

À gauche, la tache d'Airy produite par une source en arc de cercle au repos dans l'éther.

Au centre, la même image traitée par le Scanner du Temps selon v = 0,5 c.

À droite, la même situation (v = 0,5 c) dans l'Éther Virtuel de M. Philippe Delmotte.

   

LES EXPÉRIENCES

Des expériences relativement simples peuvent confirmer que mon analyse des ondes stationnaires sphériques tient bien la route. Elles montreront que l'électron présente la même structure mais qu'il diffère par son étendue, à cause de son amplification. Dans un premier temps, il est possible de produire une "tache d'Airy acoustique" au moyen d'un réflecteur ellipsoïde. Il ne peut pas être paraboloïde car la source sonore devrait être à l'infini.

Le réflecteur ellipsoïde.

Le diagramme ci-dessous montre un réflecteur qui permet d'ouvrir à 180°, mais il est possible de compléter l'ellipsoïde sur 360° :

 

Un réflecteur ellipsoïde permet de produire des ondes stationnaires acoustiques sphériques.

Celui qui réalisera cette expérience le premier pourra se flatter d'avoir innové en créant un électron artificiel.

La période est préservée parce que la distance parcourue par les ondes d'un foyer à l'autre est constante.

Une seule source sonore placée au foyer gauche de l'ellipse et émettant sur une fréquence constante suffit.

Les tests préliminaires montrent que l'amplitude n'est pas uniforme (voir plus loin), et il faudra donc corriger.

   

On aurait d'ailleurs pu souligner plus haut que l'ellipse constitue un indice supplémentaire que la matière est faite d'ondes. C'est que ses mesures sont calquées sur les transformations de Lorentz, comme le diagramme ci-dessous le montre clairement : 

 

Les grandeurs de l'ellipse sont celles des transformations de Lorentz.

   

La contraction de l'ellipse pour toute hauteur  h  se fait selon le facteur de contraction  g  de Lorentz : h' = g h. Le rayon  r  du petit cercle de référence, utilisé en optique des miroirs, correspond au carré de ce facteur. La vitesse normalisée bêta devient la distance entre le foyer  f  et le centre de l'ellipse. Quelle que soit la contraction, la diagonale est toujours égale au rayon  R  du cercle circonscrit, normalisé ici à 1. De plus, quel que soit le trajet d'un rayon de lumière d'un foyer à l'autre en passant par la surface de l'ellipse, la distance parcourue demeure constante. C'est pour cette raison qu'une onde sphérique émise en l'un des foyers est toujours réfléchie intégralement sur le deuxième foyer.

On y retrouve aussi l'angle thêta, qui permet entre autres de retrouver la vitesse : bêta = g * tan thêta, ou encore : bêta = sin thêta et aussi le facteur de contraction : g = cos thêta. On peut même obtenir le grandissement optique  X  d'un télescope à miroir elliptique :  X = (1 + g) / (1 g), les deux foyers correspondant évidemment aux points où l'aberration de sphéricité est nulle. Ce grandissement correspond aux formules optiques de Descartes, mais aussi à l'effet Doppler avant et arrière. Et enfin, l'emplacement des foyers peut s'évaluer non seulement selon :  f = R – R * bêta, mais aussi selon :  f =  2 R / (X + 1).

La tache d'Airy est d'ailleurs un ellipsoïde qui possède une longueur, et pas seulement un diamètre. Si elle est mesurée en longueurs d'onde, on note que comparativement à son rayon  R, cette longueur  L  correspond à :

L = R 2 + 1

Or la longueur de l'ellipse montrée ci-dessus correspond à la même formule, à la condition de la mesurer en unités de focale  f. Le champ électrostatique et le champ gluonique forment également un ellipsoïde sur l'axe, dont les dimensions en longueurs d'onde correspondent encore une fois à cette formule. Rappelons enfin que les interférences entre les ondes émises par deux électrons se forment systématiquement sur des ellipsoïdes allongés concentriques qui respectent encore et toujours ces formules.

L'ellipse a donc un rapport étroit avec la mécanique des ondes. Or ses valeurs sont celles des transformations de Lorentz, qui ont plutôt un lien avec l'effet Doppler. Ainsi, les transformations de Lorentz se trouvent doublement liées aux propriétés des ondes : si la matière est faite d'ondes, tout s'explique.

La tache d'Airy acoustique.

À cause des propriétés remarquables de l'ellipse, le dispositif elliptique à réflecteur montré plus haut peut reproduire cette onde sonore très particulière qu'est une tache d'Airy acoustique, qu'on montre ci-dessous alors qu'il est ouvert à 180° :

   

 La tache d'Airy acoustique, pour un angle de 180°, soit selon une hémisphère complète.

Remarquer la "boule d'énergie" centrale, qui se déplace subitement deux fois plus vite que le son.

Il se produit une inversion de phase d'une demi-période au centre d'un tel système, le noyau faisant une onde entière.

   

Si on ne corrige pas l'amplitude sur une ellipse complète, on obtient aussi une asymétrie.

Cette image a quand même le mérite de montrer le mécanisme de la pression de radiation.

En effet, c'est à cause d'une asymétrie dans le rayonnement qu'un champ de force peut exercer une force sur la matière.

   

Cette expérience devrait confirmer que mes calculs, qui s'appuient sur le principe de Huygens, sont exacts. Pour qu'elle soit satisfaisante, il faut que les dimensions du miroir soient importantes en comparaison de la longueur d'onde. On a donc intérêt à utiliser à la fois un grand réflecteur et un son aigu.

L'appareil de Foucault et le stroboscope.

Il est possible de voir et donc de filmer ce phénomène à l'aide d'un appareil de Foucault, c'est à dire un miroir concave sphérique illuminé par une source ponctuelle. Il faut que l'œil et cette source soient placés côte à côte au centre de courbure du miroir, les ondes sonores étant visibles n'importe où sur l'axe du miroir, préférablement à l'aide d'un petit télescope à réfracteur.

Et puisque ces ondes ont un aspect cyclique, il faut également que la lumière de la source ponctuelle soit celle d'un stroboscope. Ce dernier doit être synchronisé sur la fréquence du son à observer, mais avec un léger désaccord pour observer l'évolution des ondes sur une rotation de phase complète.

L'effet de lentille.

Il convient de signaler ici que si les ondes sonores peuvent devenir visibles grâce à l'appareil de Foucault, c'est parce que l'indice de réfraction de l'air varie selon qu'il est comprimé ou dilaté. C'est précisément ce qui se passe dans les nœuds des ondes stationnaires. Il se produit donc un effet de lentille lorsque la lumière passe à travers eux, et l'appareil de Foucault permet de détecter la déviation des rayons.

Or il doit se produire un effet de lentille similaire si des ultrasons sont projetés à travers ces ondes stationnaires sonores, parce que la vitesse du son varie elle aussi selon la densité de l'air. Il faut en conclure qu'une partie de l'énergie de ces ultrasons sera dispersée, et que l'équivalent en énergie sera récupéré par les ondes stationnaires. Elles en seront amplifiées. C'est la même chose dans le cas d'un électron : ce phénomène d'amplification est vérifiable, mais personne n'a encore jugé utile de le faire.

L'expérience de l'amplification des ondes stationnaires.

On pourra donc mettre au point une expérience qui démontrera que des ondes stationnaires peuvent être amplifiées par des ondes progressives. Jusqu'à ce jour, on avait toujours considéré que les ondes s'interpénètrent sans jamais s'influencer d'aucune façon.

C'est ainsi que l'électron est amplifié par les ondes de l'éther, et ce phénomène explique également l'effet Compton. Cela détruit la "preuve" à l'effet que la lumière serait faite de particules, les photons.

Il est facile de prévoir l'allure qu'aura l'onde stationnaire sphérique et concentrique sur 360°, c'est à dire l'électron. Il suffit d'additionner l'amplitude des ondes, qui est montrée dans le coin inférieur droit de l'animation ci-dessus, en supposant que des ondes identiques circulent en sens contraire. Voici ce qu'on obtient :

 L'électron est l'équivalent d'une tache d'Airy acoustique pour un angle d'ouverture complet de 360°.

   

Le principe de Huygens se vérifie toujours.

Le principe de Huygens semble être le principe de physique le plus mal compris à l'heure actuelle, même dans le monde anglophone. Apparemment, personne ne réussit à l'invoquer ou à le mettre en application d'une manière acceptable autrement que pour expliquer la réflexion et la réfraction. Je suis d'avis que le principe de Fresnel représente un pas en arrière, car il ne parle plus des ondelettes de Huygens, qui me paraissent essentielles. On peut en effet faire remarquer que dans le cas de la lumière, les électrons émettent des ondelettes de Huygens véritables.

En particulier, personne ne veut admettre que, chacune des ondelettes étant sphérique, leur centre de courbure doit demeurer au repos dans l'éther. C'est pourtant évident : toute onde se déplace comparativement à son médium. Or lorsque l'électron se déplace, ces ondelettes mettent plus de temps à parvenir à destination. C'est ce qui explique que la matière évolue plus lentement si elle se déplace à grande vitesse. C'est pourquoi les horloges fonctionnent plus lentement. Bien évidemment, ce n'est pas le temps qui ralentit...

L'expérience des ondelettes de Huygens.

Avant que M. Philippe Delmotte n'invente son médium virtuel, la plupart des programmes qui m'avaient permis de créer les animations qui figurent dans ces pages faisaient appel uniquement au principe de Huygens. Ce principe fera donc l'objet de la page suivante.

Si l'on crée de toutes pièces en laboratoire de véritables ondelettes de Huygens sonore, à l'aide d'un nombre limité mais suffisant d'émetteurs, qui peuvent être simplement des haut-parleurs, le résultat est pratiquement identique au phénomène lumineux qu'on désire reproduire. On peut donc obtenir une reproduction convaincante de la diffraction de Fresnel et de la tache d'Airy, mais en version sonore.

J'insiste sur l'importance de cette expérience, car il devient urgent de montrer que le principe de Huygens se vérifie toujours. Puisque la matière est faite d'ondes, ce principe deviendra l'un des plus invoqués de toute la physique. On réalisera entre autres que ces ondelettes se comportent d'une manière étonnante si elles sont créées dans un système qui se déplace comparativement au médium.

Voici par exemple un dispositif qui pourra montrer que l'angle de la lame séparatrice de l'interféromètre de Michelson doit varier conformément à la contraction de l'appareil. Il montre aussi que l'angle du plan d'onde réfléchi doit correspondre à l'angle thêta, même si la direction apparente des ondes doit être parfaitement perpendiculaire. C'est en soi une preuve spectaculaire que la Relativité de Lorentz, qui fait intervenir une contraction réelle de la matière, est exacte :

   

Si l'interféromètre de Michelson se contracte, l'angle de la lame séparatrice en est modifié.

À la moitié de la vitesse de la lumière, la contraction est de 0,866 et l'angle de la lame passe de 45° à 49,1°.

   

L'expérience de la sphère ajourée.

Conformément au principe de Huygens appliqué à de véritables ondelettes, on peut répartir quelques centaines de petits haut-parleurs sur la surface interne d'une sphère faite d'un treillis ajouré, pour ensuite alimenter tous ces haut-parleurs à la même source. Ce dispositif devrait lui aussi produire un électron artificiel acoustique à la condition de respecter l'onde de phase comme on l'a stipulé plus haut.

Ce dispositif a l'avantage de permettre d'y faire circuler l'air. Non seulement cela devrait reproduire l'équivalent de mon électron mobile, mais on pourra aussi en créer plusieurs simultanément. On pourra les amplifier à l'aide d'ultrasons et les rendre autonomes, ce qui permettra de vérifier leur comportement mutuel.

L'air étant très élastique et sujet à s'échauffer par compression, j'appréhende qu'il faudra surmonter de nombreux problèmes, mais on y arrivera tôt ou tard. On pourra peut-être même un jour créer des quarks, des protons, et éventuellement, de la matière artificielle faite uniquement de sons.

Faudra-t-il attendre ce jour-là pour que les physiciens admettent enfin que la matière est faite d'ondes ?

    

 

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Gabriel LaFrenière,

Bois-des-Filion en Québec.

Sur l'Internet depuis septembre 2002.

Dernière mise à jour le 19 septembre 2009.

La théorie de l'Absolu, © Luc Lafrenière, mai 2000.

La matière est faite d'ondes, © Gabriel Lafrenière, juin 2002.